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dimanche 29 décembre 2013

2013 12 29 - 42e édition de la corrida pédestre de Houilles (10 km)



Changement de format pour cette édition 2013 de la corrida pédestre de Houilles, dans les Yvelines, qui clôture l’année puisqu’elle est organisée le dernier dimanche du mois de décembre.
Cette année, la course des as est réservée aux licenciés ayant de bonnes références chronométriques. La course populaire, gratuite, est ouverte à tous les autres et sera de 10 km aussi au lieu de 6,9 les années précédentes.
En cette fin d’année, j’ai prévu de me reposer 3 semaines après la SaintéLyon et la reprise coïncide avec cette manifestation. Je m’y inscrit avec comme objectif de courir tranquillement, de faire des photos de cette manifestation conviviale.

Mais, l’envie n’est pas là et la météo des jours précédents ne m’encourage pas à m’y rendre. Le matin de l’épreuve je suis réveillé très tôt par des sms dont un de Pascal, qui me propose de m’emmener.
Avec le soleil qui brille, je ne peux refuser l’offre. C’est ainsi, qu’à midi, une nonne et un gaulois m’embarquent dans leur char.

Petit détour par Versailles pour chercher Madame Ella. Une fois sur place, nous filons chercher nos dossards, et là on se fait remarquer...



Nous tombons d’abord sur Jean-Claude puis sur Pascal Rousseau qui nous informe que Marc, Nadia, Francine et d'autres personnes sont au bistrot.
Nous allons à leur rencontre. Je fais la connaissance d’Edith, de Jean-Pierre et du neveu de Pascal dont le prénom m’échappe.
Nous accompagnons nos amis vers la consigne où ils vont se changer. Quelques instants plus tard nous les laisserons pour aller nous mettre en tenue à la voiture.

J’ai compris le secret de Pascal, un peu de potion magique même s’il est tombé dans la marmite petit...


Avaler de la colle... après la moustache ne tient plus

photo de Nadine Bozek-Sturm.

Nous allons croiser Patrick puis André et son plateau, l’organisateur des foulées du Tertre à Montmartre courant mars.



Nous partons à la recherche de nos amis mais, ils ne sont plus du côté de la consigne.
Ca nous permet de repérer un peu le parcours, de voir ou se trouve l’arrivée. Nous croisons alors Leslie puis nous nous dirigeons vers la zone de départ et c’est là que nous retrouvons tout le monde. C’est le moment de faire quelques photos de groupe.



Il y a quelques personnes que je ne connais pas et il manque Vincent que nous verrons juste avant le départ.

A peine le temps de discuter que le départ est donné. Au passage sur les tapis je mets le chrono en marche, c’est parti pour 10 km.
Le parcours est une boucle en ville d’un peu plus de 3 km à parcourir 3 fois. Le tracé est un peu sinueux et souvent étroit ce qui laisse peu de place pour dépasser, mais je ne suis pas là pour faire une performance, juste pour accompagner les amis et faire quelques clichés.
Les potes sont déjà un peu dispersés. Où sont-ils ?
Patrick me dit que Marc doit être derrière, je m’arrête donc pour l’attendre. Ne le voyant pas je fait l’effort pour revenir à la hauteur de Patrick qui me dit alors avoir apperçu Marc devant (j'espère qu'il ne se trompe pas une seconde fois).
Après le premier kilomètre, je vais faire l’effort suivi par Patrick, pour revenir au niveau de Marc. Francine, Jean-Claude, Vincent sont déjà trop loin.



Clic clac puis je m’arrête sur le trottoir une bonne minute pour attendre Ella, la none suivies de près par Edith et Nadia, sans oublier Obelix, caméra à la main...

Une bonne partie du parcours est sonorisé ce qui nous permet de savoir ce qui se passe. Pas mal de riverains sont à leur porte, à leur fenêtre et nous encouragent. Le passage en centre-ville est bien animé par une foule très importante (plus de 20 000 spectateurs sont attendus, surtout pour la course des AS où le plateau est bien relevé).

Les déguisements de mes amis ont du succès. Il n’est pas rare d’entre "regardez, une bonne sœur !!" ou encore "Oh !! Astérix !! "...
Notre premier tour tout juste bouclé, les sirènes des motos nous informent que la tête de course va bientôt nous mettre un tour.


Nous allons ensuite attaquer le second tour par la toute petite difficulté du jour.
Je ne prendrai rien au ravitaillement. Nadia et Edith se sont arrêtées et l’écart avec Isabelle, Ella et Pascal s’est accentué. La seconde boucle terminée, je m’arrête pour attendre Nadia et Edith mais Nadia est seule. Un point de côté a obligé Edith à lever le pied. Mais chez Nadia, ça baigne.
Pour preuve elle va revenir sur Ella, Isabelle et Pascal et même les dépasser. De retour en centre-ville, les encouragements nous poussent à bien finir et Ella va s’envoler vers l’arrivée pour terminer sous l’heure au temps réel.
Bravo les filles, bravo à tous, vous avez assuré !!

A l’arrivée j’aurai bien grignoté quelque chose mais il n’y avait que des boissons chaudes. Nous n’allons pas nous éterniser car nous commençons à avoir froid et nous sommes attendus.
Nous n’aurons pas la chance de revoir le plupart de nos connaissances pour leur dire au revoir, mais nous nous reverrons bientôt.
Au final, tout était réuni pour que cette après-midi soit belle et elle l’a été. Je ne regrette pas d’avoir fait le déplacement.
A l’année prochaine, peut-être déguisé ?

Merci à tout le monde, l’organisation, les bénévoles, tous les participants... et à bientôt.
Bonne et heureuse année 2014 !!!

En attendant le film de Pascal, voici, d'abord la trace de mon GPS puis mes photos.

Photos :
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jeudi 12 décembre 2013

2013 12 08 - 60e édition de la SaintéLyon - 75 km


A l'issu de ma première participation à cette course de folie l'année dernière, j'avais affirmé que je n'y retournerai plus. Mais avec le temps, j’ai gardé en mémoire que les bons souvenirs oubliant les côtés négatifs si bien que j'ai tout de suite accepté l'invitation de l'ami Stéphane, participer ensemble à la 60e édition.

