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dimanche 18 décembre 2011

10 km de la 13e corrida de Thiais (94) - Edition du 18/12/2011

Corrida de Thisi (94)


Annulée en 2010 à cause des intempéries, j'avais droit de m'inscrire gratuitement cette année comme tous les concurrents de l'édition précédente.
Alors que je comptais y aller seul car l'ami Pascal a changé d'avis, le collègue Stéphane, qui restait sur la capitale après sa journée de service samedi, a souhaité m'accompagner. Je lui ai prêté une paire de pompes, un short et un maillot pour qu'il puisse participer à la fête.
 
A notre arrivée Il n'y a pas encore grand monde mais  Sylvie est déjà là. Marc et Francine sont aussi présents et ont sorti pour l'occasion leur déguisement. Sylvie me remet un cadeau  fait main pour les fêtes de fin d'année. C'est super sympa, merci beaucoup !!
 
Corrida de Thisi (94)
Francine et Marc
 
Petit à petit la salle se remplit. Beaucoup sont déguisés... en père Noel, c'est de saison. 
La puce fixée à la chaussure, dossard à la ceinture, je vais déposer mes affaires à la consigne. Tout le monde fait des photos, on papote pour passer le temps et  repousser au maximum l'heure de sortie de la salle car à l'extérieur il ne fait pas très chaud. Le groupe PCaP s'est un peu dispersé. Nous n'avons pas fait la traditionnelle photo de groupe.
 
Corrida de Thisi (94)
Merci Francine pour la photo
 
 
Stéphane a récupéré le dossard de Pascal. Nous partons faire quelques tours de piste en guise d'échauffement ou de réchauffement puis nous nous rapprochons de la ligne de départ. Nous retrouvons Sylvie et nous apercevons Francine, Marc, Juan et Audrey. Sur le podium Muriel Hurtis, si je ne me trompe pas, est interviewée puis c'est l'organisateur qui prend la parole et qui nous annonce une chaussée glissante vers le second kilomètre.
 
Corrida de Thisi (94)
Merci Patrick pour la photo !!
 
 
Le départ est donné. Nous piétinerons une bonne trentaine de secondes pour passer sur les tapis. Sur le premier kilomètre  Stéphane et moi allons rester à la hauteur de Marc, Francine et Audrey. On en profite pour faire quelques clichés mais le collègue et moi avons des fourmis dans les jambes alors nous allons accélérer un peu et laisser nos amis.
 
Au second kilomètre et comme annoncé au micro, nous sommes dans une portion ombragée et verglacée.
 
Corrida de Thisi (94)
Photo prise par Steph pendant l'effort
 
C'est  avec la plus grande prudence que je vais passer cet obstacle. Après le 3e kilomètre nous nous retrouvons sur la piste où sera jugée l'arrivée. Vais-je voir Pgaz (Patrick)  qui sort de blessure et qui n'a pas pris le risque de s'élancer avec nous ? C'est super sympa de sa part d'être venu nous encourager et faire des photos mais je sors du stade sans avoir vu notre ami reporter.
Je sais que la descente va bientôt arriver mais qu'après il faudra remonter...
 Au 5e kilomètre,  Stéphane qui ne me lâche pas d'une semelle, m'annonce 25 minutes et des poussières. Mon GPS est resté à la maison pour cause de batterie faible, je n'ai que mon ami pour avoir une idée de l'allure. Ce qui me fait le plus peur, et je lui en fais part, c'est que je n'ai pas couru depuis 15 jours, ou si peu, que je ne pense pas pouvoir tenir à ce rythme. Il me répond que je n'ai pas le choix... on verra bien...
Au ravitaillement de la mi-course je vais prendre un morceau de banane et un gobelet d'eau. Peu avant le 7e km la principale difficulté du jour est là. Je sais que cette côte est composée de 2 parties. La première jusqu'à l'église n'est pas trop raide par contre après la cinquantaine de mètres de répit en centre ville, ça grimpe plus fort jusqu'au 8e km. Cette seconde partie va me casser un peu mais Stéphane est toujours là pour m'encourager de sorte à ce que je ne baisse pas les bras.
 
Corrida de Thisi (94)
Juan déguisé en ange ou en corbeau ?
 
Après avoir bien soufflé pour récupérer un peu de cet effort nous rattrapons Juan qui est un peu gêné pour courir par l'accoutrement qu'il a sur les épaules.  Même pas le temps de papoter. Le sergent chef me rappelle à l'ordre, on est pas là pour discuter... Oui CHEF !!!
Et on double, on double sans arrêt mais que ça devient dur.
Au niveau du 9e km un bénévole s'en prend plein la gueule par un automobiliste excédé à l'idée d'être bloqué dans sa voiture et qui hurle "y'aurait une urgence on fait quoi ? " je lui réponds,  pour défendre le pauvre bénévole, "on appelle les secours".
 
Là encore je suis rappelé à l'ordre, on est là pour finir cette course !!  mais malgré les belles paroles de mon ami je suis au bord du K.O.
3 ou 4 coureurs en profitent pour me dépasser juste avant d'entrer dans le stade. Sur la piste une féminine me double mais je vais réussir à la rattraper et la passer sur la ligne, ce n'est pas galant et m'en excuse.
 
Je remercie mon accompagnateur du jour. qui m'a permis de réaliser là ma meilleure performance de l'année.
 
Corrida de Thisi (94)
Moi et Stéphane
 
 
Puis nous allons rendre la puce contre laquelle on nous remet une médaille et nous rentrons dans la salle pour nous mettre au chaud et nous ravitailler.
 Le groupe se reforme, nos amies marseillaises étaient bien là aussi. Nous échangeons nos impressions sur la course et on commence à parler calendrier pour savoir qui fait quoi et quand aura lieu la prochaine rencontre.
 
Corrida de Thisi (94)
 
Alors que certaines sont à la douche, il se fait tard et nous devons nous quitter. Certains vont prendre la direction de Houilles pour participer à la corrida organisée l'après-midi alors que pour moi c'était la dernière de l'année 2011. L'heure des bilans a sonné...
 
Pas de trace GPS, je vais devoir investir dans un nouvel appareil.
 
