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dimanche 2 octobre 2011

Marathon des Yvelines (78) - Edition du 02/10/2011

 Marathon des Yvelines

        
80e course de mon existence, premier et seul marathon de l'année 2011.

Depuis le mois de mai j'avais décidé de faire un marathon début octobre mais je voulais avant tout disputer une épreuve pas trop loin de la capitale, c'est pourquoi j'ai choisi le marathon des Yvelines annoncé sans difficulté à la Queue lez Yvelines.

Pascal m'y accompagnera en préparation des 100 km de Royan.

Marathon des Yvelines

C'est sans pression que nous prenons la route pour nous retrouver 2 heures avant le départ dans le gymnase où nous constatons qu'il y a peu de monde. D'après les listes affichées, il y aurait environ 250 inscrits sur l'épreuve individuelle et une bonne trentaine d'équipes sur le relais.

Si sur Paris la température extérieure est douce, dans les Yvelines on sent une petite fraîcheur qui ne va pas durer car la météo a prévu un très très beau week-end et le soleil brille déjà. J'aime bien la chaleur mais pas pour courir, faudra faire avec.

Après nous être préparés tranquillement nous allons refaire un petit tour dans le gymnase puis nous allons nous rapprocher de la ligne de départ où un échauffement collectif est prévu. Nous remarquons que les équipes ont des dossards bien distincts des nôtres ce qui nous permettra de bien les identifier.

Marathon des Yvelines

A 9H30 pile poil les fauves sont lâchés.

Après un bon kilomètre de plat on se rendra compte et ce, jusqu'au 6e kilomètre environ, que plusieurs petites difficultés vont nous attendre au retour mais pour l'instant tout va bien, trop bien même car si nous avons passé le premier repère kilométrque en un peu plus de 6 minutes le suivant sera beaucoup plus rapide.
Peu après le 8e kilomètre nous entrons dans la forêt. Comme c'est agréable de se retrouver à la fraîche. Les ravitos se succèdent et a chaque fois je prends un gobelet d'eau et je grignote un peu.
Nous suivons un groupe constitué d'une fille et de 6 hommes. La féminine ne s'arrête pas au ravito car une amie la suit en vélo et les autres prennent un gobelet vite fait pour ne pas perdre de temps. Nous revenons à chaque fois sur eux à une allure là encore trop rapide pour que je puisse tenir jusqu'au bout.

Vers le 17e kilomètre mon GPS affiche une moyenne de 5'39 au kilo, c'est trop rapide et c'était sans compter sur les ennuis à venir. Pour commencer, une envie urgente de soulager un besoin naturel. Problème : pas de toilette, ni au ravitaillement ni dans les petits villages que nous traversons. Il me faudra attendre le retour en forêt, vers le 23e km, pour trouver un endroit calme à l'abri des regards, j'en profiterai pour enlever un caillou dans ma chaussure gauche. Pascal a qui j'ai demandé de partir ne m'a pas écouté et m'attend.
Nous repartons donc ensemble sur ce petit chemin goudronné en forêt qui me rappelle l'ancienne voie ferré que nous avions emprunté au 100 km de Belvès.

27e km, une petite côte se dévoile et pour m'économiser je vais la gravir en marchant. Sur le parcours Pascal remarque des tubes de gel jetés dans la nature, une fois de plus je râle contre la bêtise humaine.

Marathon des Yvelines
Ravito du 30e, comme au 15e je vais prendre un peu de glucose sauf que là il est hyper dosé, écœurant, ça va me rester sur l'estomac pour le reste de la course.
Désormais les jambes se font lourdes, les muscles se raidissent, de temps en temps mes douleurs dans les orteils me rappellent leurs bons souvenirs mais rien de grave. Je commence à payer cash mon excitation du début.

Ravito du 35e je prends une pâte de fruit, trop sucré, ce qui accentue mon envie de tout renvoyer mais je résiste et nous poursuivons notre route tant bien que mal.
Nous devons aussi supporter les odeurs de merguez, saucisses et autres grillades mais aussi la vue de gens qui prennent l'apéro dans leur jardin, ça me démoralise, j'ai hâte d'en terminer mais il reste encore quelques bornes à faire et pas les plus faciles.
Heureusement Pascal continue à m'encourager, à me dire, après le prochain kilomètre ça va descendre, le ravito sera juste après alors que de mon côté je ne calcule plus rien.

KM 40, à l'entrée de la Queue lez Yvelines, dernier ravito, je prends un gobelet d'eau, une jeune fille arrive en pleur. Elle est prise en charge par les formidables bénévoles qui ont fait un boulot considérable et toujours avec le sourire et un mot gentil.
Nous repartons en compagnie d'une dame qui fait là son premier marathon et qui attend son compagnon.
Dernier rond-point, dernière ligne droite avant d'entrer dans le stade, sur la piste d'athlétisme et enfin cette ligne d'arrivée que nous franchissons main dans la main avec Pascal.

Marathon des Yvelines

On nous remet une médaille, on nous enlève la puce et pendant que Pascal part profiter d'un dernier ravitaillement bien mérité je vais me refaire une santé aux toilettes.
J'y retournerai une seconde fois avant de me changer et reprendre la voiture pour rentrer.
De retour dans notre quartier, Pascal m'offrira une binouze bien mérité. Merci l'ami.

Le bilan de cette matinée c'est que j'avais oublié a quel point c'est dur surtout si on s'enflamme dès le départ.  Je n'ai pas été trop gêné par la chaleur par contre je regrette d'avoir bu ce gobelet de glucose sur-dosé qui m'a fait passer de sales moments. Ca ne m'aurait pas fait gagner de temps mais j'aurai peut-être été mieux pour terminer.

Le parcours, bitumé sur toute la longueur, est dans l'ensemble agréable surtout en forêt. Il y  5 voir 6 kilomètres où la route n'est pas fermée à la circulation, en plein soleil.
Je trouve dommage, et Pascal a pensé la même chose que moi,  qu'il n'y ait pas de point de contrôle sur le parcours, surtout pour une épreuve qualificative au championnat de France de marathon. Pas de tapis au départ, pas de tapis au semi, il est donc très facile de tricher en se cachant dans la forêt...
Ça serait peut-être bien de mettre des toilettes aux ravitaillements.

On essaiera de faire mieux la prochaine fois, au 50 km du Spiridon Catalan le 5 novembre, du côté de Perpignan. Une belle rencontre PCaP en vue.

Trace GPS chez garmin, chez openrunner

Quelques photos sur Picasa


Hubert Leclercq
 

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