Pour cette édition 2013, qui relie toujours les deux grandes villes que sont Saint-Etienne et Lyon, quelques nouveautés : - un parcours modifié pour atteindre 75 km (au lieu de 72 en 2012) avec évitement des longs quais de Saône avant l’arrivée. - une course de 21 km baptisée SaintéSprint voit le jour et le départ sera donné à Soucieu en Jarrest. - le retrait des dossards à Lyon. Super pratique pour celui qui vient en train : Arrêt à Lyon, métro pour aller jusqu’au palais des sports, métro à nouveau pour reprendre un train pour St-Etienne...

Enfin, la fête des lumières est programmée le même week-end que la course. Super pour la fête et l’ambiance mais pas forcément pour le porte-monnaie. En effet, des millions de visiteurs sont attendus à Lyon et la SNCF y a vu là un moyen de s’en mettre plein les poches. Nous n’avons pas trouvé de billet preums dans les tranches horaires qui nous auraient convenu. Heureusement pour nous, "Super Pat" va assurer notre transport et notre assistance.
Ce qui ne sera pas une nouveauté cette année par rapport à 2012, c’est la présence de neige tombée en abondance quinze jours, trois semaines avant cette aventure. Avec un froid persistant sur la région, elle n’aura pas le temps de fondre.
Samedi 8 heures, notre chauffeur est prêt. Petit arrêt porte d’Orléans pour prendre en charge deux co-voitureurs.



Un voyage qui se passe bien. Pause café après 2 heures de route avec notre collègue qui assure un max. Ce qui l’ennuie c’est de devoir mettre les pieds à Lyon, surtout à deux pas de Gerland. Pour le Stéphanois qu’il est, ce n’est pas chose aisée.
Après avoir déposé nos deux compagnons de route en centre-ville, nous arrivons au palais des sports. Une fois l’excellent pique-nique préparé par Pat et son épouse avalé, nous filons retirer nos dossards, faire un tour des stands avant de reprendre la route pour Saint-Etienne.



Nous sommes les premiers à arriver dans le parc des expositions. Un petit tour pour repérer les lieux puis nous accompagnons Pat chez ses parents où il va déposer toutes les victuailles.
Le planning est bien chargé. Pat et Steph doivent se rendre au stade pour assister au match de ligue 1 opposant Saint-Etienne à Evian Thonon-Gaillard.
Direction Geoffroy-Guichard, visite de la boutique du club (impressionnant ce business), dîner dans un resto à quelques encablures du stade avec un ami de Pat, puis je les abandonne. Eux vont au foot et moi je vais les attendre dans une grande salle qui s’est bien remplie depuis notre passage éclair dans l’après midi.
Alors que je pensais attendre seul deux longues heures, quelqu’un a oublié de mettre le chauffage dans le stade et le match est annulé pour cause de terrain gelé. Quelles chochottes ces footeux !! Un degré en dessous de zéro et ils restent devant la cheminée alors que nous aurons des conditions bien pires.



Vers 23 heures nous sommes quasiment prêts. C’est parfait ! nous pourrons rejoindre la zone de départ bien plus tôt que l’année dernière où Isabelle et moi étions partis en toute queue de peloton. Les sacs déposés à la consigne, nous remercions note ami Pat avant qu’il ne parte se reposer chez ses parents. Il souhaitait nous suivre, mais la circulation va être difficile et il aura du mal ou nous retrouver. Autant qu’il aille se reposer pour être en forme le lendemain pour le retour.
A trente bonnes minutes du départ, il y a déjà pas mal de monde. Les SAS ne sont pas respectés. Nous serons en milieu de peloton. Des jeux de lumières et un fond musical nous font patienter. Puis le speaker prend la parole. Nous allons rendre hommage à deux personnes, puis il nous demande d’allumer les frontales et de faire une Ola quand enfin arrive le décompte final. On se souhaite bonne et deux minutes après le coup de pétard nous nous élançons dans la joie et la bonne humeur.
Les sept premiers kilomètres pour quitter Saint-Étienne vers Sorbiers se font sur le bitume. Au passage devant un magasin, nous aurons noté qu’un panneau affichait -6°, ce qui signifie que sur les hauteurs nous avoisinerons les -9 voire -10° mais comme j’ai mis 4 couches je ne crains pas le froid.
La première butte me fait prendre conscience que je suis un peu trop rapide. Inutile d’essayer de suivre Steph, je le laisse s’échapper. Pour reprendre mon souffle, je vais nettement baisser l’allure dans la longue côte de Sorbiers qui nous emmène sur les premiers chemins enneigés.
Je constate déjà la présence au sol de quelques déchets, ça me met hors de moi. Les premières neiges sont aussi synonymes de premières glissades et là, nombreux sont les coureurs qui s'arrêtent sur le côté pour mettre les équipements spéciaux. De mon côté, je vais attendre un peu même si, au fond de moi, je sais que nous allons encore prendre de l’altitude et que ça n’ira donc pas en s’arrangeant.
La grosse différence par rapport à l’année dernière c’est que la neige est moins fraîche. Les zones verglacées sont plus importantes à cause de la fonte de la neige dans la journée, du gel la nuit. De plus, une fine pellicule de givre recouvre par endroit ces parties glissantes et nous surprennent. Enfin, ce que nous n’avions pas vu l’année dernière, ce sont ces impressionnantes congères témoignant de l'intensité des intempéries mais aussi que le vent a été très présent. Cela dit, elles ne nous gênent pas, nous avons la place pour passer.
J’arrive à Saint-Christo-en-Jarrez, première zone de ravitaillement au 15e km. Un peu de monde sous la tente mais ce n’est pas la bousculade de l’année dernière. J’ai anticipé en ayant déjà mangé et bu. Je fais juste l’appoint en eau de mon bidon. Eau que je ne boirais pas, car trop chlorée. Je me servirai du second bidon rempli d’isostar.
Je ne m’attarde pas et je pars me soulager à l’extérieur. Je vais en profiter pour chausser les Ezyshoes. Au loin, j'entends des sirènes des véhicules de secours, signe qu'il y a certainement de la casse, je n'aime pas ça.
Encore des différences par rapport à la précédente édition : les zones bitumées sont moins glissantes, pas de brouillard et peu de vent. Et commence le balai des coureurs qui enlèvent leurs "chaînes" pour les remettre quelques mètres plus loin.