Mes photos sur Picasa
Celles de Marc
Celles de Patrick 
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lundi 5 décembre 2011

6 heures de Lisses (91) - Edition du 03/12/2011

6 heures de Lisses
Pour ce premier week-end de décembre je comptais participer aux Berges de Conflans (15 km) dans les Yvelines mais une dizaine de jours avant j'ai trouvé, je ne sais plus comment, cette course de 6 heures à Lisses, dans l'Essonne au profit du Téléthon.
 
C'est ainsi que le samedi 3 décembre vers 8h40,  je me retrouve dans un gymnase en train de se réveiller.
Un seul concurrent est déjà là. Le monsieur "inscription" est à la bourre et il attend les dossards. On patiente en papotant et quand j'ai mon sésame en main je me dirige vers le vestiaire pour me préparer.
6 coureurs se préparent et discutent 24 heures, 6 jours d'Antibes, 8 jours à Monaco, je me demande ce que je fais là.
Une fois prêt je ne traine pas et je retourne dans la salle où toutes les associations de la ville vont animer cet espace avec pour but de collecter un maximum d'argent pour la bonne cause mais aussi pour présenter leur activité.
 
La longue file d'attente à l'inscription me fait dire que le départ ne sera pas donné à l'heure prévue et c'est effectivement avec une quinzaine de minutes qu'on nous appelle sur la ligne. Le problème est qu'à l'extérieur ce n'est pas la canicule. Averses et rafales de vent vont nous accompagner toute au long de cette aventure alors que le ciel parisien était magnifique la veille.
 
6 heures de Lisses
Le parcours
 
Le coup de pétard libère la cinquantaine de fous sur un parcours d'environ 1900m. Je pars tranquille en laissant la meute partir. Après 500 mètres nous sommes sur la partie "montante" du parcours. Légère montée et faux plat vont se succéder sur 600 mètres. A partir de là, le reste du parcours est quasi plat. Après un passage où il nous faut lutter contre un vent de face très désagréable sur une centaine de mètres nous tournons à gauche, vent légèrement de dos,  en direction du stade sur un chemin stabilisé.
Pour entrer dans le stade il faut gravir une toute petite bute de terre et à partir de là nous sommes une herbe bien humide et bien grasse qui va se dégrader petit à petit.
C'est là que je pense comprendre pourquoi les organisateurs ont inversé le sens de rotation des coureurs par rapport à l'année dernière.  La petite butte que nous descendons avant de retrouver le bitume n'aurait pas pu être montée dans l'autre sens.
 
500 m a parcourir dans le complexe sportif et nous nous retrouvons au pointage et à la table de ravitaillement. Le pointage est fait manuellement. Il est conseillé de bien crier son numéro si on ne veut pas être oublié. Pour ce qui concerne le ravitaillement je me suis fixé un arrêt tous les 3 tours, au début la table est bien garnie mais après 2h30 de course il n'y a plus rien à manger et il n'y a plus de gobelet.
Une bonne demi-heure après le ravitaillement redevient à peu près opérationnel.
 
6 heures de Lisses
La table du ravitaillement
 
En attendant je tourne à l'allure que je souhaitais, à savoir 6' au kilomètre. Un concurrent va ma passer 4 fois en 2 heures puis je ne le reverrai plus, d'autres font leur apparition mais c'est généralement la solitude qui domine et ça commence à me lasser surtout que je n'ai pas osé prendre de baladeur à cause de l'humidité.
 
Je retrouve un concurrent avec qui j'avais discuté dans le gymnase. Il me dit être parti  trop vite comme souvent et il commence à marcher. La fatigue commence aussi à se faire ressentir chez moi et cette météo ne va pas arranger les choses si bien qu'après 3 bonnes heures je me fixe l'objectif de faire un marathon et si, comme prévu , Patrick (pgaz du site passioncourseapied) arrive, je plie les gaules. Et  vers 14 heures, soit environ 4 heures de course, alors que je me dirigeais vers les toilettes pour boire un peu d'eau, je le retrouve bien au chaud. Il ne me reste que 2 tours à faire pour atteindre les 42,2 km. Je vais les faire mais je m'en serais bien passer tellement j'en ai ras le bol.
 
6 heures de Lisses
 
Une bonne douche, quelques photos dans la salle et nous partons à la recherche d'un bistrot pour boire un coup avant de rentrer à la maison.
 
Pour résumer, une organisation qui s'est laissé dépassée ou surprendre par le nombre de participants par rapport à l'année précédente ou par rapport à la météo ???
Merci aux bénévoles supers sympas, merci à eux.
 
Pour résumer cette course qui n'a rien d'officiel puisque le seul but est de récolter des fonds pour le téléthon.
Le froid, la pluie, le vent, la fatigue ont eu raison de moi. C'était peut-être la course de trop après un mois de novembre très chargé. Je vais profiter du mois de décembre pour me reposer un peu avant une année 2012 qui se construit petit à petit malgré les restrictions budgétaires, crise oblige.
 
Prochain rendez vous à Thiais, le 18 décembre en mode cool.
 
 
6 heures de Lisses
Merci Patrick pour la photo !!!
 
Pour info,  sur les 95 personnes à avoir participé à cette épreuve, 31 hommes et 3 femmes ont fait l'intégralité des 6 heures.

Trace GPS : garmin ou openrunner

Les quelques photos sur picasa
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dimanche 27 novembre 2011

Les 20 bornes d'Andrésy (78) - Edition du 27/11/2011

20 bornes d'Andrésy
 
Comme son nom l'indique, l'épreuve phare de cette manifestation n'est pas un 20 km mais un semi-marathon. Une semaine après un semi non prévu à Boulogne-Billancourt, mon objectif est de faire du kilométrage en vue de mon éventuelle participation, la semaine prochaine, aux 6 heures de Lisses au profit du Téléthon.
Samedi soir, l'ami Pascal m'annonce par SMS qu'il souhaite venir, nous fixons donc l'heure de départ.
7h00 pétantes, nous prenons la route en direction de cette cité des Yvelines, sur les bords de Seine en face de Poissy et non loin de Conflans Sainte Honorine.
En arrivant sur place je suis guidé par le marquage au sol et je gare la voiture le long du fleuve à environ 700 m de l'arrivée. Aussitôt je vais retirer mon dossard et la puce. Pascal a oublié son certificat médical. Il fera la course sans dossard, pour lui l'objectif est le 24 heures de Ploeren dans le Morbihan la semaine suivante.
Nous repartons vers la voiture pour nous préparer et en chemin nous croisons Marc qui habite juste à côté. Super sympa d'être venu nous saluer, merci Marco !!!
 
