Pour avoir entendu parler de cette course à de nombreuses reprises mais aussi du magnifique buffet offert aux participants après l'épreuve il fallait que j'aille voir ça de mes propres yeux.
Ce qui n'était pas prévu c'est la météo qui nous attendait ce 29 avril. A 6 heures du matin de fortes bourrasques et la pluie me réveillent. Le jour a du mal à se lever tellement le ciel est chargé, ce n'est pas de chance. Je me demande si ça vaut le coup d'y aller.
A l'heure du départ la pluie cesse et à ma grande surprise quand je pointe le nez dehors la température est plutôt clémente.
Un petit coucou aux collègues pompiers et j'en embarque un qui a terminé sa garde pour le déposer à la gare Montparnasse.
Malgré l'oubli du plan que j'avais imprimé, malgré l'impossibilité de mettre en service le GPS de mon téléphone (faut aussi activer la 3G, quel neuneu !! ) j'arrive tant bien que mal à trouver le site de départ de la course mais la voiture est sur un parking de supermarché à 800 mètres du "village" de la course.
J'y retrouve Laurent avec un peu de retard. Je récupère vite fait mon dossard puis nous retournons à nos voitures car il n'y a pas de consignes. A première vue pas beaucoup de concurrents, la météo en a certainement découragé plus d'un.
Après un tout petit échauffement de rien du tout en compagnie de Laurent sous la pluie, on se souhaite bonne course et à 9 H précises, comme prévu, le coup de feu retentit.
Comme par miracle la pluie s'est arrêtée mais les flaques d'eau sont nombreuses surtout en forêt. Le parcours est composé de deux boucles pas tout à fait identiques principalement en forêt de Sénart.
Un parcours composé de longues lignes droites parfois bitumées, parfois de sentiers en bon état mais avec de grosses flaques d'eau et quelques passages bien boueux et glissants mais sans grande difficulté à part 2 petits faux plats montants.
N'ayant aucun objectif chrono en dehors du MBO je pars cool et comme le peloton s'est bien étiré après un petit kilomètre je vais suivre un groupe de coureurs pendant toute l'épreuve à faire le yoyo avec eux lors des arrêts aux ravitaillements.
Au 9e kilomètre, pour éviter une partie du chemin impraticable je vais m'écarter du sentier et mettre les pieds dans des racines qui me déséquilibrent, j'évite la francinette de peu mais mon petit soucis aux côtes n'a pas apprécié.
Après une belle pause au ravito du 10e je vais réussir à revenir et passer le groupe que je suivais.
Je me retrouve alors assez seul, c'est un peu monotone. Vers le 16e/17e km, je me fais dépasser par 2 fusées du Paris Unlimited Speed, club de la capitale que je ne connaissais pas, au coude à coude en tête du 10 km et qui ont pris une sacré avance sur leurs poursuivants. Jusqu'à l'arrivée quelques coureurs du 10 bornes vont me dépasser contre deux du semi.
A 400 mètres du but Laurent m'attend et va m'aider à aller franchir la ligne pile poil dans le MBO (1h56'52).
Une fois le dossard retiré, je n'ai qu'une seule idée en tête c'est de me rendre aux toilettes pour un besoin hyper urgent. En m'y rendant je vais y découvrir un magnifique buffet mis en place par le traiteur.
Malheureusement pour en profiter il faut attendre que tout le monde soit arrivé, que la remise des prix et le tirage au sort soient terminés. C'est plus d'une bonne heure d'attente mais comme la météo redevient menaçante et que je suis attendu je décide de quitter les lieux après avoir salué Laurent et non sans avoir pris une dernière douche à la station service.
Laurent avait prévu la binouze, ce sera pour la prochaine fois.
Pour protéger mon appareil photo de la pluie je n'ai pas beaucoup de clichés à vous proposer si ce n'est cet horrible auto-portrait.
A noter qu'en même temps j'ai réalisé un chrono de 45 minutes au 10 km du bois de Boulogne, trop fort le gars. Si si, c'est possible, il suffit de s'inscrire par erreur à une course et refiler le dossard à un collègue...