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mardi 17 juin 2014

2014 06 15 - 10 km l'Equipe (4e édition, Paris)

10 km l’Equipe


J’ai tout misé sur la case chance en m'inscrivant à tous les tirages au sort que j'ai trouvés pour espérer gagner un dossard pour cette 4e édition des 10 km l'Equipe. Ce n'était pas une priorité et j'avais prévu en compensation un trail du côté de Torcy le 29 juin au cas où la chance ne serait pas de mon côté. Mais une semaine avant le départ Samsung mobile France m’annonce que j’ai été tiré au sort. Je les remercie chaleureusement. Je dois quand même ajouter que ce n'est que justice vu le nombre d’appareils de la marque que j’ai à la maison... 

Le samedi 14 juin, accompagné de mon épouse et de la "petite" dernière je passe récupérer mon dossard vite fait place de la République. Petit passage chez Go Sport pour ma fille qui voudrait se remettre à la course à pied mais comme elle n'a pas beaucoup confiance en elle et qu'elle a peur de se montrer, c’est pas gagné !

Dimanche 15, je suis debout à 7 heures pétantes pas au mieux de ma forme. Un peu barbouillé toute l'après-midi du samedi ajouté à cela un dîner des plus allégés, bulots mayo ce n’est pas le repas idéal la veille d’une course mais le plaisir avant tout !
Bref, je passe pas mal de temps aux toilettes mais je ne suis pas pressé, le départ est donné au bout de ma rue.
A une demi-heure du départ je file rejoindre mon sas. Je n’ai jamais vu autant de runners rue des Archives, rue Rambuteau, du côté du centre Georges Pompidou (Beaubourg). Quand j’arrive sur le boulevard Sébastopol il y a déjà pas mal de monde derrière les grilles et j’entre dans le sas des 48 minutes. Je regarde un peu partout en espérant voir Marc, Jean-Pierre ou d’autres mais aucune tête connue à l’horizon.



On entre tout de suite dans l’ambiance avec un premier échauffement collectif le temps d’une chanson. Ca va réveiller les gens du quartier dont certains se montrent à leur balcon. Une quinzaine de minutes plus tard rebelote mais là il y a encore plus de monde et la foule est plus compacte si bien que je me prends quelques coups, heureusement rien bien méchant.

Juste avant le départ les speakers égrainent les noms des concurrents qui fêtent leur anniversaire aujourd'hui. Nous aurons aussi une pensée pour tous les papas, fête des pères oblige. On annonce aussi la présence d’associations dont mécénat chirurgie cardiaque et de personnalités comme Karine Lemarchand.
A quelques minutes du départ, nos deux meneurs d’allure se positionnent puis c'est le décompte pour les élites. Il est 10h00, la fête commence !

Décompte aussi pour le sas des 42 minutes, puis pour celui des 45 minutes. C’est juste après ce compte à rebours que nous allons nous avancer tranquillement vers l’arche.
Dernières photos, je range l’appareil, je vérifie que le chrono est bien prêt, 5, 4, 3, 2, 1 c'est parti !!!

Mon objectif est de voir mon état de forme, éventuellement savoir si je suis capable de rééditer les 48’33 de février. Je compte donc essayer de maintenir une allure comprise entre 4’48 et 4’54 mais au bout de 300 mètres, quand j’entre sur le rue de Rivoli mon chrono affiche une moyenne de 4’29/km, c’est de la folie.
Je me cale alors derrière la jeune femme qui porte la flemme violette d’animateur d’allure. Nous passons le premier kilomètre en 4’45 ce qui est déjà mieux. Mais cette allure ne me convient pas alors au diable les prévisions, il arrivera ce qu’il arrivera, je la passe en faisant attention aux autres coureurs car sur cette large avenue le peloton reste assez compact et ils sont nombreux à doubler sans mettre le clignotant, quelques chutes sont évitées de justesse.
Quand j’entre sur la place de la Bastille moins animée qu’à l’occasion du semi ou du marathon de Paris, je suis revenu à une quarantaine de mètres du premier meneur d’allure.
Peu de monde sur cette grande place pourtant le soleil est avec nous ce matin et pour moi la température est agréable pour courir contrairement à vendredi midi où il faisait très chaud à l’occasion des 6 km de la course du Ministère organisés chaque année au jardin des tuileries. 