20 bornes d'Andrésy
De gauche à droite : Didier, Pascal, Marc et Nathalie
(Cliquer sur les photos pour les agrandir)
 
A peine prêt que le téléphone sonne 2 fois. La première fois c'est Laurent94, une nouvelle connaissance du site passioncourseapid.fr qui me signale son arrivée et qui nous cherche. La seconde fois c'est Nathalie (minipouce) qui nous informe qu'elle nous attend aux dossards et qui nous signale que Didier (dide) vient d'arriver.  C'est juste à côté des halles couvertes que nous nous retrouvons. Comme d'habitude ça papote pas mal et les appareils photos sont mis à l'épreuve. On a quand même un peu de mal à se réchauffer car le soleil est plus que timide et un petit vent frais est présent.
L'heure du départ approche et nous nous rapprochons tranquillement de la ligne située quelques centaines de mètres plus loin, du côté de l'hôtel de ville d'Andrésy. Nous serons les premiers à partir et pour nous le parcours sera constitué d'une petite boucle puis de 2 grandes boucles.
 
20 bornes d'Andrésy
 
Il y en a pour tout le monde, semi-martahon mais aussi 13,5 km, 5,8 km et une course pour les enfants.
Alors que nous sommes toujours en train de discuter avec Nathalie et Didier qui s'alignent sur le 13,5 km, le coup de pétard retentit.
On se souhaite bonne course et nous nous élançons en queue de peloton dans une allure assez cool, le temps de nous échauffer. Nous longeons la Seine en direction de Conflans Sainte Honorine. C'est agréable et c'est assez fluide contrairement à la semaine précédente, faut dire qu'il y a quand même beaucoup moins de monde.
Avant le second kilomètre, virage à droite et là ça grime un peu mais sur une très courte distance. Avec Pascal on se dit que la grosse difficulté du parcours annoncé par Marco se trouve là, au prochain tour, quand nous continuerons tout droit  sous le tunel car pour cette petite boucle nous tournons avant, sur la gauche, pour nous retrouver dans des petites rues où le tracé est un peu technique : petites descentes et montées avec quelques virages et cela sur plus de 2 km.
 
20 bornes d'Andrésy
 
Après le 4e km, nous tournons à gauche pour une descente vers les quais de Seine que nous allons longer sur 3 kilomètres en passant par le centre ville, sur le côté du départ où nous encouragent Nathalie et Didier. C'est parti pour un second tour, plus grand celui-ci.
Et pascal qui n'arrête pas de faire le yoyo pour prendre des photos, il est vraiment courageux et c'est super sympa de sa part de m'accompagner. Grâce à lui ça va pas trop mal. Nous remontons sans cesse quelques concurrents. AU 6e km, une féminine me dépasse puis je reviens sur elle. Pascal me dit qu'elle a ralentit.   En fait j'ai un peu accéléré mais je vais me calmer car j'attends avec impatience cette bosse, je vais donc garder un écart d'une cinquantaine de mètres avec elle.
Nous revoilà dans cette montée du tunel. En fait cette pente n'est pas la difficulté du jour. Une fois passé le tunnel, petite descente puis virage à gauche et c'est là que se trouve le mur. Une belle côte, de 250 mètres environ, bien pentue qui porte le nom d'avenue de Verdun.

Je commence à l'aborder en trottinant mais je me rends vite compte que je vais y laisser ma peau alors je me mets à la marche.  Je suis dépassé par quelques coureurs que je reprendrai facilement une fois l'obstacle passé. La féminine a bien négocié cette côte et ne s'est pas arrêtée au ravitaillement puisqu'elle court avec son camelbak.  Elle a donc accentué son avance mais je ne désespère pas de revenir sur elle, faut bien s'accrocher à quelques chose pour avancer...
 
20 bornes d'Andrésy
 
Nous sommes sur le plateau, sur les hauteurs de la ville et nous avons le vent de face. Ce vent frais ne me plait pas du tout mais faut faire avec.
A mi-parcours, du côté de la gare, Pascal m'annonce un peu moins de 54 minutes. Soit un chrono un sensiblement équivalent à celui de la semaine précédente. Je lui dis que je vais lever le pied pour aller au bout sans encombre. Même si je ne me suis pas mis dans le rouge à Boulogne-Billancourt, là je sens que c'est un peu plus difficile.
Puis arrive cette belle descente 500, 600 mètres qui va nous ramener sur les bords de Seine. Une descente que Pascal et moi allons faire à grandes enjambées ce qui nous permettra de dépasser quelques concurrents et de revenir sur la demoiselle au camelbak.

Quand nous repassons dans le centre ville les coureurs du 13,5 ne sont pas encore partis. Quand Marc avait fait cette course il était tombé dans le départ du 13 km et avait dû slalomer parmi les retardataires de cette épreuve. Ca ne sera pas mon cas puisque  le speakeur annonce leur départ dans 4 minutes, c'est tout bon, ouf !!!.
Didier demande même à Pascal s'il peut garder sa veste. Le biloute va faire un grand tour avec une veste dans les bras, même pas peur !! sans oublier qu'il continue de faire des photos...
KM 14, alors que je maintiens l'écart avec la fille un monsieur me double. Je l'encourage, il me sourit.
A quelques encablures de la fameuse côte du jour, un jeune concurrent se met à marcher. Pascal lui dit que ce n'est pas le moment, qu'il aurait été plus judicieux de profiter de la montée toute proche pour se refaire une santé.
C'est en tous les cas ce que je vais faire. Au 4/5e de la côte je me mets à marcher. Une fois de plus les 5 ou 6 coureurs qui se sont obstinés à courir arriveront en haut épuisés. Je les dépasserai un peu plus loin. Par contre la demoiselle en a profité pour prendre le large, je ne la reverrai jamais. Nous sommes de nouveau sur les hauteurs d'Andrésy et toujours avec ce vent très désagréable.
Au loin on devine les tours de La Défense par contre on voit bien la forêt de Saint Germain en Laye et l'usine PSA de Poissy, de l'autre côté de la Seine. Avec une météo favorable le panorama doit être pas mal.

