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mardi 8 mai 2012

21 km 350 D+/- Course du Sanglier à Cerny (91) - Edition du 08/05/2012





Que faire un mardi 08 mai, jour férié ?
En regardant les annonces officielles de PCaP je vois que certains amis se sont donnés rendez-vous à une soixante de kilomètres du centre de Paris pour y faire une course nature de 21 km.
Mon problème est que je n'ai pas envie de courir une fois de plus sous la pluie et dans la boue alors je vais attendre le dernier moment pour prendre ma décision.

La veille je regarde le site de météo-France et ce que je vois n'est pas terrible. Le soir, en rentrant très tard, je constate que le ciel est plutôt dégagé et la température plutôt agréable alors je vais mettre le réveil.
Quelques petites heures après, c'est un ciel bien gris qui s'offre à mon regard mais comme il ne pleut pas je mets vite fait quelques affaires dans un sac et me voilà parti pour rejoindre Cerny, une petite bourgade du sud de L'Essonne à deux pas de La Ferté Alais et à 17 km du Loiret à vol d'oiseau.
Cette fois mon téléphone m'y emmène sans encombre. Ce qui n'est pas le cas d'un automobiliste de l'autre côté de l'autoroute qui attend les pompiers car son véhicule est en flammes. Il n'attendra pas longtemps car je croiserai les soldats du feuq uelques secondes plus tard.
Une fois sorti de l'autoroute on se retrouve en pleine campagne, c'est très agréable. A Cerny le fléchage m'emmène sur un petit parking ou un seul véhicule est déjà garé. Le couple se demande si c'est bien là qu'à lieu la course, la dame affirme même que la course est certainement annulée, j'en crois pas un mot.

Je laisse la voiture et je croise 2 jeunes dans la même situation que moi, à la recherche du point de retrait des dossards et d'inscription. Un coup de fil à Marc, répondeur. Un coup de fil à Francine, répondeur. Un coup de fil à Laurent, répondeur. Je vais me débrouiller seul.
Après avoir fait un petit tour nous constatons que des bénévoles attendent les voitures un peu plus loin, alors je vais me rapprocher et enfin se dessine ce qui semble être un gymnase.
Au loin j'aperçois Marc et Francine. En fait nous sommes arrivés à peu près en même temps mais comme ils ont été plus malins que moi ils sont garés à deux pas de la salle, sur le parking de l'organisation.



Francine fait chauffer sa carte bleue. Elle a investi dans une nouvelle paire de chaussures puis nous rentrons dans la salle, eux pour retirer leur dossard moi pour m'inscrire. Une fois fait nous croisons quelques connaissances, le Bagnard, Valessa, Guillaume.. .



On papote un peu sans oublier de faire quelques photos puis nous allons nous mettre en tenue. De retour à la salle Laurent est arrivé. Après s'être changé luis aussi, nous allons tous nous retrouver pour encourager les concurrents de la course des marcassins, le 11 km qui part 15 minutes avant nous.
C'est qu'il ne faut pas être cardiaque car les départs sont donnés par un coup de canon dont la forte déflagration en surprendra plus d'un à chaque fois.



Après cela Laurent et moi allons trottiner un peu pour nous mettre en jambes. 2 tours de stade et nous rejoignons le reste de la meute. Mais après quelques hésitations sur le point précis du départ celui-ci sera donné avec un peu de retard toujours par un coup de canon qui m'a fait sursauter.



Nous nous souhaitons bonne course et l'aventure commence. Ma grande question à ce moment là c'est comment gérer cette course car je ne sais pas quelle distance précise nous attend. Sur le site web de l'organisation la distance annoncée est de 21 km or j'ai entendu une personne dire qu'il n'y aurait que 20,5 km alors que dans le gymnase, sur l'affiche que j'ai pris en photo est écrit "distance exacte 22 km"



Que faire ?
Ce que je pourrai car j'ai eu un week-end chargé à commencer par samedi, 15 km aux buttes Chaumont suivi de 21 km le lendemain et je ne connais pas les surprises que l'organisation nous réserve. Ce qui est certain c'est que dimanche prochain je tiens absolument à être à Millau alors je ne prendrai aucun risque.