Le dénivelé se fait plus rude. De temps en temps, je lève les yeux pour constater que les étoiles veillent sur nous. Je me retourne aussi pour admirer ce beau serpentin de frontales qui illuminent les monts du Lyonnais. Que de monde !!! c'est impressionnant.
Les plaques de glace sont de plus en plus nombreuses ce qui occasionne un festival de pirouettes. On se croirait à Holiday on ice, et un axel suivi d'un salchow, puis un boucle piqué... Parfois on se croirait au bowling, et un Strike ! (une chute pouvant en entraîner d’autres...)
Arrive une belle et longue descente. Visiblement sur un versant moins enneigé, moins verglacé mais je resterai néanmoins vigilant pour ne pas aller à la faute. Par contre, c’est un ruisseau de boue qui nous accueille dans cette zone où il y a aussi de nombreux rochers et des cailloux. C’est moins vicieux que le verglas, mais pas plus facile pour autant. Contrairement à certains fous, je suis prudent, je me freine, ce qui est, pour moi qui ne sais pas bien descendre, un très gros effort. Les muscles souffrent beaucoup mais à ce moment précis, ce qui commence à m’inquiéter ce sont mes pieds. Avec la boue et l’eau glacée, ils sont frigorifiés.
Dans une autre descente, un peu plus loin, un coureur derrière moi a glissé sur une plaque de glace. Malgré la musique dans une oreille j'ai bien entendu sa chute. Je m’arrête pour revenir à sa hauteur avec d’autres coureurs. Son poignet est dans un mauvais état, la course semble terminée pour lui. 100m plus loin, une jeune fille est transportée sur le dos d'un concurrent, les dégâts sont de plus en plus importants.
J’arrive enfin à Sainte-Catherine, second ravitaillement, 30e kilomètre, 3h55 de course. Malgré les embûches, je suis hyper motivé puisqu’on nous a dit qu’à partir de là il n’y avait plus qu’à dérouler... mon c.. !!
Comme j’ai mangé et bu de l'isostar régulièrement, je ne prends qu’un peu de thé, histoire d'essayer de me réchauffer puis, je pars faire la queue pour remplir mes bidons. Là, je vais perdre beaucoup de temps. Quand mon tour arrive, il n’y a pas de pression dans les tuyauteries. C’est un tout petit filet d’eau qui coule, à ce rythme j’en ai pour une heure. Je décide d’aller à l’autre point d’eau. Il me faut alors refaire la queue quelques minutes. Avant de repartir, passage rapide par les toilettes et après 20 minutes passées sous cette tente, je remets mes gants pour reprendre la route.
Mes deux paires de gants (oui, oui, deux couches) sont si humides qu'en les remettant mes mains se refroidissent considérablement. Heureusement, après quelques minutes d’efforts et en serrant fort les poings, ça s’arrange. L'inconvénient d’avoir mis de 2 couches de gants, c'est que cela rend les gestes moins précis. Il m’est difficile de manipuler certains éléments comme les fermetures éclairs du sac ou de la veste, on va faire avec.


Nous quittons Sainte Catherine par une belle côte. Quelques flaques de boue puis de nouvelles plaques de glace réapparaissent. Nombreux sont ceux, comme moi, à avoir enlevé les équipements spéciaux. Quelques-uns s’arrêtent pour les remettre. Je n’ai pas le courage de déposer le sac et surtout pas envie de me refroidir. Un gars devant moi va faire une belle pirouette retombant lourdement sur le dos et les épaules. Nous nous arrêtons pour prendre de ses nouvelles et lui prêter main forte. Il s’est relevé comme si de rien n’était puis il est reparti. Il m’a fait très peur. Sa tête aurait pu cogner une pierre ou un rocher, il aurait pu se retrouver en fauteuil voir pire.
Ca fait réfléchir, mais cet épisode sera vite oublié avec la grosse difficulté qui arrive, la célèbre côte du bois d’Arfeuille que nous avions descendu comme on a pu l’année dernière et que nous allons monter cette fois.


source : http://www.desbossesetdesbulles.com/Bravo-a-tous-les-Saintelyon.html

Heureusement pour nous, elle n’est pas aussi glissante que l’année dernière. Par contre son fort dénivelé nous en fait baver. A la queue leu leu, en silence, on grimpe ce long mur en marchant. On aperçoit les frontales des coureurs au-dessus de nous. Il faut grimper si haut ? En s’approchant du sommet on entend quelques cloches et de la musique, merci à ces courageux supporters !

Je commence à accuser le coup. Il est 5 heures du matin, je constate que l’intensité lumineuse de ma frontale devient faible, peut-être est-ce aussi la fatigue qui commence à se faire ressentir. Les jambes se font lourdes, certainement parce que je n’ai pas encore bien récupéré des 100 km de Millau et mes pieds ont froids et n’aiment vraimznt pas ça.
Heureusement le parcours devient moins glissant, je n’ai pas dit plus facile, loin de là. Il faut quand même rester vigilant mais je pense que le pire est derrière nous.
5H53 du matin, ravitaillement de St Genoux, point kilométrique 41.
L’année dernière c’était la grosse bousculade ici. C’est aussi à partir de là que j’ai continué seul, Isabelle ayant décidé de rendre les armes.
Un peu de thé, une pâte de fruit puis je change les piles de la frontale. Une boite pour piles usagées est à notre disposition, merci à l'organisation.
Un quart d’heure après je me remets à courir. Encore une belle descente qui fait râler de nombreux muscles suivie d’une belle grimpette. Je suis de plus en plus dégoûté par la vue de tous ces déchets sur le sol en pleine nature.
Sur le bitume, mes pieds n’en peuvent plus et mes orteils me le rappellent. Malgré tout ça, j’ai quand même le moral. L’idée d’abandonner ne m’a jamais effleuré l’esprit.
De temps en temps on peut profiter d’un beau panorama sur la vallée. Le ciel étoilé va bientôt laisser la place au jour qui se lève. Pour l’instant je trottine toujours. Et je vais trottiner jusqu’à Soucieu en Jarrest, kilomètre 54, où de nombreuses personnes sont présentes et nous encouragent.
7h47, j’entre dans le gymnase. Je vais quasiment goûter à tout (sauf au saucisson). La vue des coureurs en relais qui se changent après avoir terminé leur contrat me donne envie d'en faire autant. Avant de repartir je dois passer aux toilettes, je vais devoir faire la queue dans le froid et perdre un peu de temps.
15 minutes plus tard, je repars sous les encouragements de nombreuses personnes et des bénévoles, ça fait du bien, merci à vous !!
En traversant la ville, nous croisons quelques riverains dont certains ont des mots gentils pour nous remonter le moral. A la sortie de la cité, je reconnais la route et le chemin qui étaient verglacés l’année dernière et où un véhicule de secours était bien planté.
Cette année c’est nickel mais mes pieds ont toujours du mal à acquiescer les chocs quels qu’ils soient. De plus, un corps étranger s’est invité dans une chaussure. A 15 km de l’arrivée, je dois retirer ce caillou qui me gène beaucoup.



