C’est un week-end ou j’avais prévu 2 courses. Le trail des flambeaux, le samedi soir et le semi-marathon de Boulogne-Billancourt le dimanche mais, comme je m’y suis pris un peu tard pour m’inscrire à la première, je ne ferai que la seconde pour la troisième année consécutive.
Il était prévu que Jean-Marie, ancien partenaire de foot, beau-frère de l’ami Thierry, que je n’ai pas vu depuis quelques années soit présent mais, des petits soucis de santé l’ont obligés à renoncer à ce projet. Il viendra nous faire un petit coucou à l’arrivée.
Ayant pris l’option "dossard par courrier" pas besoin de me déplacer le samedi pour aller retirer un morceau de papier.
Le jour J, j’arrive sur place en métro vers 8 heures. Les rues de Boulogne sont un peu animées, que peut-il bien se passer dans le coin ?
Tous les bancs de la salle sont déjà pris. Je vais me trouver un petit coin pour me préparer. Après avoir renseigné une dame un peu perdu pour sa première compétition, je file aux toilettes, je dépose mon sac à la consigne puis je pars m’échauffer. Il est environ 9h20 et je n’ai vu aucune connaissance.
A l’extérieur, pas de soleil, pas de vent, pas de pluie, des températures fraîches. Bref, des conditions quasi idéale pour courir et pour battre un record puisque nous sommes là sur l’un des parcours les plus rapides de France.
Moi, je n’ai pas chaud alors pour ne pas terminer en glaçon, je trottine jusqu’à 10 m du départ où j’entre dans mon sas. Beaucoup n’ont pas fait attention aux différentes couleurs des dossards et des panneaux à l’entrée des sas, si bien qu’il y a pas mal de coureurs qui devraient être devant.
10H00 pile le coup de pétard retentit. Les élites, préférentiels et les coureurs en moins d’une heure quarante s’élancent. Deux bonnes minutes plus tard nous sommes libérés sous de nombreux applaudissements.
Tout de suite je prends une allure un peu rapide mais comme je me sens super bien je continue comme ça, on verra bien.
Contrairement à l’année dernière, il y a foule mais ça ne bouchonne pas trop.
Peu avant le 2e kilo je dépasse Sylvie que je salue. Nous sommes sur les quais de Seine. Je trouve qu’il y a moins de spectateurs que les années précédentes et ça me paraît un peu monotone. Le peloton s’est bien étiré et les kilomètres défilent avec de bonnes sensations. Je zappe le ravito du 5e kilomètre me doutant que l’eau va être glaciale. L’allure donnée par mon GPS n’est plus fiable, car j’ai désormais une centaine de mètres d’avance sur le marquage officiel mais ça me sert de base pour savoir si je maintiens ou pas l’allure.
Depuis plusieurs kilomètres je reste à une distance raisonnable d’une féminine qui a une allure qui me convient bien puis, après le demi-tour avant le 8e km, je la croise et reconnaît Nadine Weiss. Etant de l’autre côté de la chaussée, je ne peux l’encourager.
Vers le 8e kilomètre, j’aperçois sur la chaussée opposée, les 2 coureurs en tête de course, ils sont entre le 14e et 15e km, ça va vite (le record de l’épreuve sera battu d’une seconde par un coureur Kenyan)
Après l’hippodrome de Longchamp, nous entrerons dans le bois de Boulogne avec son faux plat montant qui nous emmènera au 10e km que je passe en un peu moins de 50’.
Là, je vais perdre un peu de temps au ravitaillement, car la soif s’est manifestée. Comme je le craignais, l’eau est bien fraîche...
J’ai un peu de mal à retrouver le rythme que j’avais mais les portions suivantes, au dénivelé plus favorables, me permettront peut-être de retrouver mon allure.
Effectivement, dans la descente du 13e km, je sens que mon allure est retrouvée et c’est ce qu’affiche mon GPS, mais le temps perdu ne se rattrapera jamais...
Nous revenons sur les quais pour 6 km environ. Je ne prends rien au ravitaillement du 15e km. Je me demande quand va arriver le coup de mou. Aux 20 km de Paris, c’est arrivé au 18e ce qui me laisse imaginer le pire pour la suite.
A part quelques douleurs au ventre certainement lié à l’eau froide avalée plus tôt, je suis surpris d’être toujours aussi bien et ce ne sont pas les 3 petites bosses qui nous font éviter les ponts qui changeront quoi que ce soit.
Et puis nous sommes bien encouragés notamment par les pompiers de Paris venus en nombre, mégaphone en main à hurler "Allez, c’est bientôt la fin !" merci messieurs !!
Le 19 e km est là, nous allons quitter les quais pour entrer dans Boulogne-Billancourt. Je passe le 20e km d’ 1h39’ mais là je vais prendre un coup sur la tête. Même si je dépasse quelques coureurs, ils sont encore plus nombreux, pour ne pas dire très nombreux à me doubler. Ils ont lancé le sprint final à une borne de l’arrivée, iront-ils au bout ?
Dernière ligne droite, l’arche se présente, un petit coucou aux photographes puis bip bip, c’est déjà terminé, heureux d’avoir participé à cette belle fête très bien organisée.
La médaille au coup, je profite rapidement du ravitaillement avant de filer me changer pour retrouver Jean-Marie.
Retour à la maison, entièrement satisfait de cette belle matinée. Maintenant place à la Saintélyon !!
Merci aux organisateurs, à tous les bénévoles et à toutes les personnes qui m’ont encouragé.
Merci aux organisateurs, à tous les bénévoles et à toutes les personnes qui m’ont encouragé.
Pas beaucoup de photos...
Trace GPS Garmin
Trace GPS Garmin
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