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mercredi 3 juin 2015

36e foulées pantinoises (Pantin - 93) le 31/05/2015

Foulées pantinoises 2015


36e édition de cette manifestation gratuite si on s’inscrit par internet ou par correspondance, 10 € sur place le jour même.
Un record de participation est annoncé cette année avec plus de 1200 participants pour ce 10 km qualificatif au championnat de France.
Jean-Pierre, que j’ai retrouvé sur place, m’explique que cette année aucune autre épreuve n’est organisée le même jour dans le nord de la capitale et que ceci explique peut-être cela.

Je me suis rendu sur place en métro en ayant quitté la maison avec le soleil. Sur place, les nuages ont fait leur apparition et c’est la grisaille qui va désormais dominer cette matinée. Le dossard récupéré rapidement, je retrouve Jean-Pierre avec qui je pars déposer mes affaires à la consigne située à l’entrée de la piscine municipale, fermée aux baigneurs pour l’occasion. En me rendant aux toilettes, je vais découvrir un joli bâtiment atypique, on va dire un peu ancien, qui aurait besoin d’un bon rafraîchissement tout comme de gros travaux de plomberie.

Avec Marie, que JP m’a présentée, nous allons partir faire un galop d’essai histoire de nous mettre en jambes et de découvrir les premiers hectomètres du parcours. Marie est sous le coup d’une bronchite et tousse énormément. Elle a bien du courage de s’aligner au départ en étant pas au top de sa forme; à sa place je serais peut-être resté au chaud. 
En attendant tranquillement l’heure du départ, on s'abrite comme on peut des quelques petites gouttes d'eau qui tombent, heureusement ça ne durera pas longtemps.
Jean-Pierre connaît beaucoup de monde, surtout des féminines avec qui il papote un peu puis vient le coup de pétard, on se souhaite bonne course. 
A peine le temps de lancer le chrono en passant sur la ligne que JP m’a déjà mis un vent. Il est parti comme une fusée et semble arriver à se faufiler assez facilement alors que Marie s’isole, les écouteurs sur les oreilles. 
De mon côté pas de risque, pas d’affolement, ça va bientôt se rétrécir et ça va légèrement monter, ça va donc se bousculer. Et c’est bien ce qui s’est passé pour une fille qui en a perdu une chaussure. C’est quand on va se retrouver le long du canal pour la première fois que je vais pouvoir prendre doucement mon rythme mais arrive déjà une autre petite grimpette pour remonter au niveau d'un pont suivi aussitôt d’une descente.
J’ai rattrapé JP et je l’encourage tout en sachant qu’il doit être prudent suite aux petits pépins physiques qu’il a rencontrés ces derniers temps.
Après s’être écarté des berges du canal de l’Ourcq, on les retrouve et je reconnais bien l’endroit où je me suis cassé le bras il y a maintenant une bonne dizaine d’années suite à une chute de vélo, nous en sommes à plus de 2 km de course. Nous quittons le canal pour une zone pavée que peu apprécie puis ça remonte cette fois pour franchir un pont. De l’autre côté ça redescend aussitôt pour nous retrouver sur la longue ligne droite de la nationale 3.
Nous sommes dans le couloir de bus. Au début nous sommes séparés de la grande route par des véhicules en stationnement mais plus loin, sur les 200 derniers mètres ce n’est plus le cas, Heureusement, la circulation à cette heure du dimanche n’est pas dense par contre les bus font descendre des voyageurs un peu surpris par ce qui se passe et qui n’ont, comme seul objectif, atteindre le trottoir le plus rapidement possible sans se préoccuper des coureurs, il faut donc être vigilant et tout se passe bien.
A partir de là le parcours va être un peu plus sinueux. On va rejoindre le canal pour le quitter et le retrouver un peu plus loin pour le traverser. C'est là que se trouve la dernière difficulté du tracé car une fois de l’autre côté, nous nous retrouvons face à la mairie et la ligne d’arrivée se situe tout de suite à droite sauf qu’il y a un second tour à faire.



Le chrono de la ligne d’arrivée indique 23’26. La seule donnée que j’ai regardé une fois sur mon chrono vers le second kilomètre c'est l'allure et là je constate qu’elle a bien évolué. 
Maintenant il me faut gérer pour la maintenir. Je vais rattraper un couple dans le premier faux plat mais là ou j'ai dépassé JP au premier tour, je vais commencer à peiner un peu. C’est toujours le cas entre le 7e et le 9e km. Le jeune homme et son amie me repassent et sur la longue ligne droite de la nationale, je les vois s’éloigner impuissant. 
Au bout de cette ligne droite un passager mécontent en descendant d’un bus projette une barrière sur le parcours et ça fait râler quelques coureurs mais aussi les policiers municipaux présents en nombre sur cette portion délicate du parcours.
Ils sont de moins en moins nombreux à me dépasser et arrive la dernière côte où je vais revenir sur un petit groupe qu'il me sera impossible de dépasser.

La ligne d’arrivée est déjà là, j’arrête le chrono. Je prends une bouteille d’eau, on me donne un sac contenant un joli t-shirt jaune et une médaille puis je file récupérer mon sac au plus vite car j’ai prévu de rentrer en courant.
Juste avant de quitter les lieux j’aperçois au loin Marie au téléphone. Je ne suis pas allé la déranger pour savoir si sa course s’était bien passé. De son côté JP est un peu déçu car il n'a pas eu de bonne sensation et son chrono n'est pas à la hauteur de ses espérances même s'il savait qu'il ne battrait pas de record ici. Après une blessure, il faut reprendre doucement, le chrono n'est pas la priorité et je pense qu'être allé au bout sans bobo est une excellente chose, il faut positiver !
Je quitte les lieux pour rentrer à la maison sous la pluie, c'est que j'ai 6 bornes à faire (7 en passant par la boulangerie), heureux d’avoir passé un super bon moment sur cette première des 5 courses qui m'attendent en quatre semaines.
Prochaine course, dimanche prochain, les 72 km de la Transju'trail, parcours qui relie Mouthe aux Rousses dans le Jura.

Je tiens à remercier la municipalité de Pantin qui arrive à organiser une course gratuite. Certes, les ravitaillements ne sont pas ceux des grandes courses, on ne trouve ici que de l’eau mais pour une course chronométrée électroniquement avec en cadeau, un maillot et une médaille, chapeau !!
Le parcours n’est peut-être pas des plus beaux, mais j’en ai vu des plus moches et je dois ajouter que c’est bien organisé, faut dire qu’après 35 éditions on a forcément l’expérience.
Merci aussi à tous les bénévoles et à tous les services municipaux qui ont travailler dur pour que tout se déroule dans de très bonnes conditions.

Mes photos :



La trace de mon GPS


Les résultats


2 commentaires:

  1. Bravo Hubert :) Il n'y en a pas beaucoup des courses gratuites :)
    Bon courage pour la prochaine !

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    Réponses
    1. Merci Sylvie.
      Effectivement les courses gratuites sont rares mais en tous les cas celle-ci fait les choses bien, certaines grandes courses pourraient s'en inspirer.
      A bientôt
      Bises

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