18e km, un coureur nous dépasse nous l'encourageons. Nous dépassons encore et toujours de nombreuses personnes. Dernière descente et Pascal prend le large pour être à l'arrivée. Il tient a me prendre en photo sur la ligne.
Peu avant le 20e km je retrouve les concurrents du 13,5 qui terminent leur petite boucle avant d'enchainer sur une grande. Ca fait du monde sur l'étroite rue mais c'est quand même assez fluide. J'en passe pas mal et au 20e un coureur du semi me dépasse, ce sera le dernier.
Dernière ligne droite, j'entends un souffle revenir sur moi, petite accélération et je grille une dame sur la ligne avec un chrono quasi identique à la semaine précédente.
 
20 bornes d'Andrésy
 
Je suis super satisfait de cette prestation. Je récupère le cadeau, un T-Shirt, je profite d'un ravitaillement très copieux puis je file me changer à la voiture.
J'aurai l'honneur de faire la connaissance du vainqueur du 13,5 km. Il est venu se changer à sa voiture garée juste à côté de la mienne. Il n'est pas très content car l'organisation n'avait pas remarqué son arrivée. Après avoir échangé quelques paroles et avoir mis des vêtements secs je retourne à l'arrivée pour retrouver Pascal mais aussi voir nos amis Didier et Nathalie franchir la ligne.
 
20 bornes d'Andrésy
 
Malgré la grisaille nous avons passé une belle matinée dans cette charmante commune des Yvelines. Tout le monde est content de sa course.
Pour ce qui me concerne, il est quasiment certain que je m'alignerai au départ des 6 heures de Lisses, dans le département de l'Essone (91) le samedi 03 décembre.


 
20 bornes d'Andrésy
 
Grand merci à Pascal, ici entre Laurent94 et Marc, pour sa présence et ses encouragements. Bonne chance à toi pour ton 24 heures. Les 200 bornes sont largement à ta portée.
Trace GPS sur Garmin ou sur Openrunner

Mes photos sur picasa
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dimanche 20 novembre 2011

21,1 km : semi-marathon de Boulogne-Billancourt (92) - Edition du 20/11/2011

21,1 km : semi-marathon de Boulogne-Billancourt (92) édition du 20 novembre 2011
 
 
Je n'avais rien prévu ce week-end car je m'y suis pris trop tard pour m'inscrire au trail "La route des 4 châteaux" ainsi qu'au semi-marathon de Boulogne-Billancourt. Comme je n'avais pas envie de participer aux boucles du XVIIe arrondissement je pensais faire une grasse matinée suivie d'une petite sortie d'une vingtaine de kilomètres  mais le destin en a décidé autrement.
Samedi 12 novembre, en fin d'après-midi, Olivier (Totorunning) m'envoie un message pour me demander si je veux un dossard. Le gagnant d'un jeu concours ne peut y participer et le cède. C'est ainsi qu'une semaine après, je me retrouve sur un vélib en direction de Boulogne-Billancourt pour aller retirer mon sésame.  Après quelques déboires avec les vélos, car pour me rendre à Boulogne il faut 40 minutes or ma carte vélib ne m'autorise que des trajets de 30 minutes, je trouve facilement la salle.  
 
21,1 km : semi-marathon de Boulogne-Billancourt (92) édition du 20 novembre 2011

Pas facile de trouver mon enveloppe car les dossards des personnes qui ont participé au concours sont sur le stand litige. Nouvelle file d'attente, beaucoup de coureurs se plaignent car leur certificat médical n'a pas été pris en compte à l'inscription par internet mais globalement tout se passe bien. A peine 5 minutes après on me remet cette enveloppe qui contient la puce et le fameux papier à apposer sur la poitrine. Des bornes sont même à notre disposition pour tester les puces électroniques, tout est parfait. Je récupère un très beau t-shirt noir, je discute peu sur le stand de l'écotrail, fait quelques photos puis je rentre... en métro !!! 
 
21,1 km : semi-marathon de Boulogne-Billancourt (92) édition du 20 novembre 2011


Dimanche, 6h30, réveil matinal. C'est dingue quand même, je me lève sans problème pour aller sur une course alors que pour aller au boulot c'est plus compliqué...
Petit déjeuner, douche, petits messages sur Facebook et c'est l'heure d'y aller par les transports en commun. 8h35 je retrouve Marc et Francine assis dans le fond de la salle, comme deux malheureux.

21,1 km : semi-marathon de Boulogne-Billancourt (92) édition du 20 novembre 2011


On papote, je remets à Marc un cadeau de l'ami Montpelliérain Thierry puis Olivier et sa chérie Chloé nous rejoignent. Nous déposons nos affaires à la consigne et allons affronter la fraicheur extérieure.  Nous avons perdu Totorunning qui tape la discute avec des connaissances. Nous allons nous rendre sur la ligne de départ en trottinant histoire de se réchauffer un peu. J'en profite pour faire de nouveaux clichés puis pour trouver un coin tranquille pour me soulager car l'organisation a bien mis des toilettes mais il y a de longues files d'attente.


Nous nous retrouvons tous en queue de peloton où nous faisons la connaissance d'un autre Marc accompagné de son fils. Marc est une relation facebook d'Oliver. Dernières discussions avant que notre Marco national nous quitte pour retrouver son sas de départ loin devant nous. On se souhaite bonne chance, les photographes officiels nous demandent si nous souhaitons une photo de groupe, ce que nous acceptons bien volontiers et nous entendons au loin le coup de pétard. 
 
21,1 km : semi-marathon de Boulogne-Billancourt (92) édition du 20 novembre 2011


Et voila déjà Francine qui s'impatiente, qui commence à grignoter quelques places. Je lui ai dit pour rire, car je n'en ai pas les moyens actuellement, que j'aimerais bien la "griller sur la ligne". J'ai l'impression que ces quelques mots ont stimulé la miss !! 


Je franchis la ligne 4 minutes précisément après le coup de feu. Je vois Francine s'éloigner en slalomant mais je sais qu'il s'agit là d'un exercice périlleux et fatiguant alors je la laisse partir. A peine 500 mètres de course et déjà un blessé qui se plaint de la cheville. Quelques coureurs m'obligent à donner de sérieux  coups de frein à me passer juste devant mon nez sans crier gare et cela m'agace un peu. 
Il faudra a peu près 4 kilomètres pour que la foule s'éparpille, que tout le monde trouve sa place et que ça devienne lus fluide. Nous sommes le long de la Seine, il fait beau, la température est idéale pour courir ce qui permet aussi à de nombreux supporters d'être présents le long du circuit, tout va bien  !! 
Sur la gauche apparait L'ile Seguin (là où se trouvait une usine Renault)  puis le parc de Saint-Cloud  de l'autre côté de la Seine. 
Je dépasse André et son plateau sur lequel il a déposé un chaussure du principal sponsor de l'épreuve.


