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jeudi 16 octobre 2014

20 km de Paris - 36e édition, le 12/10/2014

20 km de Paris 


Inscrit de longue date sur mes deniers personnels pour être certain d'être de la partie, ces 20 km, auxquels j'ajouterai les quelques kilomètres pour rentrer à la maison après, seront ma dernière sortie longue avant le marathon de New York.
Pascal m'annonce qu'il y participera aussi, soit en touriste soit en récupérant le dossard d'un coureur blessé ou qui ne peut pas venir. Lui aussi est en préparation marathon (Valence en Espagne) mais n'a pas tout à fait les mêmes objectifs sur cette sortie mais globalement ses allures et les miennes devraient cohabiter. Nous décidons donc de partir tranquille pour essayer de terminer fort et on rentrera aux Archives en mode cool.

J'ai récupéré mon dossard vite fait le vendredi midi. Il y avait la queue pour certaines tranches de dossards mais pour moi tout s'est passé très vite. Dimanche matin, je retrouve Pascal dans la cour des Archives pour aller prendre le bus sauf que celui-ci ne circule plus. Nous nous rabattons sur le métro. On est dans les temps pour être bien placé dans le premier sas de la populace, derrière le sas Elite et handisport, les deux sas préférentiels et le sas partenaires.
En traversant le champ de Mars pour rejoindre le pont d'Iena, nous croisons des têtes connues dont un membre du club à Pascal, la SAM Paris 12 puis Marc, Francine, Nadia et Céline qui font la queue aux toilettes.














On se quitte en se souhaitant bonne course et nous nous positionnons à l'entrée du pont. Il ne nous reste plus qu'à attendre... une bonne heure. On papote un peu, on observe ce qui se passe et on regarde ce que montrent les écrans géants mais on ne peut pas profiter de ce qui se dit au micro car nous sommes trop loin des enceintes.
Côté météo on a de la chance. Le ciel est très couvert, un vent frais est présent mais grâce à la foule nous sommes protégés. Juste avant notre départ, quelques gouttes vont faire leur apparition mais rien de bien méchant et ça ne durera pas.

Les départs se succèdent et on se rapproche de la ligne quand Pascal aperçoit juste derrière lui Nathalie, une coéquipière de son club. On papote un peu, on parle objectif. Elle espère un chrono de moins d'une heure et cinquante deux minutes pour faire mieux que l'année dernière, on lui souhaite de réussir.
20 minutes après les élites nous allons nous élancer. Le décompte est donné et c'est parti accompagné par l'hymne de la course interprété en direct par Melissa présente sur le podium avec les officiels. Au passage sous l'arche je démarre le chrono et ça commence par une petite grimpette qui va me dégourdir les jambes car l'attente a été longue. A rester statique nous avions des fourmis dans les jambes d'autant que la veille j'ai bien piétiné au salon de l'automobile à la porte de Versailles.
Malgré les départs par petite quantité de coureurs il y a du monde et il faut se frayer un chemin si bien qu'en arrivant sur la place du Trocadéro et du 11 novembre j'ai perdu l'ami Pascal. Il me rattrapera quelques centaines de mètres plus loin en ayant emprunté les trottoirs. Surprise, Nathalie est là aussi. Je n'ai pas vu passer le premier kilomètre mais l'allure semble un peu plus élevée que prévu.
Nous allons nous retrouver sur de larges avenues où il est agréable de courir, on ne s'y bouscule pas. C'est l'occasion pour nous de discuter un peu, on se rend même pas compte des kilomètres qui défilent. On se retrouve sur l'allée de Longchamp longue de plus de 2,5 km et où on peut apercevoir tout au bout l'arche du 5e kilomètre.



