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dimanche 18 novembre 2012

Semi-marathon de Boulogne-Billancourt (92) – 16e édition le 18/11/2012




Après une semaine de grisaille et de froid j'étais loin de m'imaginer que la pluie pouvait s'inviter ce dimanche à l'occasion du semi-marathon de Boulogne-Billancourt.

Et pourtant, à mon réveil, vers les 6 heures du matin, elle est bien là. Je constate que toutes les toitures de la capitale sont bien humides et que l'eau continue de tomber. Après le p'tit-dej, la douche, l'habillage direction le métro pour une petite heure de transport.
A noter que j'ai déjà fait le voyage la veille pour aller chercher mon dossard. Il y avait peu de monde, 2 heures de voyage aller/retour pour passer 5 minutes sur place, pas très écologique pour les personnes qui se déplacent en voiture.



Ce dimanche matin il n'y a pas encore beaucoup de monde, les gens qui entrent sont de plus en plus trempés, ça promet pour la suite.
Une fois en tenue je dois trouver la consigne. Pour moi ça sera à l'extérieur. Une fois dehors je me mets à trottiner pour ne pas avoir froid. J'ai une bonne demi-heure devant moi je vais aussi en profiter pour trouver un coin tranquille pour me soulager.
La pluie a quasiment cessé de tomber. Je me rapproche des sas de départ qui commencent à se remplir. C'est alors que Marc et son fils viennent me faire un petit coucou puis arrivent Olivier, alias Totorunning et son amie Chloé.
On papote un peu puis chacun rejoint son sas en fonction de l'objectif renseigné à l'inscription. Comme Olivier a le même que moi nous resterons ensemble jusqu'au coup de pétard.
Et c'est justement au moment où les handisports s'élancent, quelques minutes avant nous, qu'un crachin fait son apparition.
Enfin nous entendons le signal du départ. On se souhaite bonne course. C'est en marchant que nous allons progresser jusqu'à l'arche qui matérialise le point de départ officiel de la course.


Autoportrait juste avant de quitter la maison.

La course :
Pas grand chose à dire si ce n'est que la grisaille et la pluie l'ont rendu un peu monotone. Il y a avait plus de supporters l'année dernière malgré le froid mais le soleil était de la partie.
Je suis parti à l'allure que je m'étais fixé pour améliorer sensiblement mon temps de l'année dernière et pour être pile poil dans l'objectif MBO.
Comme d'habitude il faut gérer les coureurs qui n'ont aucun respect pour les autres et qui se positionnent devant obligeant les coureurs plus rapides à ralentir, à slalomer et ça en énerve plus d'un. Si encore ils se mettaient sur le côté, en file indienne mais non, à 4 ou 5 de front, super pour doubler avec la foule !!
Il faut gérer aussi ceux qui ne veulent pas mettre les pieds dans les flaques d'eau et qui font des écarts sans prévenir.
Enfin, cette moto dont le passager filme ou prend des photos et qui veut passer là où la chaussée se rétrécie. Il y a des endroits plus propices pour faire ça...

J'ai aussi été confronté à 3 coureurs peu respectueux des autres en rotant haut et fort !! super sympa pour les gens autour. Quelle éducation !! on est pas dans une porcherie, on peut faire ça discrètement.




Bref, km 10 j'ai 30 secondes d'avance sur l'objectif.
A cet endroit précis nous avons surmonté une des rares difficultés du parcours, un faux plat montant. Nous sommes dans le bois de Boulogne, nous avons contourné peu de temps auparavant l’hippodrome de Longchamp. A chaque ravitaillement je vais prendre un peu d'eau et quelques raisins secs.
Vers le 13 km j'ai un petit coup de mou, un petit point de côté fait son apparition, je lève le pied et perds un peu de vue la féminine qui me servait de lièvre depuis le second kilomètre.
Mais bizarrement je reviens sur elle si bien qu'au 15e km je regarde ma montre et je me rends compte, après un calcul vite fait, que je risque d'arriver avec 3 minutes d'avance. Je lève le pied et je vois cette féminine s'éloigner de plus en plus et de nombreux coureurs profitent de ma baisse de régime pour me dépasser.
Je vais juste en repasser quelques-uns quand, à deux cents mètres de l'arche, je constate que j'ai rempli mon contrat et bien plus.
En effet, sans forcer, sans me faire mal, j'ai fait les 10 premiers kilomètres en 53'25 et les 10 km suivants en 51'36 (au chrono officiel grâce au tapis disposés tous les 5 km. IL y en avait même un au 7e km pour être certain que tout le monde fasse le parcours en entier).

La ligne franchie tous ces corps qui laissent échapper de la vapeur c'est énorme, je n'ai pas mon appareil photo sur moi pour immortaliser cet instant.
On me remet un sac "ravitaillement" puis une jolie médaille. Direction les tentes pour profiter d'une bonne soupe bien chaude, d'un morceau de banane puis je file récupérer mes affaires pour me changer et rentrer vite fait à la maison, content de ma matinée.