5e kilomètre, ravitaillement en fruits secs et en eau pour moi. Quelques badauds nous encouragent et je me demande quand apparaitront les premiers de la course car le retour se fait par la même route. Après le 6e kilomètre, j'entends d'une moto qui nous croise que la tête de course est au 14 e km mais je ne la verrai pas car nos routes se séparent  et là, sur 400 mètres, nous croisons celles et ceux qui ne sont pas loin devant nous.
Je guette les amis mais je n'ai pas de chance. Seul Olivier va me voir et crier mon prénom, j'en fait de même  pour l'encourager.  Il n'est pas loin derrière moi et ça me semble tout bon pour l'objectif qu'il s'est fixé. 
Après l'hippodrome de Longchamp je passe la mi-course, sur un léger faux plat montant, avec presque 2 minutes de retard par rapport au semi de Saint Denis Stade de France où j'étais parti, il est vrai, trop vite.  Mais ça ne m'inquiète pas plus que ça, je me fais plaisir, j'en profite. Nous sommes désormais dans le bois de Boulogne, l'avenue est très large et au second ravito il n'y avait plus grand-chose à grignoter alors ce sera juste une gorgée d'eau et je continue ma route.   
Ce qui me rassure c'est que je n'arrête pas de doubler  et je vois à mon gps que l'allure monte grave, je ne dois pas m'enflammer. Je joue au yoyo avec 2 filles qui ne s'arrêtent pas aux ravitaillements. Elles me mettent 50 mètres dans la vue que je comble à chaque fois mais au 15e elles vont vachement accélérer et je ne le reverrai plus.  Une poigné de raisins secs, une dernière gorgée d'eau et c'est parti pour le final. Je ne me suis pas mis dans le rouge alors je vais tenter d'allonger un peu la foulée, surtout dans les 2 petites descentes sous les ponts. Mais au 19 e km plus possible d'augmenter l'allure, dernière ligne droite, un groupe de 5 coureurs me dépasse, puis une fille avec son copain et voilà l'arche qui apparait, bip bip c'est terminé  super heureux car je suis tout frais. 
On me remet un sac avec une bouteille d'eau et quelques friandises, puis une médaille et je file au ravitaillement pour grignoter quelque chose mais comme j'ai tendance à prendre froid rapidement après l'effort alors  je ne m'éternise pas. Je retourne à la salle pour récupérer mes affaires et me changer. Je pensais y retrouver Marc et Francine mais comme ce sont des pipelettes  ils arriveront un bon quart d'heure après.  Ils ont croisé Vincent, Jean-Claude, Nadine et Jihèle  que j'espère voir une prochaine fois. Tout le monde semble être satisfait de cette belle matinée. Je n'ai pas pu féliciter de vive voix notre ami Totorunning qui bat son record sur la distance d'environ 3 minutes, il est déjà l'heure de rentrer à la maison et de quitter les amis. 
Prochaine course la semaine prochaine avec de nouveau un semi-marathon que je compte faire cool car il y a un dénivelé plus important  et prochain rendez-vous PCaP mi-décembre, à Thiais (10 km). 
 
21,1 km : semi-marathon de Boulogne-Billancourt (92) édition du 20 novembre 2011


Photos :  picasa
Trace GPS :  garmin ou openrunner

Merci spécial à Olivier sans qui je n'aurai pas participé à cette belle manifestation.


Dans un courrier électronique reçu le lendemain de l'organisation, nous apprenons que 5308 personnes ont franchi la ligne de départ pour 5148 classés.
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samedi 5 novembre 2011

