La météo ne s'est pas trompée. C’est bien un temps à ne pas mettre un chien dehors qui va nous accompagner tout au long de cet avant dernier dimanche d’août et plus particulièrement, sur le trail du cul d'enfer pour lequel je me suis levé tôt. Pascal, qui m'accompagne, me dit qu'il a plu une bonne partie de la nuit. Ça promet un terrain glissant et boueux. On va bien s'éclater. Après une petite heure de route, nous sommes dirigés vers un champ transformé en parking.
Il y a déjà du monde et par chance la pluie s'est arrêtée. Nous tombons tout de suite sur Simon, un collègue qui habite le coin et qui vient s'inscrire à cette course qui se déroule sur son terrain d’entraînement.
En route vers la salle polyvalente nous saluons le Bagnard dans sa tenue traditionnelle puis Pascal et Simon partent faire les démarches administratives.
De nombreux bénévoles nous accueillent et j'obtiendrai rapidement mon dossard et mon cadeau (un beau T-shirt rouge et noir). Nous retrouvons Patrick, Francine, puis Samuel, Nadia, Céline, Laurent ainsi que plein de gens forts sympathiques que je ne connais pas.
Bref, du beau monde pour cette course de reprise...
En tenue, nous allons nous échauffer un peu pour nous préparer à l'effort. A quelques minutes du départ de la meute, c'est sous les applaudissements qu'une joellette des dunes d'espoir s'élance. Petit soulagement et c'est parti pour découvrir ces 21 km du Cul d'enfer.
C'est en queue de peloton que Pascal et moi sommes partis. La traversée du village nous permet de grignoter quelques places. Ce sera de plus en plus difficile après, car la route va vite laisser la place à un chemin qui va se resserrer puis, une belle descente cailloutée, visiblement bien glissante, va m'obliger à être prudent. Je laisse partir l'ami Pascal. Le premier kilomètre est passé mais comme j'ai oublié ma garmin je n'aurai comme seule indication que le marquage des distances au sol peint par l'organisation. Après cette descente, le parcours sera essentiellement mono-trace. Les rares endroits pour doubler me semblent risqués alors je ronge mon frein en me disant que de toute façon, il est préférable de s'économiser pour bien terminer.
Au 3e km, la première difficulté est entamée : une côte nommée le cul d'enfer. Au sommet de cette petite côte, les dieux du sport récompensent les courageux athlètes qui ont franchi ce premier obstacle en ayant disposé deux photos permettant le recueillement.
C’est un cul d’enfer ça ???
Sans vouloir les offenser (les dieux du sport), je ne m'attarderai pas et visiblement le Bagnard en a fait de même, car il me dépasse en prenant tous les risques...
Peu avant le 5e km, un premier ravitaillement nous attend à la sortie des bois. Je le zappe. Nous rentrons de nouveau dans la forêt, nous sommes sur un long sentier mono-trace très roulant. Les possibilités pour passer sont plus nombreuses mais la dame et l'homme que je suis ont un rythme qui me convient bien, alors je reste derrière. A la sortie de la forêt, nous approchons du 8e km et du second ravitaillement. Je vais les passer avant de m’arrêter quelques instants, le temps d'avaler un morceau de banane, quelques raisins secs et un verre d'eau. Je repars avec l’intention de commencer à accélérer bien que ça grimpe légèrement.
De retour dans les bois, quelques branches cassées à travers le sentier nous obligent à baisser la tête, puis arrive LA difficulté du jour. Une côte, que dis-je, un mur avec de nombreux rochers qui nous oblige à faire de l'escalade... La pluie refait son apparition et en levant la tête je vois un important nuage de vapeur se dégager du corps des coureurs, c'est impressionnant.