Un grand merci aux bénévoles, car il fallait être courageux pour venir rendre service avec de telles conditions météo.
Un grand bravo aux amis qui sont allés au bout et surtout à Nadia, que j'ai pas eu la chance de croiser mais qui a été courageuse pour terminer ce semi de reprise.

Juste un petit bémol sur l'organisation et surtout les clauses abusives de leur règlement qui interdit tout échange de dossard. Les organisateurs souhaitent que les coureurs s’inscrivent le plus tôt possible pour des questions de logistiques, ça je le comprends et le sportif y gagne, car c'est généralement un peu moins cher. Mais c'est aussi pour remplir les caisses puis ils refusent tout remboursement ou échange de dossard.
Or, en s'inscrivant des mois à l'avance il peut se passer plein de choses, comme, malheureusement, se blesser. Mais ces organisateurs n'en ont que faire. Ils ont l'oseille, après ce n'est plus leur problème.
C'est l'esprit business qui prend le dessus sur l'esprit sportif, pas sympa du tout alors qu'une procédure simple d'échange peut être mise en place sachant que la modification d'un nom dans un fichier informatique ne prend pas beaucoup de temps. Moi j'assimile ça à du vol.

C'était mon petit coup de gueule du jour.
Pas beaucoup de photo car j'ai laissé mon appareil dans mon sac pour ne pas l'exposer à l'humidité.

Prochain rendez-vous la Saintélyon dans 15 jours.



Lien photo : https://picasaweb.google.com/113245630134072672330/20121118SemiDeBoulogneBillancourt#
Lien garmin : http://connect.garmin.com/activity/244379973
Lien openrunner : http://www.openrunner.com/index.php?id=2090878
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dimanche 11 novembre 2012

18 km trail des flambeaux à Montfort l'Amaury (78) – 7e édition le 10/11/2012


En 2007 j'accrochais pour la première fois un dossard sur mon maillot ici même, à l'occasion de la seconde édition de cette manifestation nature et nocturne. C'est aussi ici que j'ai croisé pour la première fois un type déguisé en Bagnard avec un boulet qui malheureusement ne sera pas avec les dunes d'espoir ce soir en raison de pépins de santé pour lesquels je lui souhaite un prompt rétablissement.
Cette année là, 187 coureurs ont franchi la ligne d'arrivée du 10 km. Désormais les inscriptions sont closes fin octobre. Il s'y prendre très tôt si on veut participer à cette course super sympa, accessible au plus grand nombre et très bien organisée. Cette course à donc un caractère particulier pour moi, plus encore ce soir puisque je m'alignerai pour la première fois sur le 18 km.
16 heures, je retrouve Pascal et Isabelle qui m'accompagnent dans cette aventure. Quelle galère pour sortir de la capitale en direction du grand ouest parisien, à deux pas de l'Eure et loir. Tant bien que mal nous arrivons à Houdan où je fais le plein de légumes dans une ferme que je connais puis direction Montfort l'Amaury, à une bonne dizaine de kilomètres où nous trouvons facilement une place face au gymnase.
Nous avons 1 h 20 devant nous pour nous préparer. Ça commence à s'agiter dans la salle mais pas encore de queue pour récupérer le dossard et les cadeaux.


En se préparant tranquillement Pascal voit arriver un collègue de son club. Peu après Jenifer qui vient nous saluer puis d'autres membres de la SAM Paris 12 Montrouge arrivent et je dois me transformer en photographe pour le prix d'une bise que j’attends toujours.
Vers 19h40 on nous demande de rejoindre la place du marché, à 700 m de la salle, point de départ et d'arrivée de l'épreuve. Nous nous y rendons en trottinant pour nous réchauffer et profitons de ces derniers instants pour régler la frontale. Un rapide briefing est fait où on nous demande d'être très prudent dans les escaliers. On nous annonce aussi que la forêt est très humide.

 