50 km du Spiridon Catalan à Baho (66) - Edition du 05/11/2011

Il y en a des choses à dire sur ce merveilleux week-end pyrénéen.
Tout a commencé en décembre 2010 quand Soleia a annoncé qu'elle choisissait le 100 km du spiridon catalan pour première expérience sur la distance. Je n'ai pas annoncé de suite ma participation car je ne savais pas si 10 mois après je serais capable d'affronter de nouveau un cent borne. Finalement, en septembre, j'opte pour le 50 km. Pascal décide de me suivre et l'ami Thierry de Montpellier souhaite aussi être de la partie soit en coureur soit en accompagnateur. Enfin, courant juin, le collègue et ami Stéphane nous annonce qu'il fera là son baptême sur la distance mythique.
Le 04 novembre, lendemain de mon anniversaire, direction la gare de Lyon pour prendre le TGV pour Perpignan via Montpellier. Ma grande fille m'accompagne pour aller passer le week-end avec les filles de Thierry et je terminerai le voyage en voiture avec lui. Malgré les grosses intempéries annoncées sur l'Hérault, le trajet se passera bien.
50 km du Spiridon Catalan 2011
Nous trouvons facilement le foyer rural de Baho où je dois récupérer mon dossard et où sont déjà Francine, Pascal, Marc et Juan. Ils sont arrivés bien plus tôt que nous et ont profité du temps qu'ils avaient devant eux pour retirer les clés des chambres à Perpignan.
L'accueil est chaleureux mais on ne sent pas une grosse effervescence. De prime abord on a pas l'impression qu'il va se passer un gros événement le lendemain, que l'organisation est un peu "légère" mais il n'en sera rien.
En attendant le repas du soir et pour célébrer nos retrouvailles nous décidons d'aller boire un verre mais pas facile de trouver un bistrot que ce soit à Baho où à Sainte Estève. Finalement, en empruntant une petite rue par hasard nous tombons sur un bar ouvert. Une mousse avalée, deux même, et il nous faut rejoindre le Trèfle à quatre feuilles où nous sommes attendus pour la pasta party. Sauf que la nuit est tombée, que la pluie a fait son apparition, que nous ne connaissons pas les lieux et que l'endroit n'est pas facile à trouver. Nous allons donc demander plusieurs fois notre route mais à chaque fois nous nous perdons. Finalement, après avoir fait plusieurs fois le tour d'un quartier, nous tombons sur un panneau qui va nous mettre sur la bonne route.
Nous nous mettons à table puis nous allons attendre l'arrivée d'Anne-Marie (Soleia) et d'Hélène (Petitrenardbleu) qui arrivent du Var. Les intempéries et l'inconscience de certains chauffeurs routiers vont compliquer leur route et comme nous, elles rencontreront aussi le même problème pour trouver l'auberge. Le patron nous a dit que la rue qui menait à son établissement avait été baptisé il y a quelques mois et que les cartes GPS ne sont pas encore à jour.
50 km du Spiridon Catalan 2011
C'est pour moi une grande joie de faire la connaissance de Soleia et Petitrenardbleu. Mais cette rencontre sera brève car nous ne pouvons pas nous éterniser, le lendemain nous avons une course qui commence à 8 heures et nous avons tous besoin de nous reposer.                                
A l'exception de Stéphane et de son épouse, hébergés par un ancien collègue de la BSPP, nous sommes tous dans le même hôtel si bien qu'avant d'aller au lit nous nous donnons rendez-vous à 7heures en tenue pour le petit-déjeuner.
Pour être certain de nous réveiller Thierry et moi avons mis notre réveil. Une petite douche et nous sommes tous prêts, à l'heure devant la porte du restaurant. Pas question pour moi de partir le ventre vide alors que Marc s'en serait bien passé. Il aime respecter les 3 heures entre un repas et la course sans oublier qu'il aime bien être en avance sur le site de départ. Après avoir bien mangé nous prenons la direction de Baho où est donné le départ des épreuves. Une fois sur place Thierry prépare son vélo, Stéphane arrive visiblement décontracté suivi de son épouse qui a trouvé un vtt pour l'accompagner. Tout le monde fait connaissance, papote en attendant le départ.
50 km du Spiridon Catalan 2011
Premier plan, de gauche à droite : Hélène, Anne-Marie et moi
Derrière :  Stéphane, Juan, Marc, Francine et Pascal.
8 heures : pas de départ. Que se passe t-il ?
En fait l'organisation attend un groupe d'italiens dont le train a été retardé. C'est donc avec 10 bonnes minutes de retard que le départ est donné. On se souhaite une bonne course et l'aventure commence.
Pour moi se sera une course cool. Pas question de faire les mêmes erreurs qu'un mois plus tôt au marathon des Yvelines. Je me suis fixé une allure et je compte bien m'y tenir. Je me suis aussi interdit toute boisson sucrée avant la mi-course, en fait je ne prendrai que de l'eau sauf au ravito du 40e km. Côté alimentation je ne prendrai que des bananes, des fruits secs, du chocolat et sur la fin un peu de salé.
Dès le départ Stéphane a calqué son allure sur la mienne. Il est bien meilleur que moi mais pour cette première expérience il compte aller au bout sans trop de casse surtout qu'il n'a l'entrainement nécessaire à cet exercice. Faute de temps il a préféré se consacrer plus au foot qu'à la course à pied.
Au premier kilomètre, la grosse difficulté du parcours s'annonce : une belle côte d'environ 350 m que je vais devoir franchir 5 fois (10 fois par les centbornards) car le parcours est un aller retour de 10 km par la même route entre Baho et Saint-Esteve avec 1 ravitaillement et un pointage à chaque extrémité.
Nous aurons droit aussi à 2 autres petites difficultés mais le parcours, qui nous fera passer dans une petite pinède ou de nombreux écureuils y ont trouvé refuge, dans les vignes avec vue sur le Canigou, est dans l'ensemble très agréable mais attention aux quelques nids de poule surtout la nuit...
Au second kilomètre nous retrouvons nos accompagnateurs à bicyclette. Après un premier aller-retour sans pépin je dois faire une pause technique à Baho. Pendant ce temps là Pascal se ravitaille et envoie les temps de passage par SMS au QG parisien. Hélène en fait de même.
Pour le deuxième aller-retour Thierry va laisser de côté le vélo pour nous accompagner en courant En fait il va alterner vélo et course à pied.
50 km du Spiridon Catalan 2011
A chaque fois que nous croisons nos amis Soleia, Francine, Marc et Juan nous les encourageons et j'en profite aussi pour les prendre en photo. Hélène qui assure l'intendance à Baho fera même un aller-retour en courant histoire de participer à l'événement et faire connaissance avec ce beau parcours.
Quant à Séverine, quand Mademoiselle ne vide pas son sac pour y trouver quelque chose, elle nous suit sans problème et papote avec nous ce qui rend l'épreuve moins monotone.
Nous encourageons aussi tous les coureurs que nous croisons et c'est une très bonne ambiance qui règne en terre catalane même si certains concurrents sont dans leur bulle et ne répondent pas à nos "bravo", "courage" et j'en passe, ne serait-ce que d'un petit signe.
Il faut aussi tirer un grand coup de chapeau à l'organisation et aux bénévoles. Ravitaillements bien garnis, bénévoles qui encouragent et qui sont aux petits soins pour les coureurs, vraiment chapeau. La veille nous avions des doutes nous avons été vite rassurés.
Cependant côté météo ce n'est pas le top. Petit à petit les nuages se font plus menaçants et cachent le sommet enneigé du Canigou, ce n'est pas bon signe pour la suite de l'épreuve.
50 km du Spiridon Catalan 2011
Thierry sur son vélo
Pour moi c'est bientôt la fin. Tout s'est bien passé jusqu'au 48e km où Pascal profite du relief favorable, à savoir la descente pour accélérer et finir fort. Thierry et lui vont me booster pour que j'y arrive mais que c'est dur, surtout à 300 m avant l'arrivée où je leur fait part de mon intention de ralentir mais pour eux pas question. J'arriverais à maintenir le cap jusqu'à la ligne d'arrivée où Hélène me félicite et me demande si j'ai besoin de quelque chose, grand merci à elle.
50 km du Spiridon Catalan 2011
Notre arrivée, merci Thierry pour la photo. 
Il est un peu plus de 13 heures, j'ai un petit creux je vais donc avaler un sandwich offert par Hélène puis je vais aller me changer.
La course est terminée pour moi mais les amis sont en train de souffrir alors ils ont besoin que nous les encouragions.
Quelques goutes de pluie font leur apparition mais ça ne va pas m'empêcher d'emprunter le vélo de Thierry avant qu'il nous quitte pour accompagner Anne-Marie, Francine et Marc pour un aller-retour. puis un second cette fois en compagnie de Stéphane qui a pris un coup au moral quand nous avons fini notre 50 km.
50 km du Spiridon Catalan 2011
Juan a pris un peu de retard, faut dire qu'il perd beaucoup d'énergie à papoter.
Finalement Stéphane franchira la ligne d'arrivée sous une pluie nocturne qui s'intensifie en 11h36 accompagné sur les 2 derniers tours par son ami Xavier.
Anne-Marie bien encadrée par Francine et Marc bouclera son premier 100 km en 12h51.
Enfin Juan achèvera sa troisième prestation sur la distance en 13h31.
Tout le monde est heureux de sa performance et le fait savoir par SMS. On remercie aussi toutes les personnes qui nous ont encouragé mais il faut rentrer à l'hôtel or comme Thierry est parti Pascal et moi sommes à pied. Fort heureusement un membre de l'organisation va gentiment nous raccompagner à notre hôtel sous des trombes d'eau..
Le lendemain matin nous prendrons un dernier petit-déjeuner tous ensemble. Comme promis Anne-Marie nous offre une bière de sa région, une Pietra. Francine m'offre aussi une bouteille de bière pour que j'arrose mon anniversaire. Merci beaucoup les filles !!!!!!.
Ainsi se termine ce week-end inoubliable.
De belles rencontres, de la rigolade, cette course difficile qui nous a fait vivre des moments très émouvants ont fait que j'ai passé un week-end exceptionnel.
Pour moi du côté sportif, 1 mois auparavant je n'aurais jamais pensé terminer un 50 km aussi frais. J'aurai pu continuer 10 km sûr peut-être 20 km. En somme que du positif.
On verra l'année prochaine si je peux ré-attaquer un 100 bornes, en attendant grand merci à tout le monde et particulièrement à Thierry qui nous a accompagné tout au long de cette course (sans oublier sa bonne humeur et ses blagues) et à Pascal ce grand champion qui n'arrête pas de me rebooster.
50 km du Spiridon Catalan 2011
Trace GPS (faute de batterie il n'y a que 44 km) : garmin ou openrunner
Galerie photos : les miennes, celle de Thierry
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dimanche 30 octobre 2011

