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jeudi 9 mai 2013

100 km de Steenwerck, 38e édition du 08 et 09/05/2013


Au programme :
- 100 km "open" : 24 heures pour faire les 100 bornes comme on veut. départ le mercredi 19 heures.
- 100 km "course" : 100 km en 13 heures maxi. Départ le jeudi matin 06 heures.


Toutes les courses se terminent le jeudi 19 heures.

Possibilité de s'inscrire pour 1 tour le mercredi soir.
Le jeudi après-midi, des courses pour les enfants sont organisées.






Alors qu'une grande majorité de français profite du jeudi de l'ascension pour faire le pont et partir à la mer, à la montagne, quelques irréductibles convergent vers un joli petit village aux portes des Flandres, qui organise la 38e édition de ses 100 km à pied, Steenwerck.
Mercredi midi, Isabelle, Stéphane, Pascal et Juan sont prêts. Stéphane est inscrit et compte le faire avec moi. Pascal et Isabelle seront des suiveurs en vélo, Juan s’est porté volontaire pour aider l’organisation qui manque de bénévole car cette année la semaine compte 2 jours fériés, ce qui a poussé pas mal de gens à partir.

 

Un trajet sans grande difficulté à part les réductions de voies de l'autoroute A3 qui génèrent un beau bouchon, l'essentiel du trafic est dans l'autre sens.

Des échanges de SMS nous permettent de savoir que Marc et Francine sont déjà sur place et que Joseph n'est plus très loin. Plus nous approchons de Lille, plus le ciel se fait menaçant mais pas de goutte d'eau pendant le trajet.

Sur place le ciel s'éclaircit. Nous retrouvons nos amis et nous profitons d'un bon rafraîchissement. Comme nous avons beaucoup de temps devant nous, nous décidons d'aller faire un petit tour dans le village, et là, un orage nous tombe sur la tête. Ca promet pour la suite.
Aux environs de 16 heures, il faut passer à table, nous retournons dans la salle des sports.



Puis vient l'heure de se mettre en tenue. Comme le soleil se montre, nous nous changeons à l'extérieur.
C'est la joie et la bonne humeur avant le départ. Une façon de faire tomber un peu la pression (voir vidéo).
Patrick, alias Pgaz, est de retour pour assister au départ de la course du soir après avoir déposé ses affaires à l’hôtel. J'apprends que Vincent est venu en train. Le dernier coureur à arriver est Laurent. Après un marathon de Cheverny qu'il considère comme raté, il ne fera pas les 100 km mais le grand tour du soir, soit 37 km. Une fois tout ce petit monde réuni, la photo du groupe est faite puis direction le KM 0

Le collègue Stéphane est hyper motivé...


Quand les grilles du parc où tous les coureurs sont rassemblés s'ouvrent pour rejoindre la ligne de départ, un autre Stéphane, habitant le coin, est venu assister au départ et nous encourager. Il a participé à une course dans l'après midi et n'a pas voulu rechausser les baskets ne serait-ce que pour faire un petit tour.


Dernières consignes : suivre la ligne rose pour la première boucle de 7 km dans le village ensuite la bleue puis la jaune... avec tout ça on ne peut pas se perdre.
Le tracé revient à ses origines : 2 boucles d'un peu plus de 15 km en forme de huit à parcourir 3 fois précédé d'un tour dans et autour du village de 7 km pour atteindre les 100 bornes.
Ce sera une découverte pour moi, car à ma première participation, en 2009, il s’agissait d’un grand tour à parcourir 5 fois.


Les pigeons sont lâchés (pas nous, mais des vrais pigeons...) puis c'est le décompte
5, 4, 3, 2, 1 PAN !!!!
On se souhaite bonne course et c'est parti.


Beaucoup de monde dans cette petite artère du centre-ville et comme beaucoup de marcheurs se sont positionnés devant il faut les éviter, ce qui n'est pas une mince affaire et pas mal de concurrents râlent.
De mon côté la stratégie est simple : Comme j'ai presque fait du 10 km/h aux 6 heures de Buc, je pars un peu moins vite en essayant de tenir 60 à 70 km et le reste comme je peux. Ça, c'est la théorie, les actes c’est autre chose.
Laurent, Marc et Francine sont déjà loin. Joseph, Stéphane et Vincent partent cool comme moi et restent à mes côtés. Après 4 km environ, nous repassons par le centre du village. Nous croisons Pascal et sa caméra. Peu après il nous rejoint avec son vélo accompagné d’Isabelle.












Joseph est hyper motivé, je sens qu’il ira au bout tout comme Vincent qui est plus prudent. Joseph annonce les temps de passage. Nous sommes à 6’20 au kilo à peu près. Au 10e km il annonce 1h03. Un rapide calcul me fait dire qu’on est sur les bases de 10h30, ce qui est trop rapide mais je ne dis rien et je continue à les suivre. Au 3e ravitaillement, à la Croix du Bac, tout le monde passe par la case toilettes avant de reprendre la route.
La luminosité du jour faibli, c’est le moment pour moi de m’équiper pour la nuit à savoir mettre la frontale. Je reconnais certains passages de ma première participation même si nous sommes dans le sens contraire.


