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dimanche 3 mars 2013

Semi-marathon de Paris - 21e édition du 03/03/2013



Je n'avais pas prévu de participer à cette course cette année, ni les autres d'ailleurs pour deux raisons : Le prix et les inscriptions précoces qui font qu'entre temps, si pour une raison ou pour une autre, on ne peut pas s'aligner au départ, on perd tout.
Je comptais donc faire celui de Rueil-Malmaison qui se déroule le même jour avec un droit d'accès raisonnable et où l'accueil est chaleureux sans oublier que ce n'est pas loin de la capitale. Alors que j'allais cliquer sur le bouton "valider votre commande" arrive un mail de Greg runner m'annonçant que j'ai été tiré au sort au jeu qu'il proposait sur son blog.
Je suis l'heureux gagnant d'un des 3 dossards pour le semi-marathon international de Paris. A dix secondes je me retrouvais avec 2 dossard pour le même jour...

Le dossier complet, je dois me présenter, comme tous les autres concurrents, au parc floral récupérer un pass VIP. Ce sésame me donnera accès au stand ASSU 2000, partenaire de la manifestation, qui nous a offert cette inscription. Nous y serons accueilli par Christine Aaron, nous pourrons nous y changer, laisser nos affaires, être massés après l'effort et profiter d'un buffet. Tout cela est bien alléchant.



A mon arrivée au parc floral samedi en fin de matinée, il y a du monde partout. Que ce soit à l'extérieur ou on s'active à mettre en place les consignes, les sanitaires et toute la signalétique, mais aussi dans le grand espace événementiel du parc où se trouve le village de la manifestation.
Il y a surtout la queue pour les certificats médicaux. Heureusement, le premier avantage d'avoir gagné un dossard est d'aller le récupérer directement sur le stand du partenaire ce qui nous évite de faire la queue.



On y est très bien accueilli et on s'occupe de moi tout de suite. Avant de partir on me propose de jouer au jeu des pronostics alors comme j'ai mis 1h46 pour le MBO je reprends à peu près le même chrono.



Mon enveloppe et mon t-shirt en main je fais un petit tour des stands. Je complète un bulletin pour gagner au dossard au marathon de Strasbourg et voilà qu'en sortant je tombe sur l'ami ch'ti Stephane. On papote un peu avant de rentrer à la maison.



Dimanche matin 6H00, le réveil sonne. Toujours le même rituel, petit déjeuner, douche, derniers préparatifs et à 7h20 environ je file prendre le métro. Les rues de Paris sont désertes. La rue de Rivoli est calme. On ne s'imagine pas que dans quelques heures des dizaines de milliers de pieds emprunteront cette belle artère de la ville.




Curieusement sur les quais de la station Saint-Paul sont déserts. C'est pourtant bien aujourd'hui qu'il y a lieu la course ? Faut dire qu'il fait frais dehors et qu'il est plus agréable de rester au chaud le plus longtemps possible. Au terminus, à Vincennes, côté coureurs ça arrive doucement, côté organisation ça bouge. Se sont les derniers préparatifs, les bénévoles reçoivent les dernières consignes, les secouristes se mettent en place.




Après avoir fait le tour de l'esplanade du château de Vincennes, je me dirige vers l'espace événementiel du parc floral pour rejoindre l'espace VIP d'ASSU 2000. En voyant quelques personnes à l'extérieur je pense être en avance mais il n'en est rien. Ce sont des personnes qui aimeraient entrer mais qui n'ont pas le petit bracelet qui va bien.
Quand j'entre dans ce grand espace c'est un peu le choc. Ce grand espace, si animé la veille est d'un calme religieux. Il a été réaménagé en de multiples box pour chaque partenaires, sponsors ou grandes sociétés désirant accueillir leurs invités dans les meilleurs conditions possibles. Alors qu'à l'extérieur la grande majorité des coureurs se prépare et attend dans le froid nous avons la chance d'avoir un vestiaire, de pouvoir profiter d'un buffet bien garni.




Nous aurons aussi le privilège de croiser Christine Aaron, représentante de la marque, qui se prêtera volontiers au jeu des photos et qui donnera le départ, comme à Saint-Étienne pour la Saintélyon. J'espère qu'elle me portera chance ici aussi.


Alors que je suis seul dans mon coin en train de me préparer, voilà qu'arrive Marc Destal. Il a aussi gagné sa place avec deux de ses amis. Son fils l'accompagne mais il manque de temps pour s’entraîner alors il sera spectateur ou plutôt touriste...


