Une semaine après Millau, je comptais me reposer mais c'était sans compter sur la détermination de Nadège et Michel à vouloir faire une seconde course dans l'année, après une première tentative réussie en avril à la soli'run.
Nous avions porté notre choix sur une épreuve qui affichait complet, alors je leur ai proposé une course nature que je connais pour avoir y avoir fait la plus longue distance l’année dernière.
Pour une seconde course mes amis choisiront le 11 km. Je serais leur accompagnateur. Malheureusement pour Nadège, un petit pépin physique l’empêchera de courir mais elle aura le courage de se lever tôt pour venir nous encourager, merci à elle !!
C’est ainsi, qu’en ce premier dimanche d’octobre, par une température agréable et un ciel qui n’est pas trop menaçant, que nous nous retrouvons à Nandy, petite bourgade de la Seine et Marne, bordée par la Seine et limitrophe de l'Essonne.
Nous arrivons sur place très tôt, ce qui nous permet de nous garer pas trop loin de la zone de départ/arrivée et de ne pas faire la queue aux dossards.
Un petit coucou à Francine, dont Michel est le plus fervent admirateur, puis elle part rejoindre son poste puisqu’elle fait désormais parti du club organisateur.. Nous croisons vite fait Nadia, débordée qui va rejoindre son stand.
C’est du boulot d’organiser une telle manifestation. On ne remerciera jamais assez toutes ces personnes qui s’activent pour que nous puissions nous éclater.
Retour à la voiture pour nous changer puis direction la forêt de Rougeau pour un petit échauffement
Un petit run pour Nadège qui reprend en douceur.
Après ces quelques foulées, direction la zone de départ. Il n’y a pas encore grand monde, l’occasion de saleur Marc et son fils Tristan. Je me trompe peut-être, mais j’ai comme l’impression qu’il y a un petit peu moins de monde que l’année dernière (1). Faut dire qu’il y a de grosses courses sur la capitale : les 10 km Paris centre qui fête sa 10e édition, l’odysséa pour la recherche contre le cancer qui attire environ 20 000 personnes, la 17e Course de Neuilly-sur-Seine, et peut-être d’autres...
Pour Michel une certaine inquiétude quant au parcours le ronge un peu. Il n’a jamais participé à un trail et il a du mal à s’imaginer ce qui l’attend.
Nous sommes encore en train de papoter quand le coup de pétard retenti, faut y aller !!
Pour nous, ce début de course est tranquille, quasiment en queue de peloton. Un petit ralentissement peu avant le premier kilomètre, ça se passe comme ça dans le trail mais rien de bien méchant.
Le parcours est très agréable et Michel, qui a pris son rythme en profite pour papoter un peu avec Sylviane (son prénom était écrit au dos de son maillot).
Le parcours est très agréable et Michel, qui a pris son rythme en profite pour papoter un peu avec Sylviane (son prénom était écrit au dos de son maillot).
C’est dans une excellente ambiance que nous allons arriver à la première réjouissance du tracé, une descente glissante où l’organisation à mis une corde pour nous aider, du coup gros bouchon au kilomètre 3,7.
Nous continuons notre petit bonhomme de chemin jusqu’au 5e km où se trouve la première côte du jour. Je dis à Michel de se mettre à marcher si c’est trop dur, je ne sais pas si mon conseil est arrivé jusqu'à ses oreilles, je l'entends s'exclamer « marche ou crève ». C’est têtu un ancien militaire !!
Je le devance pour prendre quelques photos, mon dieu que c'est dur !!.
Je le devance pour prendre quelques photos, mon dieu que c'est dur !!.
Après cet obstacle, et jusqu’au ravitaillement, nous allons faire la connaissance d’autres coureurs, c’est qu’il est bavard, on court ou en cause ?
De mon côté, j’alterne accompagnement et accélérations pour prendre des photos et malgré les gros efforts faits la semaine précédente, tout va pour le mieux. Nous arrivons au ravitaillement de la mi-parcours. J’avale un gobelet d’eau et Michel prend sa barre énergétique mais, on ne s’éternise pas, il y a encore quelques bornes à faire.