Laurent prend vite le large. Francine qui n'a pas d'objectif part vite, Marc est sur ses talons, je les laisse partir. Le peloton s'étire doucement dans un chemin agréable.
KM 1, douleur sous le pied. Que se passe t-il ? J'ai mal mi la semelle ? Ca commence mal me dis-je dans ma tête. Je vais attendre avant de déchausser pour jeter un œil dans la chaussure mais finalement ça passera aussi vite que c'est venu, ouf!!!
KM 2 la première côte est annoncée par un petit panneau à l'entrée de la forêt. 500 m de légère grimpette, rien de bien méchant. J'ai toujours Francine et Marc en visu, ce sera la dernière fois.
KM3 Nous sommes sortis du bois et nous allons y retourner mais des arbres couchés sur le chemin monotrace nous obligent à piétiner.
Ensuite je suis incapable de vous donner les distances avec précisions.
L'obstacle suivant est une belle descente sinueuse à travers de nombreux rochers. C'est bien glissant alors je l'aborde avec la plus grande prudence contrairement à d'autres…



Les 3 côtes qui suivront seront plus corsées dont une qui est annoncée à 17 %.. (Francine a pris le panneau en photo). Elles ne sont pas longues mais la succession de montées-descentes rendent le parcours difficile sans oublier les chemins aux nombreuses flaques d'eau qui nous obligent à zigzaguer si on veut éviter de mettre les pieds dans l'eau.
Cela risque aussi d'allonger un peu la distance.

A chaque ravitaillement, il y en a 4 sur le parcours, je vais prendre un peu d'eau et quelques raisins secs. Tous les bénévoles sont supers sympas et nous encouragent. A partir du 6e km et quasiment jusqu'au bout je vais faire le yoyo avec 3 féminines dont une qui mettra un point d'honneur à ne jamais marcher même dans les pires difficultés. Je la dépasse sur le plat et elle me dépasse quand ça monte.

Vers le 18e km une trace du passage d'Obélix en plein milieu d'un champ.



A ce moment là quelques goutes d'eau font leur apparition mais ça ne durera pas longtemps. Quelques maisons et l'avant dernière difficulté est là. Une longue côte à pente douce qui commence par un peu de bitume. Je vais alterner marche et course pour monter.
Après le 19e km environ, nous sortons de la forêt et là je vois le parking et j'entends la sono.
C'est bon, dans ma tête l'arrivée est proche, j'ai la certitude que le parcours fait moins de 21 km. Je suis largement dans les temps pour le MBO alors je lève le pied mais mais joie est de courte durée. Nous n'allons pas au complexe sportif tout de suite.
A gauche, à gauche me dit un bénévole en me tendant un gobelet d'eau. C'est juste un petit tour de rien du tout me dit-il. C'est que ça monte encore. J'en ai plein les bottes et comme je suis dans les temps je vais marcher tout au long de l'ascension.

Enfin le retour au gymnase, PGAZ est là, je m'arrête pour le saluer.
Francine et Laurent m’exhortent d'en finir au plus vite, c'est que je ne suis pas pressé, je suis dans les temps mais en rentrant à la maison je constate que je me suis trompé dans le chrono que je pensais avoir annoncé.
Ce n'est pas grave j'ai pris beaucoup de plaisir à faire cette course même si je franchi la ligne d'arrivée de ce beau tracé de 21 km et des poussières bien fatigué en 02h12'52 (à mon chrono car les résultats officiels ne sont pas encore publiés).



Je retrouve toute la troupe pour un ravito bien mérité. Une ancienne collègue termine à la seconde place chez les féminines, Francine n'aura pas droit au podium. Il est désormais l'heure de se quitter car j'ai pas mal de boulot qui m'attend à la maison.
Le retour se fera sous une pluie fine, nous avons eu beaucoup de chance de ce côté là pendant l'effort.
Rendez-vous dimanche prochain 13 mai à Millau pour un rendez vous inoubliable avec les amis PCaP et un pont !!!

Merci à toute l'organisation et à tous les bénévoles.
Merci Francine pour les photos.
Bravo aux PCaPiens qui ont fait une belle course.
Merci PGAZ d'être passé nous voir.
Merci de m'avoir lu. Désolé je sais pas faire court.

Mes photos sont là : https://picasaweb.google.com/113245630134072672330/20120508SangliersDeCerny 

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