A partir de là je vais commencer à alterner course et marche. Il nous reste deux difficultés. Le raidillon à la sortie du parc de Chaponost, qui était un véritable bourbier l’année dernière. Aujourd’hui la boue est absente mais la côte est beaucoup plus difficile que le souvenir que j’en avais. Tout comme la dernière côte de Beaunant, juste après le dernier ravitaillement. Il s’agit d’un mur qui m’a paru interminable.
Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Comme quoi, en fonction de son état de fraîcheur, on apprécie différemment les choses.
Je dois ajouter que j’ai fait une énorme erreur au dernier ravitaillement de Beaunant, 68e kilomètre, 9 h 44 de course, 6 minutes d’arrêt.
Je demande à une dame de me remplir une gourde avec du thé. Elle va aller en chercher du chaud, du très très chaud. Pour pouvoir le boire, je vais aller ajouter de l’eau aux robinets mis en place pour remplir les poches d’eau. Mon thé sera à température convenable mais avec un fort goût de chlore. Décidé à vouloir me réchauffer coûte que coûte, j’avale rapidement cette boisson au goût d’eau de piscine mais cela va vite me donner l’envie de vomir. J'aurai dû tout jeter et retrourner en chercher. Le mal est fait, je vais faire avec.
Après cette dernière grosse difficulté, il me sera impossible de courir. Les 5 kilomètres qui vont suivre seront un véritable calvaire, surtout dans les descentes et il y en a pas mal. Les 180 marches annoncées par l'organisation ne sont pas à monter comme nous le pensions Steph et moi mais à descendre, ouf !!

Lyon !!!!  j’y suis !!
Contrairement à l’année dernière, le tracé dans la ville pour rallier l’arrivée sera plus direct, évitant d'interminables quais dont on en voit pas le bout.
Tous ces coureurs qui me doubler depuis le dernier ravitaillement me démoralisent encore plus, jusqu'à ce que je me remette à trottiner, à 2 kilomètres du but.
La présence de spectateurs de plus en plus nombreux va me rebooster pour terminer sur une belle note. L'entrée du parc affiche le dernier kilomètre. Le palais des sports se dévoile,.
Pat m’a téléphoné pour me dire qu’il était dans le dernier virage, que Steph était arrivé. Dernière ligne droite, de nombreux cris me portent mais je ne vois personne. Je suis à la recherche de notre ami que j’aperçois enfin pour une photo souvenir.

Mais j’ai encore 10 mètres à faire pour franchir cette ligne d’arrivée hyper soulagé, fatigué mais heureux.
Je récupère mon beau t-shirt puis je file chercher mes affaires. Je me change tranquillement puis je retrouve mes amis pour un voyage retour avec pleins d’images en tête mais surtout avec la ferme intention de ne jamais refaire cette course dans ces conditions trop dangereuses.
Courir oui mais pas pour me retrouver à l’hôpital. Quelques jours après, avec du recul, je ne suis plus aussi catégorique et puis j'aimerais bien profiter des paysages de ce parcours mais pour cela il faudrait la faire de jour.
Pour terminer, je suis hyper satisfait du sac Camp acheté à la dernière minute. Les portes bidons c'est vraiment génial.
Merci à Stéphane de m’avoir embarqué dans cette aventure.
Merci à Patrick (et Patricia) pour nous avoir conduit sur les lieux du crime et de s’être occupé de la logistique avec son épouse.
Merci à toutes les personnes qui nous ont encouragé quel que soit le moyen de communication.
Merci à cette belle organisation et à tous les courageux bénévoles
Pas de merci à tous ces gros porcs qui ont jeté leur déchet n’importe où. Aucun respect pour la nature, pour les autres concurrents, pour l’organisation. C’est inadmissible, honteux.
Une grosse pensée à Georges qui devait être avec nous mais son genou voulait rester dans la Sarthe. Bon rétablissement à lui et vivement qu’il puisse galoper à nouveau pour se faire une petite course ensemble.
Maintenant place à 3 semaines de repos total.
Bonnes fêtes de fin d’année !!!!


Quelques liens :
La trace de mon GPS Garmin 310 XT : http://connect.garmin.com/activity/415053203# Openrunner : http://www.openrunner.com/index.php?id=3117193

Exporté chez Openrunner : http://www.openrunner.com/index.php?id=3117193

Le résumé en images par la région Rhône-Alpes :


Le film officiel RRA de la SaintéLyon 2013 par MIGOOTV
Mes photos, dans le désordre car j'ai utilisé 2 appareils :


Photo chez Maindru : http://www.maindruphoto.com/fr/photos/la-saintlyon-2013-flash-sport/2113045/709-leclercq-hubert.html

Ce qu'il faut retenir de cette édition, par l'organisation : http://www.saintelyon.com/actualites/ce-quil-faut-retenir-de-cette-60eme-edition/

Photos de la reconnaissance d'une partie du parcours, 2 jours avant le départ. Photos sur Facebook : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.706364602709672.1073741835.561708693841931&type=1

Une vidéo un peu plus longue :

MONTAGE SAINTELYON 10MIN OK from Extra l'Agence on Vimeo.
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dimanche 17 novembre 2013

2013 11 17 - Semi-marathon de Boulogne-Billancourt (92)

 
C’est un week-end ou j’avais prévu 2 courses. Le trail des flambeaux, le samedi soir et le semi-marathon de Boulogne-Billancourt le dimanche mais, comme je m’y suis pris un peu tard pour m’inscrire à la première, je ne ferai que la seconde pour la troisième année consécutive. Il était prévu que Jean-Marie, ancien partenaire de foot, beau-frère de l’ami Thierry, que je n’ai pas vu depuis quelques années soit présent mais, des petits soucis de santé l’ont obligés à renoncer à ce projet. Il viendra nous faire un petit coucou à l’arrivée. 
 