Semi du bois de Vincennes et des bords de Marne (94) - Edition du 30/10/2011


Marathon et semi du château de Vincennes

Le parcours du marathon  :

Marathon et semi du château de Vincennes

la parcours du semi  :


Marathon et semi du château de Vincennes 

Le dimanche 30 octobre 2011 Vincennes accueillait la seconde édition du marathon et la première édition du semi-marathon pour lesquels je n'étais pas inscrit mais comme des membres du site passioncourseapeid.fr s'alignaient sur ces épreuves c'était l'occasion de faire leur connaissance et de faire la dernière sortie longue avant les 50 km du spiridon Catalan du côté de Perpignan la semaine prochaine.

 
Finalement, Francine et Pascal sont venus et nous avons accompagné nos nouveaux amis.
 
Marathon et semi du bois de Vincennes et des bords de Marne
De gauche à droite : Marie58, Pascal75, Francinedefi, Madie et moi -même, avant le départ. 
 
Marathon et semi du bois de Vincennes et des bords de Marne
 
Étaient aussi présents :Jenifer et son mari ainsi que Totorunning venu en supporter.
 
Nous nous sommes partagé la tâche : Francine à accompagné Marie-Laure sur le Marathon; Sur le semi Pascal a suivi Sophie et moi Cassandre (Madie) qui était déjà accompagnée d'une amie Fabienne.
 
Marathon et semi du bois de Vincennes et des bords de Marne
Cassandre et Fabienne dans l'hippodrome de Vincennes 
 
Nous avons aussi rencontré Marie79 arrivée avant nous et qui est venue à notre rencontre (dossard 3535) :
 
Marathon et semi du bois de Vincennes et des bords de Marne
 
 
Marathon et semi du bois de Vincennes et des bords de Marne
Isabelle, Sophie et Pascal.
 
Avec une météo favorable nous avons passé une très belle matinée. C'est grâce au site passioncourseapied.fr (PCaP) que ces belles rencontres peuvent se faire. Merci Soleia ; Merci à tous les administrateurs du site et à tous les membres qui font vivre cette communauté.
 
Toutes les photos sur picasa
Le site de l'organisation
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dimanche 16 octobre 2011

21,1 km de la Voie Royale (93) - Edition du 16/10/2011

Semi-marathon de Saint-Denis : La voie royale (la course)

Semi-marathon de Saint-Denis : La voie royale (la course)
3 ans après avoir participé au 10 km avec l'ami Patrick me voici de retour du côté du Stade de France pour en découdre cette fois avec le semi-marathon international "la Voie Royale" à Saint-Denis. 
Quand j'arrive sur place les rues sont déjà barrées, le 5 km est lancé. J'aurai dû partir plus tôt. 
Je trouve une place sur un parking pas très rassurant puis je file avec l'espoir de voir le départ du 10 km mais à la vue du monde qui se trouve sur le stade annexe du stade de France il est préférable que j'aille d'abord retirer mon dossard et déposer mon sac ce qui me laissera le temps pour profiter de l'évènement après. 
Finalement, contrairement a ce qui s'était passé en 2008, je récupère mon numéro, la puce et le maillot souvenir très rapidement. Aussitôt je me dirige vers la consigne pour y déposer mon sac. Je n'oublie pas de mettre mon appareil photo dans la poche de mon short. 
 
Semi-marathon de Saint-Denis : La voie royale (la course)
 
En sortant du vestiaire je rencontre Jean-Marie (ci-dessus en photo), un collègue a qui j'ai parlé de la course 2 jours avant et qui est venu s'inscrire sur place samedi. L'idée de courir dans le stade de France l'a hyper motivé. 
En effet, toutes les courses passent dans le stade de France et même 2 fois pour le 10 km et le semi, l'arrivée est jugée sur le stade annexe, là où s'échauffent les athlètes lors des grands rendez-vous sportifs.

On papote, nous allons faire un tour dans les tribunes du stade de France où nous voyons les 2 premières féminines du 10 km au coude à coude à 600 m de l'arrivée puis nous partons trottiner pour nous échauffer comme les stars africaines que nous croisons.

