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mercredi 5 mars 2014

Semi-marathon de Paris - 22e édition du 02/03/2014



Je me présente à ce 22e semi-marathon de Paris avec quelques incertitudes. Quelques doutes sur ma capacité à tenir la distance après un 15 km terminé dans la douleur début février. Par contre le moral est au beau fixe suite au bon chrono réalisé sur un 10 km une semaine plus tard.

La veille, je suis allé retirer mon dossard dans un “village” assez tranquille peu avant midi. Aucune connaissance rencontrée, je suis donc revenu rapidement à la maison où je vais éternuer jusqu’à l’heure d’aller au lit. Cela m’inquiète un peu mais le lendemain plus rien...
Quelle surprise de me réveiller avec un magnifique ciel dégagé et un soleil radieux. Est-ce le signe que la journée va être exceptionnelle ? Le petit déjeuner avalé, la douche prise, habillé quasiment prêt à courir, direction le métro. Pas grand monde dans la rue des Archives comme sur la rue de Rivoli encore endormie. Par contre dans le métro il y a beaucoup de monde comme aux heures de pointes en semaine, mais qu’est-ce qui peut bien se passer du côté de Vincennes ?
La rue de Rivoli au niveau du BHV et de l’hôtel de ville est encore calme.
Les allées qui bordent le château de Vincennes, tranquille la veille, se sont transformées en une énorme fourmilière. Francine m’a vu et vient me saluer. Nadia est là aussi. Nous interpellons Jean-Pierre qui traînait dans le coin puis nous partons retrouver d’autres personnes dont j’ignore les identités. Les appareils photos sont de sortie notamment pour rendre hommage et encourager Harry, un speaker très connu dans la région parisienne, qui doit subir une lourde intervention chirurgicale le lendemain.

Entre temps Marc nous a retrouvé. Nous filons déposer nos affaires à la consigne et comme de nombreuses personnes n'ont pas lu ou compris comment ça fonctionnait cette année, il me faudra être un peu patient.
Je retrouve Francine, Nadia et Marc. Nous sommes dans le même sas, nous resterons donc ensemble. Un petit tour du propriétaire pour trouver l'entrée de la zone d'attente et l'échauffement commun et en musique est lancé, il est 9h30.
Nous nous faufilons pour nous rapprocher des premiers rangs, c'est là que nous retrouvons Jean-Pierre
.