On va faire le yoyo avec des concurrents que nous suivons depuis le début mais cet arrêt va nous permettre de voir de nouvelles têtes. Le parcours devient un peu plus vallonné, mais rien de bien méchant pour moi, par contre pour Michel, ça commence à devenir dur. Je l’encourage comme je peux, désormais tout le monde connaît le prénom de mon compagnon de route et certains l’encouragent aussi. Après le 7e km Sylviane va prendre le large. D’autres féminines vont doubler mon ami, ce qui l’irrite un peu d’autant qu’il se met à marcher dès que ça monte.
Nous sommes aussi bien encouragés par tous les bénévoles que nous allons croiser et notamment Francine, vers le km 8,5
Nous sommes aussi bien encouragés par tous les bénévoles que nous allons croiser et notamment Francine, vers le km 8,5
Vers le 9e km, Michel est repassé devant Malika mais nous sommes sur la grande partie monotrace du parcours avec une superbe vue sur la vallée de la Seine. Cette partie est un peu plus humide et donc plus glissante. Michel est prudent et doit laisser passer Malika qui s’est refait une santé.
Derrière, ça revient fort sur nous et je sens que dans la prochaine côte qui va bientôt arriver, nous allons être dépassé et c’est bien ce qui s’est produit.Mais il faut garder des forces pour la grosse difficulté juste avant l’arrivée.
Cette fin de course devient un parcours du combattant pour Michel mais il ne baisse pas les bra, il est très courageux.
Un petit coucou à Nadège au passage puis on attaque ce dernier piège par une longue descentee qui va nous ammener sur zone pavée. Ici aussi ça peut-être glissant, il faut pas perdre sa lucidité malgré la fatique.
Cette fin de course devient un parcours du combattant pour Michel mais il ne baisse pas les bra, il est très courageux.
Un petit coucou à Nadège au passage puis on attaque ce dernier piège par une longue descentee qui va nous ammener sur zone pavée. Ici aussi ça peut-être glissant, il faut pas perdre sa lucidité malgré la fatique.
Une fois en bas, demi-tour pour remonter une bonne moitié de cette côte mais ce n’est pas tout. Une fois entré dans le domaine, quelques mètres de répis pour le petit mur avant l’arrivée.
Ici, Michel va de nouveau perdre 2 places mais l’important est d’arriver sans bobo.
Ici, Michel va de nouveau perdre 2 places mais l’important est d’arriver sans bobo.
Et c’est en moins d’une heure trente et pas dernier, que nous allons franchir la ligne d’arrivée.
Un petit ravito, on nous remet un beau maillot puis on commence à échanger nos impressions.
Mes collègues ont trouvé le parcours un peu plus difficile que ce que je leur avais décrit. Moi, je ne le trouve pas trop compliqué.
Tout le monde est quand même satisfait car le tracé est sympa, la forêt magnifique, l’organisation irréprochable, des bénévoles aux petits soins... Que demander de plus ?
Merci à tout le monde pour cette belle matinée. Une course de récupération qui s’est bien déroulé pour moi.
Je vais enchainer avec une nouvelle semaine de repos avant d'affronter pour la première fois les 20 km de Paris puis me préparer pour la Saintélyon.
Un petit ravito, on nous remet un beau maillot puis on commence à échanger nos impressions.
Mes collègues ont trouvé le parcours un peu plus difficile que ce que je leur avais décrit. Moi, je ne le trouve pas trop compliqué.
Tout le monde est quand même satisfait car le tracé est sympa, la forêt magnifique, l’organisation irréprochable, des bénévoles aux petits soins... Que demander de plus ?
Merci à tout le monde pour cette belle matinée. Une course de récupération qui s’est bien déroulé pour moi.
Je vais enchainer avec une nouvelle semaine de repos avant d'affronter pour la première fois les 20 km de Paris puis me préparer pour la Saintélyon.
Rendez-vous l’année prochaine les amis, pour de nouvelles aventures, peut-être dans le bois de Vincennes où ailleurs.
D'ici là n’oubliez pas de vous entraîner régulièrement en prenant un max de plaisir.
D'ici là n’oubliez pas de vous entraîner régulièrement en prenant un max de plaisir.
Openrunner : http://www.openrunner.com/index.php?id=2973758
Ci-dessous, toutes mes photos
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