Malgré un coureur qui me fait une queue de poisson m’obligeant à donner un sérieux coup de frein je me retrouve à 5 mètres de la première flamme violette dans cette légère montée vers la place Félix Eboué, 4e kilomètre.
C’est là que se trouve le ravitaillement de la mi-course mais je ne prends rien et m’écarte au maximum pour ne pas gêner et être gêné.

Le dénivelé qui suit est plus favorable, je passe le 5e kilomètre en 23'32 à ma montre ce qui m'informe d'un excellent chrono pour moi si je tiens le coup.
A l'approche du changement de direction nouvelle queue de poison juste avant d'entrer sur le boulevard du Général Michel Bizot où je me retrouve devant le meneur d’allure.
Au niveau du l’hôpital Trousseau, vers le 6e kilomètre, le groupe qui suit ce drapeau violet revient à ma hauteur et j’entends l’animateur d’allure s’écrier "on tient ces 17 secondes d’avance jusqu’à la fin".
Comme ils sont passés quelques secondes avant moi sur la ligne de départ c'est assez cohérent avec ce qu'affiche mon GPS mais je ne suis plus aussi en jambes quand on arrive sur la place de la Nation. Il nous reste 3 kilomètres et je sais qu’on va encore rencontrer un faux plat montant jusqu’au Père Lachaise.
Au 8e kilomètre un coureur est au sol dans une position proche de la PLS en compagnie d’autres concurrents qui l'interdisent de bouger puis je croise les secouristes qui viennent à son chevet, j'espère que ce n'est pas grave.
Pour ce qui me concerne ça devient dur d'ailleurs ça s'affiche sur mon chrono mais rien d'alarmant car je sais désormais que je peux faire aussi bien qu’en février voir peut-être un petit peu mieux, la suite nous le dira.
Quand on arrive au Père Lachaise, comme à chaque virage, ça se resserre du côté où ça tourne, il faut toujours rester vigilant mais à partir de là, je sais que ça descend alors je donne tout sur ce dernier kilomètre qui sera d'ailleurs le plus rapide si j'en crois mon GPS.
Le meneur d’allure qui est repassé devant depuis 2 bornes accélère aussi prenant beaucoup d’avance mais quand enfin j’aperçois l’arche sur cette interminable ligne droite, j'accélère à nouveau, je reviens bien sur lui mais cela ne sera pas suffisant.
Je passe la ligne surpris par ces gerbes de fumée qui semblent accueillir chaque meneur d’allure et surpris par ce qu’affiche ma montre. Jamais je n’aurais imaginé passer sous les 48 minutes. Faut remonter à 2010 pour trouver un meilleur chrono sur la distance, je suis aux anges !



Je vais reprendre mes esprits en essayant de voir arriver des amis mais comme je ne vois toujours personne dans cette foule immense et que je commence à me refroidir, je vais aller profiter du ravitaillement sinon je vais mourir de soif !
Je quitte les tables avec quelques bonbons en main puis on me remet la médaille juste avant de quitter la zone d’arrivée. Un petit tour sur la place de la République et retour à la maison sous le soleil et remonté à bloc pour la Transbaie dimanche prochain, dans ma campagne natale.

Comme toujours merci à l’organisation, surtout à tous les bénévoles.
Merci à Samsung mobile France pour le dossard
Merci à tous les amis pour leur soutien et à bientôt pour de nouvelles aventures !



La trace de mon GPS :


Mes photos :


Liens divers :



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