Grosso modo, nous allons devoir attendre au moins 45 minutes, mais ça va passer vite. D'abord on papote, puis on regarde ma tronche qui passe régulièrement sur l'écran géant (merci Vittel, partenaire de la manifestation). 10 h 00, l'écran géant nous montre le départ de la course sous de nombreux applaudissement. Quelques minutes plus tard, ce sera le tour des dossards préférentiels.
On se rend déjà compte à l'écran, que des dossards n'ayant pas la bonne couleur se retrouvent en première ligne. Que font-ils là ? comment ont ils pu rentrer dans le SAS ? Mystère...
Visant un chrono d'une heure et quarante-cinq minutes, j'avais le choix entre partir avec les 1h40 avec le risque de gêner des gens plus rapides que moi ou partir avec les 1h50, en essayant d'être devant pour na pas être gêné. C'est la seconde option que j'ai retenu avec l'inconvénient d'une attente un peu plus longue. Avant chaque nouveau "lâcher" de coureurs, un décompte est lancé, puis vient notre tour d’avancer doucement pour rejoindre la rue de la Pyramide. Nous découvrons un véritable champ de bataille. Des protections en plastiques plein sur le sol, sur les barrières mais aussi des vêtements, des bouteilles certainement remplies d'urine, des dames et des messieurs qui font leur besoin avant de partir même devant quelques badauds, supporters...
..
Il serait peut-être intéressant que l'organisation installe des sanitaires dans les SAS. Arrive enfin le décompte final pour nous. On se souhaite bonne course, puis au passage sous l’arche, je mets mon chrono en marche.
Je compte prendre un départ prudent car je ne suis pas chaud. Je ne souhaite pas me faire mal et me mettre dans le rouge tout de suite. Le peloton est assez fluide, pas de bousculade et pas besoin de slalomer.
C’est quand même sur un bon rythme que je passe le premier kilomètre (5"03). Au lieu de rester à cette allure, je vais rapidement me retrouver proche des 4’50. Entre le 3e et le 4e kilomètre, je suis surpris de voir l’ami Pascal en train de discuter sur le bord de la chaussée. Le biloute devait faire une sortie de 3 heures tôt le matin pour pouvoir nous encourager du côté du BHV, rue de Rivoli. Mais un réveil tardif l’a contraint à revoir son emploi du temps. Je vais donc avoir la chance de faire quelques kilomètres en sa compagnie.
Passage au 5e kilomètre un peu en avance sur l’objectif en 24’ et des poussières. Dans les temps pour faire mieux que l’année dernière mais je signale à mon ami que je risque de le payer plus tard, la route est encore longue. Je zappe le premier ravitaillement où il n’y a plus grand-chose notamment sur les premières tables et il y a encore du monde derrière...
La porte de Charenton est bien garnie en spectateurs. Les pompiers de Paris ne sont pas avares en encouragements, ça fait chaud au cœur. Nous sommes désormais dans Paris intra-muros. Je sais qu’en bas de la rue de Charenton, nous tournerons à droite pour nous retrouver dans la première difficulté du parcours, une petite côte qui casse un peu les pattes. Je vais assez bien négicier cette partie du tracé.
Beaucoup de monde aussi place Félix Eboué où nous allons prendre la direction de la place de la Bastille sur une route en pente plus favorable. Les kilomètres défilent sans soucis si ce n’est que j’ai chaud. J’aurais dû opter pour le tee-shirt ou le débardeur.
Je passe l’arche des 10 km, en 49’11. L’allure a sensiblement baissée mais toujours dans les temps. Peu avant la place de la Bastille, je souhaite m’écarter le plus possible du ravitaillement offert par Powerade, partenaire de la manifestation. Je sais qu’à cet endroit le bitume va être très collant. Par contre je vais prendre une bouteille d’eau au ravitaillement officiel quelques mètres plus loin.
Nous entrons sur une place de la Bastille noire de monde. Un concurrent chute lourdement devant nous mais se relève aussitôt. Sur les quais mais aussi sur toute la rue de Rivoli de nombreux spectateurs sont présents et ça donne des ailes. La météo exceptionnelle doit être la raison principale qui a fait sortir toutes ces personnes.
Nous contournons l’hôtel de ville pour rejoindre la rue de Rivoli qui nous ramènera à la Bastille. Pascal me dit qu’au bout de la rue de Rivoli il ralentira pour essayer de retrouver Francine, Marc et d’autres, puis il aura terminé sa sortie du jour. Il me souhaite de bien terminer et me laisse seul face à mon destin.
L’arche du 15e km se profile sur la rue du faubourg Saint-Antoine. Un petit coup d’œil au chrono et je me rends compte que je suis plus rapide d’une minute par rapport au chrono réalisé trois semaines plus tôt aux foulées charentonnaises. Toujours dans l’objectif, mais je sais que la rue de Reuilly sera le juge de paix. Si j’arrive à bien négocier cette plus longue côte, je peux espérer bien finir les quatre petits kilomètres qui resteront à parcourir. Mais ça ne se passe pas toujours comme on l’espère.
Dans cette grimpette, je vais prendre le train d’une féminine jusqu’à la place Félix Eboué où je vais la doubler. Mais j’ai dépensé beaucoup d’énergie et j’ai beaucoup de mal à relancer la machine surtout que je vais rattraper des groupes de concurrents qui courent soit pour la bonne cause soit entre amis, que sais-je, mais ils occupent presque tout la largeur de la chaussée ce qui m’ oblige à modifier ma trajectoire et je perds un peu de temps.
Plus besoin de regarder le chrono pour savoir que c’est foutu.
Derrière le zoo de Vincennes, le 20e km est là. Nous allons tourner à droite pour nous retrouver sur l’avenue Daumesnil en direction du château de Vincennes où on n’aperçoit pas encore la ligne d’arrivée.
Qu’il est long ce dernier kilomètre. Certains ont encore beacoup du jus et n'ont peut-être pas tout donné pour accélérer aussi fortement, j’en suis incapable.
Les derniers photographes sont au milieu de la chaussée quand enfin, l’arche se profile. Je vais quand même réussir à faire un bon dernier kilo (bon pour mon niveau), mais le chrono final est moins bon d’une minute que l’année dernière en 1h45’42. Pas grave, j’ai passé un super moment.

Je vais attendre Francine que je laisserai après le dernier ravitaillement, car je suis attendu.

Pour conclure, je suis en manque de sortie longue, ce qui est un handicap pour terminer correctement les courses. Cependant je suis super heureux d’avoir vu (revu) du beau monde et d’avoir passé une très très belle matinée. Merci à tous pour vos encouragements. Merci à tous les bénévoles, à l’organisation et peut-être à l’année prochaine. Merci au partenaire Overstim.s, pour le dossard !

TRACE GPS :


PHOTOS :

Quelques vidéos de l’organisation
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