Enfin la connaissance de mon bienfaiteur, Greg, qui vise un chrono d' 1h24'


Après les séances photos il ne faut pas oublier qu'on a une course à faire. Il est temps de se rapprocher de la ligne de départ. Désolé pour les amis Pcapiens mais je crois que la rencontre est fichue.
Marc et moi étant dans le même sas nous partons ensemble. L'attente se fait dans la joie, la bonne humeur et en musique.
14 minutes après le coup de feu, nous nous souhaitons bonne course et passons l'arche avec des objectifs un peu différents. Marc compte égaler son meilleur temps sur la distance et pourquoi pas l'améliorer, il va donc essayer de suivre la flamme 1h40.
Je vais donc ronger mon frein pour rester dans l'objectif fixé que sais largement atteignable. Je vois donc Marc s'éloigner petit à petit dans cette masse de coureurs.
Peu avant le 5e kilomètre je passe déjà des coureurs qui marchent. Sur toutes les courses, qu'elles soient de masse ou plus intimistes, il y aura toujours des gens irrespectueux des autres qui ne sont pas à leur place et qui gênent les autres. Bref, j'évite de gaspiller mon énergie en guettant le meilleur moment pour les passer tout en essayant de prendre la meilleure trajectoire, sans gêner les autres... ce qui n'est pas toujours facile.
Le 5e kilomètre est déjà là. Je suis dans les temps et je vais profiter du premier ravitaillement en prenant un peu d'eau et quelques raisins secs. Peu après nous allons quitter le bois de Vincennes pour entrer dans la capitale. La rue de Charenton est en descente mais je sais qu'en bas une petite difficulté nous attend. Une petite grimpette de 300 m environ que j'avalerais sans problème pour arriver place Felix Eboué ou il y a beaucoup de monde.


Fallait que je la case cette photo.

Les supporters sont nombreux et profitent comme nous d'un magnifique soleil. Mais il faut faire attention aux personnes qui veulent traverser la chaussée et qui prennent parfois des risques, pour eux comme pour les coureurs.
Sur la large avenue Daumesnil, de nouveau en descente, pour éviter une personne qui s'arrête net devant moi, je fais un écart et me retrouve sur une zone où quelques gravillons n'attendaient que moi pour visiter la capitale dans ma chaussure gauche. Je les sens mais rien de bien méchant.
Je peux passer sous l'arche des 10 km avec une avance conséquente sur l'objectif : l'effet descente ? L'effet public ? Second ravitaillement identique au premier. Puis ma tête va se trouver sur le chemin d'une bouteille d'eau et d'un morceau d'orange jetés vers les poubelles par une ou des personnes qui ne s’excuseraient même pas... Pas sympa le(s) routard(s) !!!



Nous voilà place de la Bastille noire de monde. Désormais ces petits cailloux dans la chaussure me gênent si bien que sur le Boulevard Bourdon je vais faire une pause le temps d’éjecter ces corps étrangers. Je me sens bien, certainement porté par tout ce monde sur le bord du parcours que ce soit le long des quais de Seine, à l'Hôtel de Ville comme sur la rue de Rivoli.
Toujours autant d'ambiance place de la Bastille. A partir de là nous allons entrer dans la partie le plus délicate du tracé. Remonter sur la place Felix Eboué et c'est à ce moment précis que je sens les douleurs arriver dans les orteils du pied gauche. Aie aie aie, je croise les doigts pour que ça ne s'aggrave pas.
Ce qui me réconforte c'est que je passe l'arche des 15 km en 1h13. J'ai 33 minutes pour faire les 6 derniers kilomètres, ça devrait aller  d'autant que je passe sans encombre la petite côte de la rue de Reuilly. J'ai zappé le ravitaillement du quinzième kilomètre.
Dans la petite partie descendante de l'avenue Daumesnil en direction de la porte Dorée j'ai de nouveau très mal dans le pied gauche. Je sers les dents et continue mon chemin en ralentissant un peu. De retour dans le bois de Vincennes, il ne reste plus que 2 kilomètres. Un coup d’œil au chrono au dernier virage et je vois que je suis largement dans les temps. Effectivement je boucle ce semi en 1h44'46 au lieu des 1h46'15 espérée.



C'est donc heureux que je vais rejoindre mes camarades à l'espace vip d'ASSU 2000, la médaille au coup, après avoir profité du dernier ravitaillement.
Tout le monde est satisfait de sa course sauf Marc qui a été handicapé par une vilaine douleur à partir du 8e km et qui lui a fait perdre pas mal de temps.
J'ai dû le dépasser vers le 10e km car je suis passé une seconde après lui mais avec le monde je ne l'ai pas vu. Je lui souhaite un bon rétablissement.
Après avoir profité une dernière fois des belles prestations offertes par ASSU 2000, une dernière photo et je rentre à la maison avec pleins d'images en tête que je ne suis pas prêt d'oublier.
Merci à tout l'organisation, à tous les bénévoles, merci à ASSU 2000, merci à Greg, merci à toutes celles et ceux qui m'ont soutenu et vivement la prochaine !!


 
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Des vidéos :

 
 
 
 
Les photos d'ASSU 2000 sur Facebook. Je pense qu'il faut "liker" la page pour les voir
 
5e / 110

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