Pour moi l'allure est bonne même si elle est toujours au dessus de ce que nous avions prévu. Nathalie semble à l'aise. Au premier ravitaillement je lui prends une bouteille d'eau au passage et nous passons le 5e kilomètre en un peu moins de 27 minutes ce qui permettrait à Nathalie d'exploser son record. Mais pour l'instant le profil de la course est plutôt favorable mais ça ne va pas durer.
Après avoir fait demi-tour au bout de hippodrome de Longchamp nous revenons dans le bois de Boulogne. Là un long faux plat risque de faire mal à quelques coureurs m^me si ce n'est pas un col de haute montagne. Nathalie s’accroche mais après ce petit obstacle, vers le 8e kilo, je sens qu'elle accuse le coup.
De mon côté, à la sortie du bois de Boulogne, une personne avec son chien traverse juste devant moi. Je n'ai pas d'abs mais j'ai évité de justesse le toutou. Ensuite ça descend légèrement jusqu'à la porte d'Auteuil. Curieusement je double quelques concurrents dont un qui a été victime d'un accident intestinal et non seulement ça se voit bien mais il y a aussi les odeurs. Bref, un coup d’œil derrière et plus de Pascal à nouveau. Je lève le pied pensant qu'il est resté avec sa coéquipière quand tout à coup il refait surface sans savoir où est la miss.


Ca me fait un peu de la peine de la laisser seule mais dans cette foule nous allons perdre beaucoup de temps à la chercher sans être certain de la retrouver.
Nous adoptons alors une allure bien plus soutenue après le passage au 10e kilomètre, juste après le ravitaillement de la porte d'Auteuil. A partir de là on va doubler et doubler si bien que sur les quais je dois souvent faire l'effort de monter sur le trottoir à de nombreuses reprises pour pouvoir rester aux basques de Pascal. Mais à ce petit jeu je m'épuise quelque peu et je commence à craindre les quelques remontés de tunnel qui nous attendent plus loin entre le 13e et 17e kilomètre.
Justement, la première grimpette se profile. Pascal me dit que nous sommes allés trop vite et qu'il faut lever le pied, je ne dis rien mais intérieurement ça me réjouit. La foule est dense, j'ai quand même du mal à rester au contact de Pascal. Les petites bosses se succèdent et ça commence à devenir dur mais je m’accroche. Au dernier ravitaillement Pascal me prend une bouteille d'eau et sous le tunnel suivant nous allons dépasser Nadia et Céline puis Emmanuelle, la meneuse d'allure des 1h50 de la vague 3.
Nous sommes désormais au niveau des Tuileries que nous connaissons bien pour venir souvent courir dans le coin.
Il reste un peu plus de 2 km, nous traversons la Seine pour descendre sur les quais de la rive gauche. Les nombreux aménagements de ces berges désormais ouvertes aux piétons 7 jours sur 7 font que la route est souvent très étroite pour une telle quantité de coureurs et si moi je prends soin de ne pas gêner les autres coureurs en les doublant certains n’hésitent pas à nous bousculer pour passer, bande de c... !
C'est que l'arrivée approche. Plus qu'une petite côte et ce sera la fin. Pascal, bien plus en forme que moi, arrive à se faufiler beaucoup plus facilement puis il m'attend pour m'encourager sur la dernière ligne droite puis nous franchissons la ligne quasiment ensemble.
Je le remercie de m'avoir accompagné mais on se s'attarde pas car nous avons encore quelques kilomètres à faire pour rentrer chez nous.

Le ravito et la médaille en main, nous traversons le pont d'Iena où une personne nous signale que la course est terminée sauf que nous on a une prépa à faire...
Nous retrouvons le peloton et allons le suivre jusqu'aux Tuileries où notre chemin prendra une autre direction. Pascal s'est pris une belle gamelle, heureusement sans gravité.

Voilà encore une belle matinée qui se termine sous un ciel qui nous aura épargné le temps de la course. Je remercie mille fois l'ami Pascal de m'avoir accompagné et encouragé tout au long de cette belle course. Merci à tous les bénévoles, à l'organisation.
Le lendemain Pascal m'a appris que Nathalie avait réussi son objectif à l'aise mais souffre d'une petite douleur à un mollet. Grand bravo à elle et bon rétablissement !!
Un grand bravo à tous les amis qui sont allés au bout ainsi qu'à tous les finishers !

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