10 km Paris Centre
Depuis le marathon
"Les courants de la liberté" qui s'est déroulé du côté
de Caen à la mi-juin, je n'ai rien de prévu pour la fin de l'année. Juste une
pause de toutes activités physiques pendant 3 mois.
Finalement, l'abus de fromages, de charcuteries et d'apéros pendant les vacances
m'ont obligés à reprendre l’entraînement une dizaine de jours
plus tôt que prévu.
Mais la motivation n'est pas au rendez-vous
alors, quand je découvre dans un mail que le 10 km Paris centre
n'est pas complet à 3 semaines de l’événement, je n'hésite pas une seconde à dépenser 25€ pour profiter du magnifique parcours qui est
présenté en espérant qu'il ne soit pas modifié.
Quelques jours après la confirmation de mon inscription, je reçois un courriel m’informant que la préfecture de
police a demandé à décaler la date de la course. Elle est
désormais programmée 2 semaines plus tard, soit le 15 octobre. Un remboursement est proposé mais comme je suis disponible je
serai de la partie.
Entre temps, j'en
parle à un jeune collègue qui est allé voir sur le site et a
pu s'inscrire quasiment à la dernière minute. Ce sera, pour ce
grand tri-athlète, l'occasion de faire un vrai 10 km !
C'est d'ailleurs en
sa compagnie et celle de Stéphane que je vais récupérer mon
dossard le vendredi midi. Pas trop de monde, ça ira très vite.
Rendez-vous est
donné dimanche matin 9h10 devant le PC sécurité. Et c'est accompagné de Pascal et Isabelle que nous nous rendons sur la zone de départ en trottinant sous un magnifique soleil.
Nous passons
le long des barrières de la zone d'arrivée où les secours sont
déjà en place et où de nombreux bénévoles s'activent. Pour moi
cette zone me paraît petite pour accueillir plus de 10 000
personnes, on verra bien.
Il y a déjà du
monde dans les différents sas mais pas encore assez à mon goût car
nous nous retrouvons presque en première ligne des coureurs en moins
de 50mn. Je sais que ça va partir vite, trop vite pour moi et que je vais exploser. Mais bon, à moi d'être raisonnable.
En attendant que Kevin
Mayer donne le départ on papote puis enfin, il libère les
handisports suivis quelques minutes plus tard des élites malgré un pistolet défaillant.
Nous nous rapprochons de l'arche. A
peine le temps de se souhaiter une bonne course à mes amis et de prendre une
photo que c'est parti.
Et comme prévu l'Opéra Garnier se
rapproche rapidement, puis on tourne à gauche, sur la rue de la Paix (on commence le monoply). Je traverse la place Vendôme aux côtés du premier meneur d'allure en 50'.
Nous entrons sur la longue rue de Rivoli, longeons les
Tuileries, le Louvre puis la tour Saint-Jacques que nous allons
contourner par la droite afin de rejoindre les quais hauts par la
place du Châtelet. Comme prévu le coup de mou est là. Il m'est
impossible de suivre le meneur d'allure qui s’éloigne doucement
mais sûrement, pire, le second meneur d'allure me dépasse...
La mi-parcours est au niveau des Tuileries, non
loin de la Place de la Concorde et de ses pavés. C'est d'ailleurs là
que se trouvent les tables du ravitaillement.
Ca se complique
sérieusement et je sais que sur les Grands Boulevards ça va se
vallonner un peu jusqu'à la fin, c'est mal barré cette histoire.
A la place de la Madeleine,
nous prenons le boulevard des Capucines. Nous traversersons l'avenue
de l'Opéra (place de l'Opéra) où les encouragements sont nombreux
puis continuer sur le boulevard des Italiens jusqu'au boulevard de Montmartre. Il reste un peu moins de 3 kilomètres et c'est à partir de là que ça va se corser un peu. Cependant, contrairement à ce que j'imaginais, comme je suis en toute petite foulée, je souffre moins que
prévu alors que pour d'autres la marche s'impose.
Juste après la porte Saint-Denis nous allons tourner à
droite pour "descendre" le boulevard de Sébastopol jusqu'à
la rue Etienne Marcel. Un autre meneur d'allure (le dernier en cinquante minutes) me dépasse en encourageant tout le monde.
Nous sommes dans le dernier kilomètre, la place des
Victoires (troisième et dernière place royale traversée par les coureurs) est en vue. Nous la contournons par la droite, longeons la
Banque de France. L’arrivée est proche, ça descend légèrement,
ça accélère autour de moi, j'en suis incapable et dans le dernier virage, un
coureur force le passage et m'oblige quasiment à m'arrêter.
L'arche
est en vue et comme je l'imaginais c'est le bordel. Je vais passer le
premier tapis et je n'irai pas plus loin, ça bouchonne devant, ça pousse derrière pour
franchir la ligne mais il y a trop de monde.
Non seulement la
zone d'arrivée est trop petite, pas assez longue et large mais l'organisation n'a pas trouvé mieux que de distribuer les médailles 20 mètres plus loin ce qui ne laisse pas assez d'espace pour faire dégager rapidement la zone d'arrivée.
Juste après, sur la rue du Louvre, on trouve le ravitaillement d'arrivée. Les tables sont disposées que d'un seul côté c'est aussi la
bousculade pour les approcher. Pour moi rien d'intéressant et surtout rien
d'emballé donc je n'ai qu'une idée en tête quitter cette zone surpeuplée, je ne prendrai même pas un gobelet d'eau.
J'arrive quand même
à retrouver Pascal et Isabelle avec qui je vais rentrer. Samuel a
été trop rapide et comme il était attendu pour un déjeuner familial il avait prévu de repartir aussitôt.
Malgré les soucis
de l'arrivée, j'ai quand même passé une excellente matinée. Le
soleil était présent, le parcours magnifique et finalement un
chrono que je n'aurais pas pensé faire avec seulement un mois de
reprise et des kilos en trop.
A la prochaine !
Trace de mon GPS :
Liens vers mes photos (au smartphone) ICI
Lien vers les résultats sur le site de la FFA ICI