Après un peu plus de 21 km, premier passage à la salle des sports mais nous n’y rentrons pas. Le pointage et un ravitaillement sont à l’extérieur. C’est à la fin de la seconde boucle que nous passerons dans le gymnase. On ne s’attarde pas et nous voilà sur la partie complètement inconnue du tracé.
Joseph est désormais devant. Nous le rattrapons à chaque ravitaillement jusqu’au 7e ravito où il repart au moment où nous arrivons. Une partie du parcours, quelques centaines de mètres longeant l’autoroute, n’est pas bitumée et fait mal aux pieds, mais on a connu pire...
De retour à Steenwerck, cette fois nous passons dans la salle des sports puis nous repartons sur la boucle bleue.
Les jambes tournent bien. J’apprends que Marc est derrière. Parti trop vite ? un problème ? j’en saurais pas plus.

Nous dépassons la féminine qui s’est garée à côté de ma voiture, c'est elle qui gagnera l’épreuve. Le ravitaillement suivant est loin, un peu plus de 7 km. Pascal a troqué sa caméra, puisque la nuit il n’y a pas grand chose à filmer, contre ses runnings. Par contre, le second Stéphane, le régional, est venu avec son vélo et va nous accompagner un peu, merci biloute !!!









Alors que tout allait bien, un point de côté fait son apparition. Je vais quand même tenir jusqu’au ravitaillement où celui-ci va se faire plus discret. Par contre, ce que je mange a du mal à passer, ça sentirait le sapin ?
Pas encore. Mais pas pour longtemps. Deux kilomètres plus loin une douleur à l’aine se manifeste. J’avais déjà ressenti celle-ci peu avant les 6 heures de Buc mais comme elle n’avait pas perduré, je n’y avais pas prêté attention. Sauf qu’à ce moment précis, chaque foulée intensifie la douleur. En voyant la Croix du Bac se présenter devant nous j’informe mes amis de mon souci. Je vais essayer de tenir jusqu’au ravitaillement et après je vais marcher un peu. Sauf que mon plan ne va pas se dérouler sans accroc comme ceux d'Hannibal Smith. Même en marchant je suis gêné.



Un bon kilomètre après, sur le pont où se trouve la marque 50 km, je jette l’éponge. Pas la peine d'insister avec des conséquences qui pourraient être graves.
Il faut que j’insiste lourdement auprès de mes compagnons pour qu’ils continuent sans moi... Même Steph sur son vélo voulait rester. Ce sont les petites gouttes d’eau qui vont tomber à ce moment-là qui vont le pousser à m'écouter. 
Seul sur les deux kilomètres qui me séparent de la salle des sports de Steenwerck, je referai une tentative mais ça fait trop mal. En arrivant à la salle j’informe Juan, qui s'occupe alors du pointage, que j’arrête. Il est déçu pour moi, merci l’ami.

 

Peu de temps après Marc arrive et jette l’éponge à son tour. Après la douche nous allons nous installer dans la salle à surveiller les temps de passage de nos ami-e-s et les encourager autant que possible. Nous allons aussi assister a un récital des jeunes un peu éméchés au bar de la salle, le seul désormais ouvert a des kilomètres à la ronde.
Au 69e Stéphane, qui manque de préparation et qui s’est pris un coup au foot une semaine avant, arrête aussi. Bravo à lui, tu peux faire une petite sieste




 
Comme je l’avais imaginé, Joseph et Vincent sont bien allés au bout. Francine a été dépassée sur la fin par la féminine que nous avions doublé vers le 38e km, bravo la crêpière !! A 6 heures du matin, Pascal et moi assistons au départ du 100 km course et encourageons Nadine et Patrick.
 
 
 

On ne s’éternisera pas, car tout le monde est fatigué et nous avons 2h30 de route. Isabelle rentre sur Saint Quentin, du coup Vincent va prendre sa place dans la voiture.
Merci à Juan d’avoir pris un relais en cours de route. Stéphane était trop fatigué, Vincent ne connaît que les boites automatiques et Pascal se demande toujours comment il a eu son permis...


Bilan pour moi : une préparation qui a été un peu improvisée mais cette douleur aurait pu apparaître n’importe quand même avec une super préparation. Je ne regrette rien, tout ce que j’ai fait, je l’ai fait avec plaisir et ces 48 km sans problème ont été un régal. Les jambes auraient pu continuer un peu mais le sort en a décidé autrement.
Je retenterai l’aventure avec quand même, un travail plus sérieux de l’allure.


Merci à tous pour vos encouragements et vos messages de sympathie.
Aujourd’hui la douleur est partie, je vais attendre quelques jours avant de faire un test.
A bientôt.

 
Bravo à tous les finishers. Bravo à Laurent pour sa belle 5e place au premier tour du soir.
Merci aux bénévoles et à l'organisation.
 
Liens vers les photos, vidéos.. :
 
 
 
 


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