Semi-marathon de Saint-Denis : La voie royale (la course)
 
Pas besoin de courir beaucoup pour être chaud car la météo est exceptionnelle, pas un nuage au dessus de nos têtes pour nous protéger d'un soleil magnifique.  
Une bonne quinzaine de minutes avant le départ nous nous dirigeons vers la ligne et plus particulièrement en face de la porte C où Patrice (Pat93 du site passioncourseapied.fr) m'a donné rendez-vous et il me trouvera facilement. Nous faisons connaissance, chacun parle de ses courses et de ses objectifs et voilà que le décompte est lancé.

Semi-marathon de Saint-Denis : La voie royale (la course)

5, 4, 3, 2, 1, PAN 
On se souhaite bonne course et c'est parti pour 21 km. Jean-Marie me dit que ça serait bien de faire le premier tour ensemble. Pourquoi pas  mais tout dépendra à quelle vitesse et à la vue du chrono au premier kilo je sais que je ne pourrai pas tenir ce rythme les 10 premiers kilomètres. Le second kilo sera un peu plus lent ce qui donne une moyenne de 5'05/km. Jusque là tout va bien même si je sais que je vais le payer plus tard. 
Après le 3e km nous entrons dans le parc de la basilique de Saint Denis. Nous sommes à l'ombre, ça fait du bien par contre les nombreux automobilistes bloqués le font savoir bruyamment en klaxonnant. Un coureur pense qu'ils nous encouragent je n'y crois pas trop. 
Après avoir quitté la verdure nous nous retrouvons sur les pavés des rues du centre ville. Elles ne sont pas en bon état, je préfère emprunter les trottoirs. Après être passé devant la basilique nous arrivons au ravito du 5e km où je prends une bouteille d'eau qu'un bénévole me tend, j'en avale une gorgée et je la passe à Jean-Marie.

Nous quittons le centre ville pour nous retrouver dans un nœud routier où ça bouchonne pas mal. Heureusement que la partie où nous courons est large et fermée à la circulation. 
Au 6e km que je passe en moins de 31'  je fais part à mon camarade qui semble vouloir accélérer que je vais lever le pied et je le vois s'éloigner petit à petit. Désormais je vais devoir gérer comme je peux. Je ne cherche même pas à m'accrocher à celles et ceux qui me passent, je tiens à arriver sain et sauf, peu importe le chrono. 
Après un passage pas très agréable le long de l'autoroute A1 nous nous retrouvons dans un quartier de bureaux puis d'habitations et de nouveaux des bureaux mais après un rond point j'aperçois le vigile à l'entrée du stade de France qui s'assure que nous sommes tous porteur d'un dossard.

Semi-marathon de Saint-Denis : La voie royale (la course)

C'est la descente dans le long tunnel vers le cœur du stade. C'est immense, il y a de nombreux croisements, des rues et des portes partout. C'est impressionnant. Puis enfin la lumière apparait, je vois la pelouse, elle est même à moins d'un mètre mais interdiction  d'aller courir dessus, nous devons nous contenter de la piste d'athlétisme protégée pour l'occasion car les motos suiveuses y passent aussi. 
C'est impressionnant de se retrouver là. C'est tellement vaste que nous entendons à peine les nombreux spectateurs regroupés dans une partie des gradins (chaque coureur avait droit à 2 tickets d'entrée dans le stade pour sa famille, amis ou  accompagnateurs). J'en profite pour faire quelques photos. 

Semi-marathon de Saint-Denis : La voie royale (la course)


Dans le tunnel qui nous emmène vers la sortie afin d'entamer la seconde boucle, résonnent les bips des puces sur le tapis placé à mi-parcours mais c'est que ça grimpe un peu pour quitter cet endroit mythique. 
Second ravito, j'avale un peu d'eau et quelques fruits secs et c'est reparti pour la seconde boucle. Je ne regarde même plus ma montre. Le peloton s'est bien étiré, je me retrouve un peu seul.  
De temps en temps un coureur me passe mais je prends mon temps : je m'arrête pour photographier les nombreuses animations du parcours, la basilique de Saint-Denis.

Semi-marathon de Saint-Denis : La voie royale (la course)

Au 15e km, juste après le 3e ravitaillement les fortes douleurs dans les orteils du pieds droit font leur apparition, il y avait bien longtemps que ça ne m'avait pas fait aussi mal. Pendant 2 ou 3 km je me courre comme je peux, je commence à me dire qu'il va falloir passer à la marche et par miracle la douleur s'amenuise. Elle restera présente jusqu'à la fin mais ça sera supportable.  
Entre temps, peu après le 16e km je croise Jean-Marie que je prends en photo. Je suis u peu surpris de le voir là avec seulement 1 km d'avance sur moi, mais visiblement tout va bien pour lui, il me fait un grand sourire et m'encourage. Les kilomètres défilent tranquillement jusqu'au 19e où une dame me dépasse et me mets un vent pas possible, que fait-elle là avec une aussi belle foulée ??? 
Quelques instants plus tard le stade de France nous accueille pour la seconde et dernière traversée. Il y a moins de monde mais l'endroit est toujours aussi magique. J'en profite jusqu'à la sortie, il reste 500 m, un virage à droite puis un autre à gauche et nous entrons dans le stade annexe où un bénévole annonce le chrono à chaque concurrent. Sur la piste d'athlétisme qui nous emmène vers la ligne d'arrivée un jeune essaie de me passer mais intérieurement je me dit de résister un peu, il y en a déjà trop qui m'ont doublé et je vais accélérer et gagner ce petit défi.  

Semi-marathon de Saint-Denis : La voie royale (la course)

La ligne passée on me remet une médaille, on m'enlève la puce et je me dirige vers le ravitaillement où je retrouve Patrice et Jean-Marie. Nous échangeons nos impressions, parlons de nos projets et nous immortalisons l'instant avant de nous séparer car mine de rien le temps passe. 
Voilà une bien belle après-midi de passée, désormais rendez vous à Perpignan pour le 50 km. 
Entre temps, le 30 octobre je serai allé faire un tour du côté du marathon de Vincennes et des bords de Marne pour faire la connaissance de Marie58 du site passioncourseapied.fr et faire les derniers kilomètres en sa compagnie.  
Lien GPS : garmin ou openrunner

Photos : Picasa
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