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mardi 16 juin 2015

2015 05 12 - La course du Ministère de la Culture

La course à pied de la Culture


Chaque année au mois de juin depuis maintenant 15 ans, le collectif des associations des personnels du Ministère de la Culture organise une manifestation sportive “La course du ministère”. C'est l’occasion de faire la connaissance des nouveaux collègues, de revoir d’anciens partis vers d’autres services.
A l’occasion de cet anniversaire, le règlement a été revu. Ce ne sont plus 6 km pour les hommes et 4 pour les femmes mais 5 km pour tout le monde, soit cinq tours d’un circuit tracé dans le jardin des Tuileries, un de mes terrains d'entrainement en plein cœur de la capitale.

Nous sommes 6 collègues à quitter le travail vers 11h30 : Elsie, Jean-Jacques, Simon, Pascal, Stéphane et moi. Sur place j'arrive à retrouver Benoît après l'avoir cherché quelques minutes, puis nous retrouvons un jeune retraité, Thierry. Ce seront donc 8 concurrents qui défendront les couleurs de notre institution.
Le dossard récupéré, la puce fixée à la chaussure (un peu plus compliqué pour Benoit dont le lien en plastic n'était pas fiable), un petit échauffement s’impose même si un soleil radieux nous inonde et fait grimper la température. Finalement nous ne serons que trois à trottiner.

A quelques minutes du départ, je suis quasiment en queue de peloton et certains établissements mettent une sacrée ambiance si bien qu’on entend rien de ce qui se dit au micro. Subitement les personnes devant nous avancent, le départ a été donné, sur 650 inscrits, 506 coureurs s’élancent, c’est parti, sans chrono car j'ai laissé ma montre à la maison.


Comme d’habitude et comme sur toutes les courses des coureurs lents, des marcheurs se sont positionnés devant ce qui m'oblige à slalomer.
Je ne prends pas de risque et laisse partir mes collègues. Au bout de 500m, je reviens à la hauteur de Stéphane avec qui je vais rester presque jusqu'au bout mais mon genou droit coince un peu, heureusement ce sera éphémère. Stéphane est normalement plus rapide que moi, mais il court peu, très occupé par la gestion de son club de Korfbal.
Mon collègue annonce un premier tour bouclé en 4’55 (le chronométrage électronique donne 5'13), le second sera le plus rapide (4'28). Normal, le peloton s’est étiré et ça s’est fluidifié. Nous commençons à mettre un tour aux derniers concurrents, des marcheurs. Au milieu du 3e tour nous dépassons Elsie que j’encourage puis c’est à notre tour de se faire dépasser par le leader, un coureur aux couleurs de l’APBNF.
Vers la fin du 3e tour Stéphane coince un peu à cause d’un point de côté mais il ne lâche pas l’affaire encouragé par les nombreux spectateurs présents aux abords de la ligne d’arrivée. A chaque participation j'ai remarqué que le jardin accueillait beaucoup d'enfants qui nous encouragent et demandent à ce qu'on leur tape dans la main. Certainement des classes de passage sur la capitale qui viennent déjeuner dans ce beau parc. Malheureusement, les supporters des Archives sont absents...
Quatrième tour, c’est moi qui coince. Je dois laisser filer un peu mon collègue. Je vais réussir à maintenir l’écart avec en tête l’idée d’accélérer dans le dernier tour pour revenir à sa hauteur ce que je vais réussir à faire dans les 400 derniers mètres pour finir ensemble en dépassant encore quelques concurrents. D'après sa montre, le chrono doit être d’environ 23’40, le chrono officiel affiche presque une minute de plus.

Une fois l’arrivée franchie, on nous retire la puce puis on nous invite à prendre une collation. Une fois tous les collègues arrivés nous assisterons au début de la remise des récompenses mais nous ne pouvons nous y attarder car l’heure passe et le boulot nous attend.

Cinq jours après la Transju’trail et ses 72 bornes, je ne pensais pas être capable d'aller aussi vite.

Merci aux collègues pour leur participation et à l’année prochaine !







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