10 km l’Equipe
J’ai tout misé sur la case chance en m'inscrivant à tous les tirages au sort que j'ai trouvés pour espérer gagner un dossard pour cette 4e édition des 10 km l'Equipe. Ce n'était pas une priorité et j'avais prévu en compensation un trail du côté de Torcy le 29 juin au cas où la chance ne serait pas de mon côté. Mais une
semaine avant le départ Samsung mobile France m’annonce que j’ai
été tiré au sort. Je les remercie chaleureusement. Je dois quand même ajouter que ce n'est que justice vu le nombre d’appareils de la
marque que j’ai à la maison...
Le samedi 14 juin, accompagné de mon
épouse et de la "petite" dernière je passe récupérer mon dossard
vite fait place de la République. Petit passage chez Go Sport pour
ma fille qui voudrait se remettre à la course à pied mais comme
elle n'a pas beaucoup confiance en elle et qu'elle a peur de se
montrer, c’est pas gagné !
Dimanche 15, je suis
debout à 7 heures pétantes pas au mieux de ma forme. Un peu barbouillé toute l'après-midi du samedi ajouté à cela un dîner des plus allégés, bulots mayo ce n’est pas le repas idéal la veille d’une course
mais le plaisir avant tout !
Bref, je passe pas mal de temps aux
toilettes mais je ne suis pas pressé, le départ est donné au bout de ma
rue.
A une demi-heure du départ je file
rejoindre mon sas. Je n’ai jamais vu autant de runners rue des Archives, rue
Rambuteau, du côté du centre Georges Pompidou (Beaubourg). Quand
j’arrive sur le boulevard Sébastopol il y a déjà pas mal de
monde derrière les grilles et j’entre dans le sas des 48 minutes.
Je regarde un peu partout en espérant voir Marc, Jean-Pierre ou
d’autres mais aucune tête connue à l’horizon.
On entre tout de suite dans l’ambiance
avec un premier échauffement collectif le temps d’une chanson. Ca
va réveiller les gens du quartier dont certains se montrent à leur
balcon. Une quinzaine de minutes plus tard rebelote mais là il y a
encore plus de monde et la foule est plus compacte si bien que je me
prends quelques coups, heureusement rien
bien méchant.
Juste avant le départ les speakers
égrainent les noms des concurrents qui fêtent leur anniversaire
aujourd'hui. Nous aurons aussi une pensée pour tous les papas, fête des pères oblige. On annonce aussi la présence d’associations dont
mécénat chirurgie cardiaque et de personnalités comme Karine
Lemarchand.
A quelques minutes du départ, nos deux
meneurs d’allure se positionnent puis c'est le décompte pour les élites. Il est 10h00, la fête commence !
Décompte aussi pour le sas des 42
minutes, puis pour celui des 45 minutes. C’est juste après ce
compte à rebours que nous allons nous avancer tranquillement vers
l’arche.
Dernières photos, je range l’appareil, je vérifie que le chrono est bien prêt, 5, 4, 3, 2, 1 c'est
parti !!!
Mon objectif est de voir mon état de
forme, éventuellement savoir si je suis capable de rééditer les
48’33 de février. Je compte donc essayer de maintenir une allure
comprise entre 4’48 et 4’54 mais au bout de 300 mètres, quand
j’entre sur le rue de Rivoli mon chrono affiche une moyenne de
4’29/km, c’est de la folie.
Je me cale alors derrière la jeune
femme qui porte la flemme violette d’animateur d’allure. Nous
passons le premier kilomètre en 4’45 ce qui est déjà mieux. Mais
cette allure ne me convient pas alors au diable les prévisions, il
arrivera ce qu’il arrivera, je la passe en faisant attention aux
autres coureurs car sur cette large avenue le peloton reste assez
compact et ils sont nombreux à doubler sans mettre le clignotant,
quelques chutes sont évitées de justesse.
Quand j’entre sur la place de la Bastille moins animée qu’à l’occasion du semi ou du marathon de Paris, je suis revenu à une quarantaine de mètres du premier meneur d’allure.
Peu de monde sur cette grande place pourtant le soleil est avec nous ce matin et pour moi la température est agréable pour courir contrairement à vendredi midi où il faisait très chaud à l’occasion des 6 km de la course du Ministère organisés chaque année au jardin des tuileries.