 

 Ayant pris l’option "dossard par courrier" pas besoin de me déplacer le samedi pour aller retirer un morceau de papier. Le jour J, j’arrive sur place en métro vers 8 heures. Les rues de Boulogne sont un peu animées, que peut-il bien se passer dans le coin ? Tous les bancs de la salle sont déjà pris. Je vais me trouver un petit coin pour me préparer. Après avoir renseigné une dame un peu perdu pour sa première compétition, je file aux toilettes, je dépose mon sac à la consigne puis je pars m’échauffer. Il est environ 9h20 et je n’ai vu aucune connaissance. A l’extérieur, pas de soleil, pas de vent, pas de pluie, des températures fraîches. Bref, des conditions quasi idéale pour courir et pour battre un record puisque nous sommes là sur l’un des parcours les plus rapides de France.

   

Moi, je n’ai pas chaud alors pour ne pas terminer en glaçon, je trottine jusqu’à 10 m du départ où j’entre dans mon sas. Beaucoup n’ont pas fait attention aux différentes couleurs des dossards et des panneaux à l’entrée des sas, si bien qu’il y a pas mal de coureurs qui devraient être devant. 10H00 pile le coup de pétard retentit. Les élites, préférentiels et les coureurs en moins d’une heure quarante s’élancent. Deux bonnes minutes plus tard nous sommes libérés sous de nombreux applaudissements. Tout de suite je prends une allure un peu rapide mais comme je me sens super bien je continue comme ça, on verra bien. Contrairement à l’année dernière, il y a foule mais ça ne bouchonne pas trop. 
Peu avant le 2e kilo je dépasse Sylvie que je salue. Nous sommes sur les quais de Seine. Je trouve qu’il y a moins de spectateurs que les années précédentes et ça me paraît un peu monotone. Le peloton s’est bien étiré et les kilomètres défilent avec de bonnes sensations. Je zappe le ravito du 5e kilomètre me doutant que l’eau va être glaciale. L’allure donnée par mon GPS n’est plus fiable, car j’ai désormais une centaine de mètres d’avance sur le marquage officiel mais ça me sert de base pour savoir si je maintiens ou pas l’allure. 

Depuis plusieurs kilomètres je reste à une distance raisonnable d’une féminine qui a une allure qui me convient bien puis, après le demi-tour avant le 8e km, je la croise et reconnaît Nadine Weiss. Etant de l’autre côté de la chaussée, je ne peux l’encourager. Vers le 8e kilomètre, j’aperçois sur la chaussée opposée, les 2 coureurs en tête de course, ils sont entre le 14e et 15e km, ça va vite (le record de l’épreuve sera battu d’une seconde par un coureur Kenyan) Après l’hippodrome de Longchamp, nous entrerons dans le bois de Boulogne avec son faux plat montant qui nous emmènera au 10e km que je passe en un peu moins de 50’. Là, je vais perdre un peu de temps au ravitaillement, car la soif s’est manifestée. Comme je le craignais, l’eau est bien fraîche... J’ai un peu de mal à retrouver le rythme que j’avais mais les portions suivantes, au dénivelé plus favorables, me permettront peut-être de retrouver mon allure. Effectivement, dans la descente du 13e km, je sens que mon allure est retrouvée et c’est ce qu’affiche mon GPS, mais le temps perdu ne se rattrapera jamais... 
Nous revenons sur les quais pour 6 km environ. Je ne prends rien au ravitaillement du 15e km. Je me demande quand va arriver le coup de mou. Aux 20 km de Paris, c’est arrivé au 18e ce qui me laisse imaginer le pire pour la suite. A part quelques douleurs au ventre certainement lié à l’eau froide avalée plus tôt, je suis surpris d’être toujours aussi bien et ce ne sont pas les 3 petites bosses qui nous font éviter les ponts qui changeront quoi que ce soit. Et puis nous sommes bien encouragés notamment par les pompiers de Paris venus en nombre, mégaphone en main à hurler "Allez, c’est bientôt la fin !" merci messieurs !! 
Le 19 e km est là, nous allons quitter les quais pour entrer dans Boulogne-Billancourt. Je passe le 20e km d’ 1h39’ mais là je vais prendre un coup sur la tête. Même si je dépasse quelques coureurs, ils sont encore plus nombreux, pour ne pas dire très nombreux à me doubler. Ils ont lancé le sprint final à une borne de l’arrivée, iront-ils au bout ?

 

Dernière ligne droite, l’arche se présente, un petit coucou aux photographes puis bip bip, c’est déjà terminé, heureux d’avoir participé à cette belle fête très bien organisée. La médaille au coup, je profite rapidement du ravitaillement avant de filer me changer pour retrouver Jean-Marie.


Retour à la maison, entièrement satisfait de cette belle matinée. Maintenant place à la Saintélyon !!
Merci aux organisateurs, à tous les bénévoles et à toutes les personnes qui m’ont encouragé. 
Pas beaucoup de photos...

Trace GPS Garmin
 
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mercredi 13 novembre 2013

2013 11 10 - 30 km de la Sans Raison (2e édition) à Vélizy (78)



Généralement les courses portent le nom d'un site géographique, d'un fait historique mais à Vélizy-Villacoublay rien de tout ça, venez courir sans raison mais pas sans objectif !
Objectif pour l'organisation, aider l'association Laurette Fugain qui lutte contre la leucémie.
Pour moi, c'est aussi l'occasion de faire une sortie longue et de tester la bête comme le matériel pour la Saintélyon. Le tout sans bobo, car la semaine suivante j’ai le semi de Boulogne-Billancourt.

Deux heures avant le départ je suis sur place. Il est tôt, les bénévoles ne sont pas encore prêts à distribuer les dossards. Marc et Francine arrivent. Eux sont passés la veille récupérer la petite feuille de papier et les cadeaux. On va se trouver un petit coin au chaud pour se mettre en tenue, papoter et pour... aller aux toilettes.



Une fois prêt, il nous reste encore pas mal de temps à attendre et comme il fait un peu frais dehors, nous allons faire plusieurs allers-retours entre les tentes à la recherche d’une éventuelle connaissance et les vestiaires où il fait bon.
Quand le speaker prend la parole, c’est tout de suite, pour nous mettre au parfum de ce qui nous attend : boue, flaques d’eau et terrain glissant. Avec ce qui est tombé du ciel toute la semaine et la nuit de samedi à dimanche ça ne m’étonne qu’à moitié
.
Près de 700 participants sont attendus sur les deux courses proposées, un 15 km et le 30 km ouvert aussi à la marche nordique mais, comme la "petite distance" part 45 minutes après nous, c’est sans doute la raison pour laquelle il n’y a pas tant de monde que ça sur le stade. Une course pour les enfants est aussi au programme de la matinée.

