Marseille Cassis 2015
Il me faut d'abord remercier le Conseil Général des Bouches-du-Rhône qui m'a offert l'inscription suite à un tirage au sort sur Facebook.
Arrivé la veille de la course, je récupère les clés de l'appartement réservé sur airbnb puis je file retirer mon dossard au parc des expositions, juste à côté du stade Vélodrome. Je profite de l'après-midi pour revenir sur le vieux port par la plage du Prado, la corniche, tout ça à pied sous un beau soleil. Bilan, pas mal de kilomètres dans les jambes et une ampoule sous le pied gauche.
La nuit a été courte. L'appartement, très bien situé sur la Cannebière, proche du Vieux-port est dans un quartier très vivant et donc très bruyant. Heureusement, avec le changement d'heure j'ai une heure de plus pour me reposer...
Toujours à pied, je me dirige vers le stade vélodrome, passage obligé pour tous les coureurs. J'en profite pour faire un tour aux toilettes, une photo souvenir au bord de la pelouse puis je dépose mon sac au camion consigne, système identique à l'Eco-Trail de Paris.
J'ai quasiment deux heures d'attente dans le sas. Heureusement il fait bon, l'enseigne d'une pharmacie affiche 15 degrés mais le ciel est voilé et surtout il n'y a pas de vent. Des conditions idéales rarement réunies ensemble d'après ce que j'entends autour de moi.
Je suis plutôt bien placé dans le peloton et à 9h30 précises le coup de pétard lâche les quelques 15 000 coureurs.
Cette année, en raison de travaux, le parcours fera 19,6 km et ça commence par une très longue ligne droite, quelques ronds-points et une petite bosse à gravir, rien de bien méchant.
Quelques spectateurs nous encouragent et il faut en profiter car après le premier ravitaillement, vers le 5e km, nous allons sortir de la ville et les choses sérieuses commencent. Le col de la Gineste et ses 6 bornes de grimpette est déjà là.
Pour moi tout va bien. Je m'arrête pour prendre des photos et j'arrive à repartir sans problème malgré la pente. Ce qui me gène le plus c'est le fort dévers de la chaussée que mes pieds comme mon corps n'aiment pas du tout.
Au sommet du col, il reste environ 11 km. Au second ravitaillement je vais prendre une bouteille d'eau et on amorce la descente. Contrairement aux courses printanières où bon nombre de coureurs manque de préparation à cause du froid de l'hiver, le coureur Marseillais ayant bien couru tout l'été est bien préparé pour cette grande classique de fin d'année.
Au semi de Paris, dès le 5e km sur un parcours plat, il n'est pas rare de voir pas mal de personnes marcher. Ici ça galope faut dire qu'en descente c'est aussi un peu plus facile.
Cassis se présente, en voulant doubler je me suis écarté sur les bas-côtés et j'ai failli aller au tapis à cause des trous, je me rabats alors sur la chaussée pour ne plus la quitter. Beaucoup de monde dans Cassis et ça fait du bien au moral.
Une petite bosse puis une seconde et apparaît le panneau annonçant qu'il nous reste 2 bornes. Pas mal de concurrents lèvent les bras pensant avoir fait le plus dur mais une dernière bosse nous attend juste avant la descente sur le port bondé de spectateurs, quelle ambiance !
La ligne franchie, le chrono n'a que peu d'importance, j'en ai pris plein les yeux, je savoure.
Je profite du ravitaillement, file récupérer mes affaires pour me changer puis je me dirige vers les navettes pour le retour.
C'est qu'elles sont loin et c'est bien le bordel pour monter dans les bus. De ce côté là, l'organisation doit revoir sa copie, pour le reste, rien à dire, c'était parfait.
De retour sur Marseille vers 15h45, direction le vieux port, le fort St Jean et le Mucem tout ça toujours à pied. J'irai voir Notre Dame de la Garde avant de reprendre le train le lendemain.
Un week-end bien chargé qui se termine.
Merci aux organisateurs, aux bénévoles, à toutes les personnes qui m'ont encouragé.
Trace de mon GPS :
Mes 4 albums photos :
Un résumé vidéo :
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