Rechercher sur ce blog :

mardi 29 avril 2014

10 km du bois de Boulogne - Paris.

L'affiche

Edition du 27 avril 2014 des 10 km du Bois de Boulogne


Mes collègues Michel et Nadège voulaient refaire la soli'run mais cette année elle tombe le jour de la Transbaie. Compte tenu de mes engagements nous nous sommes rabattus sur cette manifestation pour la 3e compétition de Michel, la seconde de Nadège.
L'objectif des collègues est de faire mieux que les 1 h 06 de l'année dernière. Le chrono d'1 h 03 fixé par Michel me semble atteignable et c'est en tant qu'accompagnateur que je me présente à cette épreuve.

Ce sont 4 400 personnes qui sont attendues du côté de l'hippodrome d'Auteuil dans le bois de Boulogne. Heureusement que nous nous sommes inscrits tôt car l'épreuve affichait complet depuis quelques semaines.

Pour moi pas de pression particulière, ce qui n'est pas le cas de Michel qui en fait l'objectif de sa vie à quelques jours de ses 60 ans.













L'ami Pascal nous accompagne. Il a laissé sa caméra à la maison au profit d'un appareil photo.
C'est un ciel très menaçant qui nous suit jusqu'à notre arrivée dans le bois de Boulogne. Si menaçant qu'à peine le dossard en main, les premières gouttes d'eau nous tombent dessus. On ne traîne pas et nous repartons à la voiture pour se changer mais aussi pour se mettre à l'abri.

Michel se prépare
Les blagues fusent histoire d'évacuer un peu la pression. Michel a tout prévu pour fixer le dossard par contre les gestes ne sont pas encore sûres quand il s'agit de fixer la puce sur la chaussure, n'est-ce pas Nadège...

A trente minutes du départ nous nous rapprochons de la zone du "village" et après s'être soulagé nous retrouvons le reste de la meute.













C'est qu'il y a du monde et fort heureusement la pluie a cessé. Nous sommes en queue de peloton, nous ne voyons pas l'arche de la ligne de départ et alors que nous étions en pleine discussion, nous entendons un coup de feu au loin qui signifie que le course est lancée.

Nous commençons à nous rapprocher de la ligne et Michel me demande de donner le ton, une tâche pas facile. Quelle doit être l'allure ? d'après un rapide calcul, il faut que nous soyons à environ 6'20 au kilomètre mais que ça risque d'être juste et si on tentait un peu plus rapide Michel pourra t-il suivre ?



Au passage sur les tapis je déclenche le chrono, c'est parti !!
La première difficulté est de trouver la bonne trajectoire dans cette foule compacte et dont de nombreuses personnes sont nettement plus lentes que nous.
J'ouvre donc la route mais avec la crainte qu'ils ne me suivent pas. Je me retourne donc régulièrement pour savoir s'ils sont toujours là et ça se passe plutôt bien.
Pascal commence déjà sa séance de fractionnés pour prendre des photos pendant que Nadège ferme la marche.
Nous passons le premier kilomètre en 6'00 très précisément. Pour l'instant Michel me dit que tout va bien. Le kilomètre suivant est "avalé" avec la même allure, nous passons le panneau 2 km en 12 minutes. La route est large et nous devons nous écarter pour laisser passer une Joëlette. Il auraient pu les faire partir devant....
2 600m d'effort et après une légère descente nous virons à droite. Beaucoup de coureurs trichent en coupant... Nous quittons cette large avenue pour une route nettement plus étroite. Du coup le peloton se resserre et il n'est pas facile de doubler sans slalomer, cependant Michel semble respecter un conseil que je lui avait donné, celui de ne pas zigzaguer.
Première conséquence, l'allure commence à baisser mais rien d'inquiétant. Après avoir longé l'hippodrome de Longchamp sur plus de 1 000m, nous tournons de nouveau sur la droite pour nous retrouver sur la partie montante du parcours que je connais bien puisque j'y suis passé à l’occasion des 20 km de Paris et au semi-marathon de Boulogne-Billancourt.
L'allure va en prendre un coup mais cette difficulté va user notre ami Michel qui aura du mal à s'en remettre alors qu'habituellement il tient bien les 6 premiers kilomètres.




Nadège est devant, à l'aise. Elle pourrait boucler cette course en moins d'une heure sans problème sauf que sa douleur au genou refait son apparition.
Mi-parcours et son ravitaillement. Personne ne s’arrête. Michel a tout ce qu'il faut sur lui. Nous allons encourager notre collègue qui ne dit mot. Je sais que l'objectif n'est plus atteignable et pour faire mieux que l'année dernière ça risque de ne pas le faire non plus, mais je ne dit rien pour ne pas entamer d’avantage le moral de notre collègue. Cela dit, je le vois regarder sa montre et j'imagine qu'il s'en doute.

Les coureurs qui nous dépassent sont aussi une source de démoralisation mais cela n'entame pas sa détermination à vouloir finir sans marcher. Nous faisons le yoyo avec une vieux monsieur qui pratique la méthode cyrano. Pas facile de suivre cette personne qui alterne course et marche.

A 2 kilomètre de l'arrivée nous nous retrouvons face à la ligne d'arrivée, sauf qu'il manque un kilomètre. C'est la surprise du chef ! Nous sommes à deux pas de cette ligne mais nous allons devoir faire un détour. Le moral en reprend un coup.
ALLEZ !!  500m, puis 400m


L'arche est là, c'est la délivrance.
Certes le chrono n'est pas à la hauteur des espérances de notre ami mais, le parcours n'était pas le même, le nombre de participants et les conditions météo n'étaient pas comparables à la Soli'run 2013 et il y a des jours avec et des jours sans.
Notre ami à eu le courage et la volonté d'aller au bout coûte que coûte sans marcher. Il lui reste à être patient, le travail paiera !!
De son côté Nadège nous dit avoir souffert de son genou dès le second kilomètre. Les semelles ne lui sont d'aucune utilité. Un travail sur sa foulée, d'après les conseils d'un exposant au Marathon expo, semblerait être la seule solution pour se dépêtrer de ses ennuis, il faut s'y mettre...

Même si tout ne s'est pas passé comme prévu, nous avons quand même passé de bons moments et nos amis méritent un grand BRAVO.
On remet ça quand vous voulez !

Pour ce qui me concerne, le week-end suivant je serai sur le 35 km de The Trail à Sens dans l'Yonne.



Merci à Pascal d'être venu. Merci pour les photos et les encouragements !

les photos de Pascal :




Les miennes (photos et petites vidéos) :



Le résumé par l'organisation :

8 commentaires:

  1. Cher Hubert, merci beaucoup pour ton reportage et aussi pour ta gentillesse et tes encouragements.J espere faire mieux la prochaine fois.Amitiees Michel

    RépondreSupprimer
  2. Sympa ton nouveau blog et le compte-rendu également. Bravo aux compétiteurs ... Seul bémol : le champion de France n'est pas rasé et il ne se foule pas trop ! Isa

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Isa. Je lui ai fait la même remarque que toi...
      A bientôt.

      Supprimer
  3. Bravo Hubert meneur d'allure !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup Sylvie.Bon voyage et bonne course !!

      Supprimer