Petite séance photo avant le départ avec des connaissances de Marc et Francine puis nous nous dirigeons vers la ligne de départ.

C’est le soulagement quand le départ est donné, car nous n’avions pas chaud à attendre, immobile.
Après un kilomètre et demi nous entrons en forêt et nous ne la quitterons plus jusqu’à la fin. Notre terrain de jeu du jour, la forêt domaniale de Meudon, une partie de la forêt domaniale de Versailles appelée le bois du pont Colbert, en flirtant avec les villes de Chaville, Viroflay et Meudon. Des chemins et sentiers que l’éco-trail de Paris emprunte chaque année.

Pas de difficulté majeure sur les 4 premiers kilomètres. C’est à partir de là que les réjouissances commencent, par une belle descente que je vais aborder si prudemment que je me fais dépasser par de nombreux concurrents.
J’ai peur des feuilles mortes, qui peuvent recouvrir de nombreux pièges, et de partir à la faute.
Un kilomètre plus loin, la première côte se présente. Je l’aborde en courant et la termine en marchant. J’ai décidé de grimper tranquillement, en petites foulées, jusqu’à une certaine limite pour ne pas me griller. A ce petit jeu, sur l’ensemble du parcours, je n’ai marché que dans trois côtes. Par contre, à chaque fois que ça descend, la prudence me fait perdre toujours quelques places par des coureurs que j’ai dépassé dans les grimpettes.



Je vais gagner quelques places à aller tout droit, en passant dans les flaques d’eau et la boue, quand d’autres cherchent à éviter de mettre les pieds dans la gadoue.
Après 7 bons kilomètres un ravitaillement est annoncé. Ca me perturbe un peu, car il était annoncé un seul ravitaillement au 20e kilomètre. Aurions-nous pris le parcours du 15 km ?
Nous traversons alors une route (l’avenue de Virolflay) où je pense apercevoir Jean-Pierre sur son vélo...
Les écarts entre les concurrents se creusent si bien que je dois faire attention au balisage, heureusement, il est très bien fait, difficile de se perdre...

55 minutes de course, le soleil se montre et ça fait du bien au moral. Marc profite de mon arrêt technique pour me dépasser. Je repars dans son sillage mais peu de temps après c’est à son tour de s’arrêter pour la énième fois.
Quelques centaines de mètres plus loin, un bénévole annonce que le 30 km doit aller tout droit, je suis bien sur le bon parcours, ça me rassure.
Vers le 17e kilomètre, la dame que j’ai rattrapé me dit que la pluie qui tombe est bien fraîche. Je lui réponds que c’est de saison !
Mais quelques secondes plus tard c’est une avalanche de grêlons qui nous tombe sur la tête et ça pique fort les oreilles comme les mains. A ce moment-là, on se demande ce qu’on est venu faire là.
Nous ne sommes pas encore au 20e km que le ravitaillement est déjà là. Comme j’ai mangé deux barres de céréales peu de temps avant, je ne m’arrête pas. De toute façon, les tables ne me semblent pas bien garnies.
Sans forcer, je reviens sur des concurrents à un à un et mine de rien j’avance..
Plus que 5 km,
puis une excellente nouvelle
On se dit alors que le plus dur et passé, mais aussi qu’une surprise peut encore nous attendre et ce sera bien le cas après le 27e km. Une longue séries de whoops (comme au supercross), sur une monotrace assez sinueuse et glissante entre les arbres et leurs racines. C'est l'éclate totale.
Après ce passage délicat, il ne reste plus qu’à dérouler jusqu’à l’arrivée. Les premières maisons apparaissent, je me retourne, personne derrière moi sur cette dernière ligne droite qui me fait entrer en ville.
Le stade est là, un petit tour de piste et c’est l’arrivée non sans avoir été encouragé une dernière fois par Francine, l’appareil photo en main.


Bip bip, c’est terminé. On me remet une médaille et je file au ravito profiter d’une bonne boisson chaude.
Quelques minutes après Marc nous rejoint. J'avale un petit sandwich au fromage puis je file me changer avant de saluer mes amis que je dois quitter en leur souhaitant une bonne course pour le lendemain.
Une seconde édition bien organisée, un parcours super sympa, dans un cadre qui mérite d’être découvert à deux pas de la capitale.
Des bénévoles supers sympas et pour une fois, je n’ai pas vu de déchets sur le sol.
Beaucoup de plaisir et pas de bobo à l’arrivée, le principal est là.
Maintenant place au bitume et au semi-marathon de Boulogne-Billancourt la semaine suivante. 
Quelques chiffres, 246 classés sur le 30 km, 432 sur le 15 km, 13 marcheurs sur le 30 km et une bonne centaine d’enfants pour l’épreuve qui leur était dédiée.
Trace GPS :
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openrunner : http://www.openrunner.com/index.php?id=3049831
Photos :
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dimanche 13 octobre 2013

20 km de Paris - 35e édition du 13/10/2013

                              

C’est certainement parce qu’on m’en avait pas dit du bien que je ne m’étais jamais engagé sur cette grande manifestation sportive organisée dans la capitale. Tous les ans, pourtant, je mettais un point d’honneur à aller encourager les concurrents sur le bord de la route.
Cette année, j’ai eu la chance de gagner un dossard grâce à http://www.conseils-courseapied.com/ C’est ainsi, que le vendredi 12 octobre 2013, je me suis rendu pendant l’heure du repas au Trocadéro pour retirer mon dossard, le maillot officiel et un tee-shirt "Conseils-courseapied - Boutique Marathon".