Quand j’entre sur la place de la Bastille moins animée qu’à l’occasion du semi ou du marathon de Paris, je suis revenu à une quarantaine de mètres du premier meneur d’allure.
Peu de monde sur cette grande place pourtant le soleil est avec nous ce matin et pour moi la température est agréable pour courir contrairement à vendredi midi où il faisait très chaud à l’occasion des 6 km de la course du Ministère organisés chaque année au jardin des tuileries.
Malgré un coureur qui me fait une queue de poisson m’obligeant à donner un sérieux coup de frein je me retrouve à 5 mètres de la première flamme violette dans cette légère montée vers la place Félix Eboué, 4e kilomètre.
C’est
là que se trouve le ravitaillement de la mi-course mais je ne prends
rien et m’écarte au maximum pour ne pas gêner et être gêné.
Le
dénivelé qui suit est plus favorable, je passe le 5e
kilomètre en 23'32 à ma montre ce qui m'informe d'un excellent
chrono pour moi si je tiens le coup.
A l'approche du changement de direction
nouvelle queue de poison juste avant d'entrer sur le boulevard du
Général Michel Bizot où je me retrouve devant le meneur d’allure.
Au niveau du l’hôpital Trousseau, vers le 6e kilomètre, le groupe qui suit ce drapeau violet revient à ma hauteur et j’entends l’animateur d’allure s’écrier "on tient ces 17 secondes d’avance jusqu’à la fin".
Au niveau du l’hôpital Trousseau, vers le 6e kilomètre, le groupe qui suit ce drapeau violet revient à ma hauteur et j’entends l’animateur d’allure s’écrier "on tient ces 17 secondes d’avance jusqu’à la fin".
Comme ils sont passés quelques secondes avant moi sur la ligne de départ c'est assez cohérent avec ce qu'affiche mon GPS mais je ne
suis plus aussi en jambes quand on arrive sur la place de la Nation.
Il nous reste 3 kilomètres et je sais qu’on va encore rencontrer
un faux plat montant jusqu’au Père Lachaise.
Au 8e kilomètre un coureur
est au sol dans une position proche de la PLS en compagnie d’autres
concurrents qui l'interdisent de bouger puis je croise les
secouristes qui viennent à son chevet, j'espère que ce n'est pas grave.
Pour ce qui me concerne ça devient dur d'ailleurs ça s'affiche sur mon chrono mais rien d'alarmant car je sais désormais que je peux faire aussi bien qu’en février voir peut-être un petit peu mieux, la suite nous le dira.
Pour ce qui me concerne ça devient dur d'ailleurs ça s'affiche sur mon chrono mais rien d'alarmant car je sais désormais que je peux faire aussi bien qu’en février voir peut-être un petit peu mieux, la suite nous le dira.
Quand on arrive au Père Lachaise,
comme à chaque virage, ça se resserre du côté où ça tourne, il
faut toujours rester vigilant mais à partir de là, je sais que ça
descend alors je donne tout sur ce dernier kilomètre qui sera
d'ailleurs le plus rapide si j'en crois mon GPS.
Le meneur d’allure qui est repassé
devant depuis 2 bornes accélère aussi prenant beaucoup d’avance
mais quand enfin j’aperçois l’arche sur cette interminable ligne
droite, j'accélère à nouveau, je reviens bien sur lui mais cela
ne sera pas suffisant.
Je passe la ligne surpris par ces
gerbes de fumée qui semblent accueillir chaque meneur d’allure et
surpris par ce qu’affiche ma montre. Jamais je n’aurais imaginé
passer sous les 48 minutes. Faut remonter à 2010 pour trouver un
meilleur chrono sur la distance, je suis aux anges !
Je vais reprendre mes esprits en
essayant de voir arriver des amis mais comme je ne vois toujours
personne dans cette foule immense et que je commence à me refroidir,
je vais aller profiter du ravitaillement sinon je vais mourir de
soif !
Je quitte les tables avec quelques
bonbons en main puis on me remet la médaille juste avant de quitter
la zone d’arrivée. Un petit tour sur la place de la République et
retour à la maison sous le soleil et remonté à bloc pour la
Transbaie dimanche prochain, dans ma campagne natale.
Comme toujours merci à l’organisation,
surtout à tous les bénévoles.
Merci à Samsung mobile France pour le
dossard
Merci à tous les amis pour leur
soutien et à bientôt pour de nouvelles aventures !
La trace de mon GPS :
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