Cet obstacle passé, une longue série de whoops sur un chemin sablonneux très large s'offre à nous, juste avant une petite bosse bien glissante, que la plupart d'entre nous gravira à quatre pattes. Puis nous allons sortir du bois pour le longer sur un chemin agréable. Je passe quelques concurrents et au ravitaillement, que je vais zapper aussi, je dépasse le Bagnard en l'encourageant. Jusqu’au 16e km je vais dépasser un à un pas mal de coureurs. J'entends une dame annoncer qu'elle en est à 1h48 de course, je la remercie pour cette information.
Cet obstacle passé, une longue série de whoops sur un chemin sablonneux très large s'offre à nous, juste avant une petite bosse bien glissante, que la plupart d'entre nous gravira à quatre pattes. Puis nous allons sortir du bois pour le longer sur un chemin agréable. Je passe quelques concurrents et au ravitaillement, que je vais zapper aussi, je dépasse le Bagnard en l'encourageant. Jusqu’au 16e km je vais dépasser un à un pas mal de coureurs. J'entends une dame annoncer qu'elle en est à 1h48 de course, je la remercie pour cette information.
De retour à Mondeville, je vais profiter du 4e ravitaillement. Quelques concurrents dépassés peu de temps avant ne m'attendent pas, pas sympas les gars, ni les filles. Pas grave, je les aurai mais pas tout de suite, car dans cette 3e descente je vais encore être très prudent. Il s'agit de la descente des premiers kilomètres de l’épreuve, caillouteuse et glissante et je n'ai pas envie de me retrouver à l’hôpital. Je vois donc les personnes qui me devancent disparaître de nouveau petit à petit.
Et elle est longue, cette descente, cette fois on va jusqu’en bas. De nouveau sur le plat, je remets les gaz. Un jeune coureur n’en peut plus, je l'encourage.
Et elle est longue, cette descente, cette fois on va jusqu’en bas. De nouveau sur le plat, je remets les gaz. Un jeune coureur n’en peut plus, je l'encourage.
Dernière difficulté, une petite côte que je vais monter en courant jusqu’au milieu. Quasiment en haut, un homme me dépasse, je lui colle au train. Il n'a pas l'air d'apprécier et accélère, je ne lâche pas. Peu avant le 20e km, je l'entends s'exclamer « il va pas me lâcher ».
Non, je vais même accélérer. Il me dit qu'il ne peut pas suivre.
Dernières lignes droites. Je ne sais pas où courir pour éviter cette boue collante qui s'accumule sur mes chaussures. Je vais quand même revenir sur 3 personnes. La ligne d'arrivée se profile. Et encore 2 coureurs passés dans la dernière cuvette et je me retrouve sur la ligne d'arrivée où Pascal, Simon et Samuel m'attendent.
Il me faudra attendre la publication des résultats sur le site de la course pour connaître mon chrono qui n'a que peu d'importance.
Malgré la grisaille du ciel, tout le monde est satisfait de sa course, du parcours, de l'organisation, ça, c'est le plus important !!
Non, je vais même accélérer. Il me dit qu'il ne peut pas suivre.
Dernières lignes droites. Je ne sais pas où courir pour éviter cette boue collante qui s'accumule sur mes chaussures. Je vais quand même revenir sur 3 personnes. La ligne d'arrivée se profile. Et encore 2 coureurs passés dans la dernière cuvette et je me retrouve sur la ligne d'arrivée où Pascal, Simon et Samuel m'attendent.
Il me faudra attendre la publication des résultats sur le site de la course pour connaître mon chrono qui n'a que peu d'importance.
Malgré la grisaille du ciel, tout le monde est satisfait de sa course, du parcours, de l'organisation, ça, c'est le plus important !!
Mais on ne s'éternisera pas très longtemps. Après un dernier ravitaillement, on file vite se changer pour rentrer à la maison avec l'envie de revoir tout ce beau monde prochainement.
Grand bravo à tous les concurrents.
Grand bravo à tous les concurrents.
Merci à l'organisation, aux bénévoles, pour cette belle manifestation.
Pas de trace GPS puisque j'ai oublié ma montre. Voici celle de Laurent : Trace GPS de Laurent.
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Les photos
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