Je sais que le jour de la course je ne serais pas au top forme. La veille j’ai un repas d’anniversaire et 15 jours avant j’avais parcouru les 100 km de Millau.
C’est donc sans prétention et pour le plaisir qu’à 8h20 j’arrive au Trocadéro accompagné de Francis. Le jour se lève et laisse présager que le soleil sera avec nous ce matin. Mais un petit vent rend le fond de l’air frais, ce sera certainement des conditions idéales pour courir.
La première personne que je croise est le bagnard, que je salue vite fait à l’entrée du village de la course. Mon gain me permet d’accéder à cet espace, ce qui me permettra de me changer dans le stand de l’équipementier Mizuno où, pour le moment, il fait meilleur qu’à l’extérieur et où, je vais croiser de nombreuses têtes connues du monde du running présentes sur le web.
Le village est le lieu où les partenaires de la manifestation accueillent leurs invités, où les VIP sont choyées et où les cadors font leurs premières foulées d’échauffement. Le petit coureur que je suis en prend plein les mirettes.

Le "village" après la course.

Une fois en tenue, la photo de groupe faite à l’arrache pour ce qui me concerne, je retrouve Francis avant d’aller me positionner dans le SAS partenaires. Un petit détail au passage, j’ai trouvé que les sanitaires manquaient un peu de ce côté du dispositif.
A 15 minutes du départ, la difficulté va être de rejoindre le bon SAS.



Il me faut contourner les deux SAS préférentiels, pour rejoindre la zone numéro 4 du plan dont l’entrée est sur le pont d’Iena. Le passage n’est pas large avec en face, un public important et des coureurs souhaitant rejoindre les SAS préférentiels. C’est un beau bordel, ça se bouscule, ça bouchonne et quand j’entre enfin dans le SAS, le départ est dans 3 minutes.

Je ne suis pas loin de l’arche matérialisant la ligne de départ et du podium où Michel Cymes donnera le départ.



L’attente sera brève, le pistolet va lâcher les dizaines de milliers de coureurs. Les élites s’élancent suivis les coureurs des SAS préférentiels 2 et 3 puis c’est notre tour.
Je passe la ligne 3 minutes après le coup de feu. Comme je ne me suis pas bien échauffé, que ça commence par une légère pente et qu’il y a beaucoup de monde mon départ est prudent, je ne m’enflamme pas.


C’est à partir du second kilométre, sur la large avenue Foch, que je vais prendre mon rythme de croisière. En entrant dans le bois de Boulogne, un léger vent frais nous accompagne mais rien de bien méchant.
Peu avant le 5 km, que je vais passer en 25 minutes, je dépasse le convoi exceptionnel du Bagnard qui encadre la tour Eiffel.
Jusque-là, tout va bien. Ma montre affiche une moyenne de 5’ au kilomètre qui me convient parfaitement. En quittant l’hippodrome de Longchamp, une petite pente va faire baisser légèrement ma moyenne que je rattraperais en redescendant sur la porte d’Auteuil en longeant l’hippodrome du même nom.
C’est là que je vais apercevoir Marc et Francine. Je m'arrête pour les féliciter de leur marathon d'Amiens couru la veille.
Une petite photo de Francine et je repars.


merci Francine pour la photo !

Après cet arrêt, je vais faire une erreur, essayer de rattraper le temps perdu. Je vais me griller d’autant que la fin de parcours n’est pas la plus facile.
A l’entame du boulevard Exelmans, le meneur d’allure des 1h30 me met un vent. Un calcul rapide dans mon petit cerveau me fait dire, qu’en étant parti 10 minutes après notre vague, il est parti pour faire 1h30 au chrono officiel, c’est certainement la raison pour laquelle il est tout seul...
Bref, nous allons quitter des quartiers que je ne connais pas trop pour rejoindre les quais de Seine et sa célèbre voie Georges Pompidou. 8 km de quais avec des passages sous des ponts, des tunnels et donc quelques petites descentes et montées qui cassent un peu mon petit rythme.
Au 13e lilometre, ma montre affiche à nouveau 5' au kilo, pour l'instant ça va encore.
Nous allons repasser pas loin du point de départ et la foule se fait de plus en plus nombreuse à chaque entrée et sortie de tunnel. Ca fait du bien au moral, puis, après le 16e km, au niveau des Tuileries, j’aperçois l’ami Pascal en plein milieu de la chaussée l’appareil photo à la main.
Il va bien m’encourager et me photographier pendant 3 kilomètres. C’est sa séance de fractionnés du jour.


Merci l’ami pour tous ces souvenirs !

Le pont Royal nous emmène sur la rive gauche et sur les nouveaux quais aménagés désormais fermés définitivement à la circulation.
Il faut rester vigilant, car certains équipements rétrécissent la chaussée ce qui resserre le peloton et pourrait provoquer des chutes.
Pascal me laisse après l’arche du 19e km, la remontée des quais de Seine n’est pourtant pas longue mais elle est terrible pour moi. Une fois sur le quai Branly, les cris de la foule, puis la voix speaker me redonnent le moral mais les jambes n’en peuvent plus.
Un petit coucou au photographe et l’arrivée est là, c’est le soulagement mais heureux de l’avoir fait.
Devant moi, Karine Le Marchand en a terminé aussi, le speaker lui demande ses impressions.
On me remet un sac contenant de quoi se ravitailler puis une très belle médaille, mais je ne m’attarde pas au risque d’avoir froid, je file vite fait au le village pour me changer... à 2 mètres de Laurent Petitguillaume et de Karine Le Marchand. J’ai raté une photo de Raymond Domenech.


Je ne traîne pas et comme je ne retrouverai pas Francis, c’est seul que je vais reprendre le metro pour rentrer à la maison.
Finalement, cette classique parisienne a du charme. Le parcours est agréable et j’y reviendrai peut-être, il y a tellement de courses à faire...

Merci à Gilles Dorval et conseils-courseapied.com
Merci à l’organisation, à tous les bénévoles. Site de la course
Merci à tous pour votre soutien.


http://www.openrunner.com/index.php?id=2990338
Mes photos et celles des ami-e-s récupérées sur la toile


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mercredi 9 octobre 2013

11 km trail du four à chaux (Nandy-77) - Edition du 06/10/2013

                             
Une semaine après Millau, je comptais me reposer mais c'était sans compter sur la détermination de Nadège et Michel à vouloir faire une seconde course dans l'année, après une première tentative réussie en avril à la soli'run.
Nous avions porté notre choix sur une épreuve qui affichait complet, alors je leur ai proposé une course nature que je connais pour avoir y avoir fait la plus longue distance l’année dernière.
Pour une seconde course mes amis choisiront le 11 km. Je serais leur accompagnateur. Malheureusement pour Nadège, un petit pépin physique l’empêchera de courir mais elle aura le courage de se lever tôt pour venir nous encourager, merci à elle !!
C’est ainsi, qu’en ce premier dimanche d’octobre, par une température agréable et un ciel qui n’est pas trop menaçant, que nous nous retrouvons à Nandy, petite bourgade de la Seine et Marne, bordée par la Seine et limitrophe de l'Essonne.


