Rechercher sur ce blog :

mercredi 12 février 2014

2014 02 09 - Foulées Charentonnaises (15 km)


C'est encore une semaine très difficile qui a précédé ma 6e participation aux Foulées Charentonnaises. En début de semaine, on m’a extrait 2 dents et mis sous antibiotiques. Même si je n'ai pas souffert de l’opération en elle-même, ça laisse des traces, alors je ne suis pas allé trottiner de la semaine pour être bien reposé. De toute façon, avec le temps de cochon que nous avons eu quasiment tous les soirs et le boulot, je ne serais sorti m’entraîner.
Ce 15 km, qui en est à sa trentième édition, est l'un des rendez-vous incontournable de la capitale pour celles et ceux qui préparent le semi-marathon et le marathon de Paris. Le parcours est propice à la performance. Les rues de Charenton et du bois de Vincennes ne proposent aucune difficulté. Seules les conditions météorologiques peuvent influer sur le bon déroulement de la course et cette année, c'est le vent qui sera notre ennemi.
Cette manifestation propose de nombreux formats de course: 5 km, 15 km duo, course enfants, bref, il y en a pour tous les goûts, tous les niveaux, de quoi passer une belle matinée de sport. C’est certainement pour toutes ces raisons qu’il y a de plus en plus de monde d’année en année. Mais cette année, la fête a été gâchée par la disparition prématurée en début d’année du président et entraîneur de l’AOC Charenton, le club d’Isabelle, organisateur de cette manifestation. Le speaker ne manquera pas de le rappeler tout au long de la matinée.


Dimanche, un peu plus de 7 heures, j’informe Pascal et Isabelle par sms que je suis prêt et les attends pour les emmener à Charenton. Exceptionnellement je vais m’y rendre en voiture pour revenir à la maison le plus rapidement possible après l’épreuve, repas de famille oblige. Si nous partons tôt c’est pour qu’isabelle, bénévole pendant toute la manifestation, soit à l’heure mais aussi pour être certain de trouver une place au plus près de l’arrivée.

Il n’y a pas encore grand monde dans les rues de Charenton. Je récupère mon dossard rapidement. Avec Pascal nous allons nous asseoir dans la grande salle encore vide. Nous avons deux bonnes heures d’attente ce qui nous laisse largement le temps de nous préparer.
Petit à petit le monde arrive. Quelques têtes connues puis des membres du club de Pascal, la SAM Paris 12 arrivent. Et ça papote...


Jean-Pierre vient nous saluer puis arrivent Francine, Nadia, mais plus trop le temps de discuter, il est l’heure d’aller prendre la température extérieure.
Accompagné de Pascal, je trottine vers la voiture pour y déposer mon sac et nous partons faire quelques foulées d’échauffement dans le bois de Vincennes. La stratégie de Pascal l’oblige à bien se positionner, il faut donc arriver tôt dans la zone de départ pour ne pas se retrouver en queue de peloton. Il y retrouve quelques amis de son club.
Quelques paroles échangées et chacun se met en place. J’ai la chance de me retrouver aux côtés de Francine pour les quinze minutes qui nous séparent du départ.

Francine me confie qu’elle est dans l’incertitude. La semaine a été difficile aussi pour elle. Un petit malaise et un poteau qui n’a rien senti... alors si elle fait aussi bien que la semaine précédente sur un trail à la distance équivalente, elle sera satisfaite.
C’est sous un beau soleil que nous attendons le coup de feu. Après avoir donné le top départ des handisports et alors que je pensais qu’on nous demanderait d’observer une minute de silence à la mémoire du défunt, c’est un tonnerre applaudissement qui a retenti juste avant le coup de pétard qui libère alors les quelques 1800 coureurs du 15 km.
Après avoir souhaité une bonne course à Francine, nous nous élançons et au passage sur les tapis, je mets en marche le chrono.
Je laisse partir Francine pour essayer de prendre un bon rythme dès le départ, ne pas m’essouffler à slalomer. Mais je me suis peut-être positionné un peu trop devant. Ca va vite et je me laisse entraîner dans une allure qui n’est pas la mienne.
Le chrono au passage du premier kilo confirme ce départ rapide, 4'41, je vais y laisser des plumes !!
C’est à ce moment que Jean-Pierre me dépasse, je ne dis mot pour me reconcentrer. La féminine du club de Pascal, que j’ai dépassée sur les deux premières courses de l’année, est juste devant moi. Je vais me caler sur elle, ne pas la dépasser pour revenir à une allure qui me correspond mieux.
Les kilomètres défilent tranquillement à travers les rues de Charenton puis les allées du bois de Vincennes, sauf sur une petite portion où le vent de face est très désagréable.

Au 5e km, après avoir dépassé Jean-Pierre, j’aperçois Francine à une petite cinquantaine de mètres devant moi.
Ca me surprend un peu, Je la pensais loin devant. Au 6e km je dépasse la copine de club de l’ami Pascal alors que deux autres féminines de son club en profitent pour me dépasser.
Alors que je reviens petit à petit sur Francine, je ne sais si c’est parce que j’ai accéléré ou si la miss à un coup de barre, une fille portant un maillot bleu d’un club de Vincennes jette son tube de gel dans la nature. J’ai failli et j’aurai dû l’enguirlander mais je me suis retenu. Un comportement inadmissible.
Après ce coup de sang, je me retrouve à la hauteur de Francine. Nous allons passer devant la ligne d’arrivée, à quasiment 9 km de course, pour entamer la dernière boucle. Beaucoup de monde pour nous encourager et ça fait du bien mais un peu plus loin, au 10e km, plus de jus.
Nous sommes au bout d’une longue ligne droite qui surplombe les lignes de chemin de fer, je vais lever le pied en espérant pouvoir repartir du bon pied après une petite récupération. Je ne dis rien à Francine pensant la rattraper peu parès, mais elle s'éloigne de plus en plus.
u passage du 12e km, mon chrono affiche 59’59. J’ai le moral et l’envie mais les jambes en ont décidé autrement. Moral qui reste au beau fixe quand même malgré toutes ces personnes qui me dépassent. Je sens alors que les derniers kilomètres vont être un calvaire.
Heureusement il n’en reste plus beaucoup. 14e km, une jeune fille bien sympathique m’encourage à la suivre. Je lui réponds que c’est très gentil de sa part mais ça va pas le faire.
Je vais terminer à "l’arrache" mais heureux et satisfait quand même, car le chrono est meilleur que l’année précédente.
La puce enlevée, Isabelle me remet une jolie médaille. Je la remercie mais je ne m’attarde pas. Je rentre avec Pascal, qui a aussi fait mieux que l’année dernière avec une sortie de 2h30 la veille aux Buttes Chaumont, grand bravo biloute !!

Pour terminer, je salue et remercie cette belle organisation bien rodée.
Un énorme merci aussi à tous les bénévoles qui ont tous eu des mots sympas pour nous. Un merci spécial à Isabelle pour son super cadeau.
Bravo à tous les concurrents et spécialement à Francine, Nadia, Jean-Pierre...
Rendez-vous la semaine prochaine pour les 10 km de la Saint Valentin à Paris.

Trace de mon GPS

Photos

3/129

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire