La course à pied de la Culture
Chaque année au mois de juin depuis maintenant 15 ans,
le collectif des associations des personnels du Ministère de la
Culture organise une manifestation sportive “La course du
ministère”. C'est l’occasion de faire la connaissance des nouveaux
collègues, de revoir d’anciens partis vers d’autres services.
A l’occasion de cet anniversaire, le
règlement a été revu. Ce ne sont plus 6 km pour les hommes et 4
pour les femmes mais 5 km pour tout le monde, soit cinq tours d’un
circuit tracé dans le jardin des Tuileries, un de mes terrains d'entrainement en plein cœur de la
capitale.
Nous sommes 6 collègues à quitter le
travail vers 11h30 : Elsie, Jean-Jacques, Simon, Pascal,
Stéphane et moi. Sur place j'arrive à retrouver Benoît après
l'avoir cherché quelques minutes, puis nous retrouvons un jeune
retraité, Thierry. Ce seront donc 8 concurrents qui défendront les
couleurs de notre institution.
Le dossard récupéré, la puce fixée
à la chaussure (un peu plus compliqué pour Benoit dont le lien en
plastic n'était pas fiable), un petit échauffement s’impose même
si un soleil radieux nous inonde et fait grimper la température. Finalement nous ne serons que trois à trottiner.
A
quelques minutes du départ, je suis quasiment en queue de peloton et
certains établissements mettent une sacrée ambiance si bien qu’on
entend rien de ce qui se dit au micro. Subitement les personnes
devant nous avancent, le départ a été donné, sur 650 inscrits,
506 coureurs s’élancent, c’est parti, sans chrono car j'ai laissé ma montre à la maison.
Comme d’habitude et comme sur toutes
les courses des coureurs lents, des marcheurs se sont positionnés
devant ce qui m'oblige à slalomer.
Je ne
prends pas de risque et laisse partir mes collègues. Au bout de
500m, je reviens à la hauteur de Stéphane avec qui je vais rester
presque jusqu'au bout mais mon genou droit coince un peu,
heureusement ce sera éphémère. Stéphane est normalement plus
rapide que moi, mais il court peu, très occupé par la gestion de
son club de Korfbal.
Mon collègue annonce un premier tour
bouclé en 4’55 (le chronométrage électronique donne 5'13), le second sera le plus rapide (4'28). Normal, le peloton
s’est étiré et ça s’est fluidifié. Nous commençons à
mettre un tour aux derniers concurrents, des marcheurs. Au milieu du 3e tour nous
dépassons Elsie que j’encourage puis c’est à notre tour de se
faire dépasser par le leader, un coureur aux couleurs de
l’APBNF.
Vers la fin du 3e tour Stéphane coince un
peu à cause d’un point de côté mais il ne lâche pas l’affaire
encouragé par les nombreux spectateurs présents aux abords de la
ligne d’arrivée. A chaque participation j'ai remarqué que le jardin accueillait beaucoup d'enfants qui nous encouragent et demandent à ce qu'on leur tape dans la main. Certainement des classes de passage sur la capitale qui viennent déjeuner dans ce beau parc. Malheureusement, les supporters des Archives sont absents...
Quatrième
tour, c’est moi qui coince. Je dois laisser filer un peu mon
collègue. Je vais réussir à maintenir l’écart avec en tête
l’idée d’accélérer dans le dernier tour pour revenir à sa
hauteur ce que je vais réussir à faire dans les 400 derniers mètres
pour finir ensemble en dépassant encore quelques
concurrents. D'après sa montre, le chrono doit être d’environ
23’40, le chrono officiel affiche presque une minute de plus.
Une fois l’arrivée franchie, on nous retire la puce puis on nous invite à prendre une collation. Une fois tous les collègues arrivés nous assisterons au début de la remise des récompenses mais nous ne pouvons nous y attarder car l’heure passe et le boulot nous attend.
Cinq jours après la Transju’trail et ses 72 bornes, je ne pensais pas être capable d'aller aussi vite.
Merci aux collègues pour leur participation et à l’année prochaine !
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