Nous arrivons sur place très tôt, ce qui nous permet de nous garer pas trop loin de la zone de départ/arrivée et de ne pas faire la queue aux dossards.
Un petit coucou à Francine, dont Michel est le plus fervent admirateur, puis elle part rejoindre son poste puisqu’elle fait désormais parti du club organisateur.. Nous croisons vite fait Nadia, débordée qui va rejoindre son stand.
C’est du boulot d’organiser une telle manifestation. On ne remerciera jamais assez toutes ces personnes qui s’activent pour que nous puissions nous éclater.
Retour à la voiture pour nous changer puis direction la forêt de Rougeau pour un petit échauffement


Un petit run pour Nadège qui reprend en douceur.

Après ces quelques foulées, direction la zone de départ. Il n’y a pas encore grand monde, l’occasion de saleur Marc et son fils Tristan. Je me trompe peut-être, mais j’ai comme l’impression qu’il y a un petit peu moins de monde que l’année dernière (1). Faut dire qu’il y a de grosses courses sur la capitale : les 10 km Paris centre qui fête sa 10e édition, l’odysséa pour la recherche contre le cancer qui attire environ 20 000 personnes, la 17e Course de Neuilly-sur-Seine, et peut-être d’autres...

Pour Michel une certaine inquiétude quant au parcours le ronge un peu. Il n’a jamais participé à un trail et il a du mal à s’imaginer ce qui l’attend.
Nous sommes encore en train de papoter quand le coup de pétard retenti, faut y aller !!
Pour nous, ce début de course est tranquille, quasiment en queue de peloton. Un petit ralentissement peu avant le premier kilomètre, ça se passe comme ça dans le trail mais rien de bien méchant.
Le parcours est très agréable et Michel, qui a pris son rythme en profite pour papoter un peu avec Sylviane (son prénom était écrit au dos de son maillot).

C’est dans une excellente ambiance que nous allons arriver à la première réjouissance du tracé, une descente glissante où l’organisation à mis une corde pour nous aider, du coup gros bouchon au kilomètre 3,7.



Nous continuons notre petit bonhomme de chemin jusqu’au 5e km où se trouve la première côte du jour. Je dis à Michel de se mettre à marcher si c’est trop dur, je ne sais pas si mon conseil est arrivé jusqu'à ses oreilles, je l'entends s'exclamer « marche ou crève ». C’est têtu un ancien militaire !!
Je le devance pour prendre quelques photos, mon dieu que c'est dur !!.


Après cet obstacle, et jusqu’au ravitaillement, nous allons faire la connaissance d’autres coureurs, c’est qu’il est bavard, on court ou en cause ?
De mon côté, j’alterne accompagnement et accélérations pour prendre des photos et malgré les gros efforts faits la semaine précédente, tout va pour le mieux. Nous arrivons au ravitaillement de la mi-parcours. J’avale un gobelet d’eau et Michel prend sa barre énergétique mais, on ne s’éternise pas, il y a encore quelques bornes à faire.
On va faire le yoyo avec des concurrents que nous suivons depuis le début mais cet arrêt va nous permettre de voir de nouvelles têtes. Le parcours devient un peu plus vallonné, mais rien de bien méchant pour moi, par contre pour Michel, ça commence à devenir dur. Je l’encourage comme je peux, désormais tout le monde connaît le prénom de mon compagnon de route et certains l’encouragent aussi. Après le 7e km Sylviane va prendre le large. D’autres féminines vont doubler mon ami, ce qui l’irrite un peu d’autant qu’il se met à marcher dès que ça monte.
Nous sommes aussi bien encouragés par tous les bénévoles que nous allons croiser et notamment Francine, vers le km 8,5
Vers le 9e km, Michel est repassé devant Malika mais nous sommes sur la grande partie monotrace du parcours avec une superbe vue sur la vallée de la Seine. Cette partie est un peu plus humide et donc plus glissante. Michel est prudent et doit laisser passer Malika qui s’est refait une santé.
Derrière, ça revient fort sur nous et je sens que dans la prochaine côte qui va bientôt arriver, nous allons être dépassé et c’est bien ce qui s’est produit.Mais il faut garder des forces pour la grosse difficulté juste avant l’arrivée.
Cette fin de course devient un parcours du combattant pour Michel mais il ne baisse pas les bra, il est très courageux.
Un petit coucou à Nadège au passage puis on attaque ce dernier piège par une longue descentee qui va nous ammener sur zone pavée. Ici aussi ça peut-être glissant, il faut pas perdre sa lucidité malgré la fatique.
Une fois en bas, demi-tour pour remonter une bonne moitié de cette côte mais ce n’est pas tout. Une fois entré dans le domaine, quelques mètres de répis pour le petit mur avant l’arrivée.
Ici, Michel va de nouveau perdre 2 places mais l’important est d’arriver sans bobo.

Et c’est en moins d’une heure trente et pas dernier, que nous allons franchir la ligne d’arrivée.
Un petit ravito, on nous remet un beau maillot puis on commence à échanger nos impressions.
Mes collègues ont trouvé le parcours un peu plus difficile que ce que je leur avais décrit. Moi, je ne le trouve pas trop compliqué.
Tout le monde est quand même satisfait car le tracé est sympa, la forêt magnifique, l’organisation irréprochable, des bénévoles aux petits soins... Que demander de plus ?
Merci à tout le monde pour cette belle matinée. Une course de récupération qui s’est bien déroulé pour moi.
Je vais enchainer avec une nouvelle semaine de repos avant d'affronter pour la première fois les 20 km de Paris puis me préparer pour la Saintélyon.
Rendez-vous l’année prochaine les amis, pour de nouvelles aventures, peut-être dans le bois de Vincennes où ailleurs.
D'ici là n’oubliez pas de vous entraîner régulièrement en prenant un max de plaisir.
Ci-dessous, toutes mes photos
(1) Nadia m'a confirmé une hausse de la fréquentation cette année. Comme quoi, il ne faut pas se fier aux impressions.
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