Après la joëlette des dunes d'espoir qui s'élance sous les applaudissements de toutes les personnes présentes, nous serons les prochains à partir suivi, 20 minutes plus tard, du 10 km et de la marche nordique.
La fusée lancée du haut de la ville, au pied de la tour d'Anne de Bretagne, donnera le départ de la course et c'est à ce moment précis que je déclenche le chrono après bien sûr s’être souhaité une bonne course.
Pour l'avoir déjà fait plusieurs fois je comptai partir tranquillement mais je me suis un peu emballé. C’est qu’après quelques centaines de mètres ça va commencer à grimper et de plus en plus pour arriver au point culminant de la ville.
A partir de là Pascal s’envole. Je ne sais pas où est Isabelle.
S'en suivra une descente d’escaliers très prudente pour tous les concurrents. Puis de nouveau une petite et longue côte qui nous amène dans la forêt domaniale de Rambouillet. Jusque-là tout va bien.
Cette première partie de forêt ne nous propose pas de grosse difficulté hormis les nombreuses zones boueuses et des flaques d'eau qui rendent les larges chemins glissants. 4e km, je dépasse la joëlette en encourageant ces courageux coureurs au grand cœur. 600 mètres plus loin j’aborderai avec prudence là encore cette première descente jusqu’au point de séparation des parcours du 18 et du 10 km.
Quelques coureurs ont profité de ce dénivelé favorable pour me mettre un vent mais je vais les rattraper dans la côte vers le 6e km. Elle me paraît bien longue cette côte. Les frontales font bien ressortir les nombreux éléments réfléchissants de la file de coureurs qui se suivent et qui nous montrent le chemin. Presque au sommet, un mauvais appui, mon pied qui glisse et là je dois me résigner à marcher, impossible de repartir. D'un autre côté je me dis que ce n'est pas plus mal car je pense déjà à la phase finale. Après cette petite difficulté nous nous dirigeons vers Les Mesnuls. Les portions bitumées sont plus nombreuses et j'ai l'impression que nous descendons plus que nous ne montons, quelle surprise nous attend ? Les premières maisons, pardon, je devrais plutôt dire les premiers manoirs, châteaux ou villas sont là. Certaines demeures sont éclairées et nous montre à quelle point elles sont somptueuses.
A un croisement des bénévoles nous annoncent qu'il reste 7 km. Effectivement, mon GPS affiche un peu plus de 11e km. Je n'ai pas vu le temps passer. Par contre je pensais qu'un ravitaillement nous attendait là mais comme je n'ai pas bien regardé le règlement je me retrouve le bec dans l'eau. Pas grave, je vais composer sans et au final ça ne m’aura pas gêné. Au 13e km, nos sommes revenus sur le parcours du 10 km, virage à gauche et là ça grimpe doucement mais sûrement à nouveau. Je reviens sur tous les concurrents qui excellent dans les descentes et sur le plat. Parmi ces coureurs que je retrouve régulièrement une féminine, une certaine Wendy qui est régulièrement encouragée par des coureurs comme par des spectateurs et même des bénévoles. Il y aussi une autre féminine qui dit sans arrêt à son accompagnateur de lever le pied.
Nous dépassons des concurrents de la marche nordique et des attardés du 10 km. Je reconnais bien le parcours. Je sais qu’après cette belle ligne droite sur le bitume une longue descente va nous ramener en ville. Les premières habitations de Montfort l'Amaury sont là, je dépasse un groupe de joyeux lurons portant pour la plupart un maillot orange. L'un deux pense que la fin est proche. Il ne sait pas qu'il faut remonter au donjon.
Si si, d'ailleurs les premières marches sont là. Alors que tout le monde les aborde en marchant je les avale d'un trait mais un virage serré à gauche me coupe mon élan et je terminerai cette première ascension comme je peux.
Nous retrouvons le bitume, je me remets à courir. Dernière série de marches, je les aborde à fond ; Enfin, quand je dis à fond c'est à fond pour moi. Et je dépasse encore et encore des coureurs. Certainement du 10 km mais certains occupent toute la largeur des escaliers.
Pardon, Pardon, les premiers m’entendent et s’écartent, les suivants ne bougeront pas d’un iota et m’obligeront à m’arrêter. Heureusement nous sommes quasiment au sommet et je suis revenu sur Wendy que je ne compte pas laisser partir mais c’est qu’elle ne compte pas en rester là et veux profiter de la descente pour reprendre la poudre d’escampette.
Et elle a de la chance, car la semelle de ma chaussure gauche a bougé et j'ai du mal à mettre le pied au sol. Je vais finir tant bien que mal en revenant quand même sur elle, car je termine sur ses talons. Je suis aussi surpris, car je n’ai pas vu le temps passer, j’aurai aimé que ça dure un peu plus longtemps...
Pascal et là, en pleine discussion avec ses camarades de club qui ont terminé leur dix bornes Il attend Isabelle qu’il n’a pas vu passer. Elle arrivera 2 minutes après moi. Direction la salle pour se changer et profiter d’un ravitaillement très copieux et varié. Comme les résultats du 18 km mettent du temps à arriver nous décidons de rentrer. Nous sommes tous satisfaits et contents de notre balade nocturne.
Pour terminer je tiens à remercier l'organisation, les bénévoles et toutes les personnes qui contribuent à la réussite de cette très belle manifestation accessible au plus grand nombre, car le parcours n’est pas très difficile. Pour des premiers pas dans le trail et dans la course nocturne c’est la course qui vous conviendra.

Encore besoin du RIA pour nettoyer les pompes...
Mes photos : https://picasaweb.google.com/113245630134072672330/20121110LesFlambeaux#5809525525110541554 Openrunner : http://www.openrunner.com/index.php?id=2078440
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